tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 26 août 2006
Chauffeur de taxi timide et tantinet maladroit, qui voue un amour sans espoir à la jolie vendeuse d' une gallerie d' art, notre Jackie se voit, un beau jour, proposer par une de ses clientes de devenir le chauffeur de Clarke Devlin, un play-boy richissime. Ce que notre Jackie ignore, bien évidemment, c' est que son statut de businessman n' est qu' une couverture, et que Devlin est agent pour le compte du gouvernement américain... Mais, cela, il va bien vite l' apprendre lorsque des agents ennemis blesse grièvement Devlin sous les yeux de son chauffeur... Et lorsqu' il découvre l' "arme de service" principale de son patron - non pas un flingue mais... un smoking - il ne peut résister à la tentation de l' essayer. Et il découvre alors que celui-ci, bardé d' électronique de haut niveau, permet à celui qui le porte de sortir de n' importe quel piège... Et aussi, accesoirement, de danser la tango et de chanter le blues - entres autres... Vous l' aurez compris, à côté, n' importe quel James Bond apparaît mille fois plus crédible. Mais, à la limite, quand on aime Jackie Chan, on s' en fout. L' important, ici, est d' avoir une histoire qui lui permette de nous offrir un maximum d' action et d' humour. Et dans le rôle de l' éternelle et quasie incontournable Jennifer Hewitt, quand à elle, n' est pas vraiment convaincante - trop jeune et trop "oie blanche" sans-doute. En tout cas, pour ce qui est de l' action et de l' humour, tout le monde y trouvera sans-doute son compte. Du moment quand on demande pas plus, on sera donc ravit... Autre bon petit moment du film: la rencontre entre Jackie Chan et James Brown.

Publié le 26 août 2006
Le sémillant George Clooney et la très belle Catherine Zeta-Jones en tête d' affiche dans une comédie dont le titre pouvait laisser supposer un film qui tiendrait, par certains côtés, d' un croisement entre "O' Brother" et "Mash" de Robert Altman... Malheureusement, ce n' est pas le cas ! L' ancien pédiatre de la série "Urgences", qui avait tenu le rôle principal dans le premier cité, y était bien mieux servi, en terme de direction d' acteurs et de scénario qu' ici... Une façon de rappeler que, en la matière - l' une des préférées du cinéma hollywoodien - les Américains nous ont servi le meilleur, mais aussi - très - souvent le pire, surtout ces derniers temps... Sans aller jusqu' à dire que le film est un navet ou un ratage complet, il faut, hélas, avouer que le résultat se situe bien en deçà des attentes. Le film ne décolle jamais vraiment et on se lasse assez vite des répliques du genre "Je t' aime... moi non plus!" que le beau George et la belle Catherine ne cessent, bien vite, de se lancer à la figure... Bref, un film plutôt mineur dans la carrière des frères Cohen. Avec eux, et avec un tel duo, on attendait quand même en droit d' attendre un peu mieux.

Publié le 24 août 2006
1939. Daniel McCormick, brillant pilote de l' armée, tombe amoureux de la belle Helen... Mais, soudain, c' est le drame: la jeune femme est renversée sur la route et plonge dans un coma profond, dans lequel elle risque de rester des années... Apprenant que son ami, Harry, qui travaille lui aussi pour l' armée en tant que scientifique, travaille sur un appareil permettant de congeler un être humain en état d' hibernation, Daniel demande à servir de cobaye. Et attendre ainsi que sa promise sorte du coma... Mais ce n' est que plus de cinquante ans plus-tard, en 1992, qu' il se réveille... Après nous avoir habituer à des films assez durs et violents tels que les "Mad Max" ou qui mélangeait action et humour, comme "L' arme fatale", Mel Gibson s' essaye ici au genre dramatique. Si ce genre de rôle n' est pas vraiment sa spécialité, il faut reconnaître qu' il sait aussi y être assez bon. Même s' il est manifestement plus à l' aise dans les scènes plus "détendues" et où le suspens et la trame de l' histoire en elle-même tient plus de place. Il est vrai que, à partir du moment où notre pilote se réveillent après un sommeil long de 53 ans, le réalisateur Steve Miner ("Lake placid", "Vendredi 13 II et III",...) joue plus la carte du "décalage" du héros face à la vie dans l' Amérique moderne (incarnée par Jamie Lee Curtis et ses deux gosses, chez qui il va atterir). Pour ne jouer à nouveau (un peu) de la carte dramatique qu' à la fin... Miner, tout comme Mel Gibson, sans être vraiment excellent, n' est s' avère pas plus mauvais qu' un autre pour faire un film de ce genre-là. Et celui-ci réserve suffisamment de moments dramatiques, avec sa dose de larmes pour les spectateurs les plus émotifs, pour pouvoir prétendre à être un bon film dramatique.

Publié le 18 août 2006
Une cadre d' une chaîne de télé-achat, habitué à mener grand-train et à dépenser sans compter, se voit soudain menacé de licenciement par son directeur si il ne trouve pas rapidement un moyen pour enrayer la chute de l' audimat, et donc des ventes... Ce moyen, en question, de sauver sa place, il va le trouver lorsque sa route croise celle d' un gourou itinérant. Celui-ci, vêtu d' une sorte de pyjama ou de peinoir du matin au soir, répond au simple nom de G !... Quand on regarde une comédie américaine et que, qui plus est, le rôle principal est tenu par Eddie Murphy, on sait à quoi s' attendre: de l' humour et des gags en veux-tu - en-voilà ! L' humour en question n' étant pas toujours des plus subtiles ni des meilleurs, et les gags, eux, parfois un peu lourds et qui retombent parfois rapidement à plat - quand ils arrivent à décoller... Eddie Murphy est un type drôle... même quand il n' a pas d' humour. Et c' est heureux, car c' est ce qui sauve, en grande partie, des "comédies" sans grand intérêt particulier - dont "Mister G" fait partie - et les empêchent de tomber dans le pur et simple navet. Car, ici, "G" signifie tout, sauf "Génie" - de toute façon, connaissant bien Eddie Murphy, on s' en serait de toute façon un peu douté. L' ex-flic de Beverly Hills a beau en faire des tonnes, on ne rit pas toujours aux éclats pour autant - on sourit, c' est déja ça. Jeff Goldblum, quand à lui, n' a pas trouvé là son meilleur rôle - il avait fait beaucoup mieux dans "Jurrassic Park" de Spielberg ou "La mouche" de Cronenberg. Et, manifestement, Eddie Murphy semble ici lui faire trop d' ombre pour qu' il puisse vraiment se donner à fond. Quand à Kelly Preston - pour rappel, l' épouse de John Travolta -, ici, elle se contente d' être belle, sans plus. On l' aura compris, si le film se laisse voir sans déplaisir, il n' est pas vraiment à ranger en tête de la filmographie d' Eddie Murphy en terme de qualité. Stephen Herek, le réalisateur, de son côté, avait fait mieux avec l' adaptation en images réelles des "101 Dalmatiens" de Disney.

Publié le 18 août 2006
En 1971, Sean Connery range son fidèle Walther PPK au vestiaire, et définitivement cette fois, annonce-t-il (il fera quand même une exception, en 1983, pour "Jamais plus jamais", film "hors-série). Après le court intermède de George Lazenby (un seul et unique film, "Au service secret de Sa Majesté", en 1969), qui n' a guère convaincu le public, il fallait à Saltzman et à Broccoli, un acteur qui sache se montrer à la hauteur pour enfiler dignement le costume de l' Agent 007... Sean Connery était un parfait inconnu lorsqu' il incarna pour la première fois le personnage de Ian Fleming, en 1962. Mais, s' il se révéla largement à la hauteur des espérances, l' expérience faite avec Lazenby (après que Connery eut raccrocher une première fois, après "On ne vit que deux fois", en 1967) a manifestement montrée que le "costume" était devenu trop grand pour qu' un nouveau novice puisse sortir de l' ombre de son illustre prédecesseur dans le rôle. C' est pourquoi, les producteurs décidèrent cette fois-ci de faire appel à un acteur déja bien connu du grand public. Et leur choix se portèrent sur Roger Moore, déja célèbre à la télévision pour avoir incarner Simon Templar dans la série "Le Saint". Et, cette fois, le public a largement suivi - au point même que celui-ci incarnera le rôle durant sept films, étalés sur une durée de pas moins de douze ans. Plus hiératique, plus "mûr" physiquement (bien qu' il n' ait que trois ans de plus que Connery), Moore accentue le côté flegmatique, "gentleman so british" et aristocratique du héros créé par Fleming. Moins physique que son prédecesseur, un peu moins désinvolte aussi - sauf, bien entendu, avec les femmes !... Pour ce qui est du film en lui-même, celui-ci recèle tous les ingrédients des meilleurs films de la série, avec le juste mélange de suspens, de poursuites, de charme et d' exotisme que l' on retrouve dans les romans de Fleming. Jane Seymour, future Dr. Quinn femme médecin, est très envouthante en magicienne qui manipule les cartes de tarot comme Bond manie le revolver. Et Yaphet Kotto, lui, s' avère tout-à-fait convaincant en gros bonnet de la drogue, parfait exemple de la cruauté raffinée des plus grands ennemis de 007. Réalisé par Guy Hamilton, à qui l' on devait déja "Goldfinger", le film s' avère compter parmis les meilleurs de la série, eclipsant totalement les interprétations un peu trop fantaisistes de Lewis Gilbert - "L' espion qui m' aimait" et, surtout, "Moonraker".

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