tomurban
- Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 26 août 2006
Un flic plutôt ripoux, mais pas bien méchant, mène tranquillement ses petites magouilles dans le sud de la France. Mais la venue de son nouveau coéquipier l' inquiète: effet, celui-ci a une solide réputation d' incorruptible "pur et dure". Mais il apprend rapidement que, derrière cette facade, ce dernier est, en réalité, un véritable "super-ripoux". Et nos deux ripoux en question, celui de haut vol et celui de seconde zone, pris entre les Boeufs-Carottes qui leurs court après et l' enquête sur un trafic d' armes venant des pays de l' Est - et où ils découvrent que trempe leur supérieur -, vont très vite se retrouver pris entre deux feux... Ils va donc leur falloir choisir entre les vieilles habitudes, bien ancrées, de magouilleurs et leur devoir de policier... Sur le thème des policiers ripoux et dans le genre de la comédie policière, il y avait déja eu le très bon "Les ripoux" de Claude Zidi, et sa suite "Ripoux contre ripoux", toute aussi bonne... Seul problème, Stomy Bugsy, le rappeur, et Titoff, si ils sont plutôt bons acteurs - en tout cas ici - n' ont ni le curriculum, ni l' envergure ou même le talent de Philippe Noiret et Thierry Lhermitte. Ici, ça ressemble plus à "Taxi", de part le lieu où se déroule l' histoire, le mélange d' action et d' humour (pas toujours des plus "relevées", mais assez bonne quand même). Et le mélange, si il n' est pas entendu pas de la "haute cuisine" s' avère, malgré tout, assez bon. Et c' est, le plus souvent, pour cela que l' on regarde un film de ce genre, plus que pour la prestation des acteurs ou l' histoire en elle-même (pas vraiment des plus consistantes, mais on s' en contente généralement). Du côté du côté du casting, ceux qui s' en tire le mieux, ce sont les seconds rôles, à savoir la jolie Elodie Navarre et le regretté Jean Yanne... Donc, si on aime - beaucoup - les films comme "Taxi", on appréciera ceci, mais tout le monde conviendra sans-doute que ce n' est ce film-là qui va révolutionner le genre.
Publié le 26 août 2006
Nous sommes au temps des hommes préhistoriques, plus précisémment à l' âge de pierre. Deux tribues rivalent s' affrontent. D' un côté, celle des Cheveux Propres - où pratiquement tout le monde, hommes ou femmes, s' appelent Pierre (!) - et celles des Cheveux Sales. Cette dernière tente tout pour dérober à ces rivaux le secret qu' ils possèdent: celui du... shampooing (!)... A par cela, la vie s' écoule lentement chez les Cheveux Propres... Jusqu' au jour où un membre de la tribu est tué. Par un autre être humain, et non par une bête... Il s' agit là du premier crime de l' histoire de l' humanité !... Vision rigolote, rocambolesque, et totalement - et délicieusement - invraisemblable, ou presque, de la préhistoire. Chabat, Depardieu, le groupe des Robins des Bois, et les autres s' en donnent visiblement à coeur-joie. Cultivant à souhait la parodie et l' humour potache - mais sans jamais tomber dans la vulgarité -, cette comédie fera rire aussi bien les grands que les enfants. La seule chose qu' on pourrait sans-doute lui reprocher est de tirer un peu en longueur sur la fin, mais c' est tout. Comme quoi, la stupidité, quand elle est bien cultivée, et avec talent - comme par Chabat, par exemple - arrive toujours à provoquer une franche rigolade.
Publié le 24 août 2006
1939. Daniel McCormick, brillant pilote de l' armée, tombe amoureux de la belle Helen... Mais, soudain, c' est le drame: la jeune femme est renversée sur la route et plonge dans un coma profond, dans lequel elle risque de rester des années... Apprenant que son ami, Harry, qui travaille lui aussi pour l' armée en tant que scientifique, travaille sur un appareil permettant de congeler un être humain en état d' hibernation, Daniel demande à servir de cobaye. Et attendre ainsi que sa promise sorte du coma... Mais ce n' est que plus de cinquante ans plus-tard, en 1992, qu' il se réveille... Après nous avoir habituer à des films assez durs et violents tels que les "Mad Max" ou qui mélangeait action et humour, comme "L' arme fatale", Mel Gibson s' essaye ici au genre dramatique. Si ce genre de rôle n' est pas vraiment sa spécialité, il faut reconnaître qu' il sait aussi y être assez bon. Même s' il est manifestement plus à l' aise dans les scènes plus "détendues" et où le suspens et la trame de l' histoire en elle-même tient plus de place. Il est vrai que, à partir du moment où notre pilote se réveillent après un sommeil long de 53 ans, le réalisateur Steve Miner ("Lake placid", "Vendredi 13 II et III",...) joue plus la carte du "décalage" du héros face à la vie dans l' Amérique moderne (incarnée par Jamie Lee Curtis et ses deux gosses, chez qui il va atterir). Pour ne jouer à nouveau (un peu) de la carte dramatique qu' à la fin... Miner, tout comme Mel Gibson, sans être vraiment excellent, n' est s' avère pas plus mauvais qu' un autre pour faire un film de ce genre-là. Et celui-ci réserve suffisamment de moments dramatiques, avec sa dose de larmes pour les spectateurs les plus émotifs, pour pouvoir prétendre à être un bon film dramatique.
Publié le 18 août 2006
Une cadre d' une chaîne de télé-achat, habitué à mener grand-train et à dépenser sans compter, se voit soudain menacé de licenciement par son directeur si il ne trouve pas rapidement un moyen pour enrayer la chute de l' audimat, et donc des ventes... Ce moyen, en question, de sauver sa place, il va le trouver lorsque sa route croise celle d' un gourou itinérant. Celui-ci, vêtu d' une sorte de pyjama ou de peinoir du matin au soir, répond au simple nom de G !... Quand on regarde une comédie américaine et que, qui plus est, le rôle principal est tenu par Eddie Murphy, on sait à quoi s' attendre: de l' humour et des gags en veux-tu - en-voilà ! L' humour en question n' étant pas toujours des plus subtiles ni des meilleurs, et les gags, eux, parfois un peu lourds et qui retombent parfois rapidement à plat - quand ils arrivent à décoller... Eddie Murphy est un type drôle... même quand il n' a pas d' humour. Et c' est heureux, car c' est ce qui sauve, en grande partie, des "comédies" sans grand intérêt particulier - dont "Mister G" fait partie - et les empêchent de tomber dans le pur et simple navet. Car, ici, "G" signifie tout, sauf "Génie" - de toute façon, connaissant bien Eddie Murphy, on s' en serait de toute façon un peu douté. L' ex-flic de Beverly Hills a beau en faire des tonnes, on ne rit pas toujours aux éclats pour autant - on sourit, c' est déja ça. Jeff Goldblum, quand à lui, n' a pas trouvé là son meilleur rôle - il avait fait beaucoup mieux dans "Jurrassic Park" de Spielberg ou "La mouche" de Cronenberg. Et, manifestement, Eddie Murphy semble ici lui faire trop d' ombre pour qu' il puisse vraiment se donner à fond. Quand à Kelly Preston - pour rappel, l' épouse de John Travolta -, ici, elle se contente d' être belle, sans plus. On l' aura compris, si le film se laisse voir sans déplaisir, il n' est pas vraiment à ranger en tête de la filmographie d' Eddie Murphy en terme de qualité. Stephen Herek, le réalisateur, de son côté, avait fait mieux avec l' adaptation en images réelles des "101 Dalmatiens" de Disney.
Publié le 18 août 2006
Arnaqueuses professionnelles, et de haut vol, Max Connors et sa fille Page ont, à elles seules, élever l' escroquerie au rang d' art. Parcourant les Etats-Unis, elles recherchent des pigeons - riches de préférence - à plumer. Mais, elles sont finalement rattraper par le fisc... Pour éviter la prison, mère et fille décident de faire un dernier gros... Très bonne comédie, sans grande prétension, mais bonne quand même. Le film est mené de mains de mettre par l' excellent duo formé par Sigourney Weaver - la vedette d' "Aliens" -, toujours séduisante malgré ses cinquante ans passés, et de la jeune et dynamique Jennifer Hewitt. Auquel se joint le sémillant Ray Liotta, en vendeur de voitures un tantinet magouilleur, ancienne victime des deux femmes fatales, et Gene Hackman, en riche et naïf vieil homme et future victime des mêmes femmes fatales. Offrant un excellent mélange de suspens, d' humour brillaznte et caustique, et d' un spouçon de romance (la passion de la jeune Page pour un garçon, ce qui va l' insciter à mener une vie honnête et rangée), "Beautées empoisonnées" prouve qu' aux U.S.A. on sait toujours faire de la bonne comédie quand on le veut vraiment.
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