tomurban
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- Membre depuis le 18/06/2006
- Nombre de critiques : 136
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Publié le 2 décembre 2006
Avec cette suite de "Pédale douce" (avouée, comme le mentionne le générique de fin), Gabriel Aghion nous livre à nouveau une description d' une partie de la vie et du quotidien milieu homosexuel. Ici, Aghion a recommencé, mais n' a pas prit les mêmes. Ici, on retrouve on retrouve Gérard Darmon et Danny Boon en lieu et place de Patrick Timisit et Richard Berry. Tous deux forment ici un couple d' homo un tantinet excentriques, mais plutôt sympathiques, qui vont enfin reçevoirent le cadeau qui consacrera et cimentera leur couple: un enfant. C' est leur amie Marie (Michèle Laroque) qui acceptée de servir de mère-porteuse. Mais, alors qu' ils se préparent avec une impatience et une joie à peine contenue à la naissance de leur fils, les deux homos apprenent que Marie a un homme dans sa vie... Et Loïc craint alors de se voir voler son rôle de père... Si la subtilité dans le traitement de ses personnages et du sujet n' a jamais vraiment été le point fort de Gabriel Aghion, le talent des acteurs dans "Pédale douce" parvenait assez bien à palier les fautes de goûts du réalisateur. Ici, hélas, malgré tous leur talent, ni Michèle Laroque, ni Danny Boon, ni Gérard Darmon ne parviennent, par moments, à les masquer suffisamment. D' autant qu' ici, Aghion a, délibérément semble-t-il, forcer la dose. Le personnage de MIchèle Laroque devient ici fraznchement caricaturale et elle-même, malgré toute la conviction qu' elle a manifestement mise dans son rôle, ne peut parfois s' empêcher de glisser dans un cabotinage par trop exhubérant. Darmon et Boon parviennent, eux, à rester dans le registre du "cabotinage sobre", mais, si leur interprétation est bien mieux que celle de eur partenaire, ce n' est pas grâce à elle ou à Gabriel aghion, mais malgré eux. Quitte à traiter dans l' homosexualité dans le registre comique et à faire dans l' exhubérance, il faut au moins savoir conserver un minium de subtilité et de bon goût ("La cage aux folles", due à Jean Poiret et Michel Serrault, lui étant de ce point de vue bien supérieure). Le plus souvent, soit les gags tombent à plat, soit ils laissent comme un soupçon de mauvais goût (la scène de la "party" dans la cage d' escalier de l' immeuble ou encore celle de l' accouchement à l' hôpital représentant, en l' espèce, le sumnum qu' ait atteint Aghion dans l' excès). L' humour est véritablement trop sirupeuse et lourde pour prendre vraiment, et, au final, malgré quelques bonnes scènes, c' est le film tout entier qui parait un peu lourd à digérer. Bref, Aghion aurait peut-être pu se passer d' en remettre une couche, ça aurait éviter de rendre le gâteau indigeste.
Publié le 25 novembre 2006
Dernier volet de la célèbre trilogie, qui conclut en beauté les aventures du célèbre professeur, archéologe et aventurier Indiana Jones. Ici, Jones se voit lancer à la recherche du Saint-Graal (la coupe qui aurait contenue le sang du Christ). Dans sa quête, il se voit, une fois de plus, confronter aux Nazis, qui, dans leur ambition de dominer le monde, veulent eux aussi mettrent la main sur le Graal. Pour cela, ils ont enlevé le professeur Henry Jones, le père d' Indy. Jones, père et fils, vont donc devoir batailler ferme pour retrouver le Saint-Graal, avec les Allemands aux trousses... L' excellente idée de Spielberg est d' avoir confier le rôle de Jones père à Sean Connery (que l' on ne présente plus depuis qu' il a acquis la célèbrité grâce au personnage de James Bond), en tous points parfait dans le rôle. Avec lui, le personnage de Harrison Ford à trouver son pendant paternel idéal. L' opposition, d' idées et de caractères, entre le fils fougeux et intrépide et le père posé et réflechi, qui ne se départi jamais d' un flegme très "british" est non seulement amusante mais aussi assez intéressante. Elle réunit deux grands acteurs qui représente les deux générations du cinéma, la nouvelle (Harrison Ford) et l' ancienne (Sean Connery). Spielberg, ardent cinéphile en plus d' être un réalisateur de talent, fait aussi, avec le duo Ford-Connery, le lien entre le cinéma d' aventures d' hier et d' aujourd' hui... Dans le rôle de la partenaire féminine du sémillant Indiana Jones, après la fougueuse Karen Allen et l' interprétation plutôt mitigée de Kate Capshaw, c' est à la très belle Alison Doody qu' à échut l' honneur - avec cette fois la différence de faire partie dans le film du clan des mauvais (à l' exception du 14ème James Bond, "Permis de tuer", où elle joua aux côtés de Roger Moore, l' actrice connue ici son seul rôle marquant). Et dans le rôle de l' autre méchant, le mécène véreux et mégalomane Walter Donovan, Julian Glover, déja connu pour avoir interprêté le rôle de l' ennemi de James Bond dans "Rien que pour vos yeux"... Trépidante aventure, mêlant aventures et légendes bibliques, servie par la très bonne musique de John Williams, et dont le dénouement à pour cadre le célèbre site de Petra, en Jordanie. Un très bon et grand moment du cinéma d' aventures, qui rend aussi un hommage non dissimulé au cinéma des années cinquante et soixante, dans ce qu' on a su et sait faire de mieux dans le genre.
Publié le 22 novembre 2006
Produit par Wes Craven, l' un des papes du film horreur actuel (ce qui, pour le public, apporte l' assurance d' une certaine "qualité"), le film revisite (une enième fois, serait-on tentés de dire) l' un des plus célèbres mythes du cinéma d' horreur: Dracula. Depuis le film de Tod Browning, avec dans le rôle du comte aux dents longues, Bela Lugosi, en 1931, on ne compte plus les nombreuses adaptations qui ont été faites de l' oeuvre de Bram Stocker. Certaines étaient excellentes, mais certaines autres aussi d' un goût plus que douteux... Ici, visiblement, le but de Wes Craven, et du réalisateur Patrick Lussier, n' a été, en aucun cas été de surpasser le "Dracula" de Francis Ford Coppola (qui est, sans conteste, l' adaptation la plus fidèle qui ait été faite du roman de Stocker). Le Dracula de Craven ne ressemble ni à celui des années 30 (Bela Lugosi) ni à celui des années 60 et 70 (Christopher Lee) et se veut (comme le titre, "Dracula 2001", l' indique) beaucoup plus "vampire du troisième millénaire" (donc, actuel et plus "tendance mode"). C' est sans-doute la raison qui a dicté le choix de Craven et Luissier en ce qui concerne le rôle-titre. Après le physique théâtral et style joliment désuet de Bela Lugosi, et la prestance et le physique très aristocratique de Christopher Lee (ceci, pour ne citer que les deux plus célèbres), la cape du vampire se voit aussi endôssée par le très (trop ?) charismatique Gerard Butler... On se doutait bien que le physique d' un vampire vivant à l' aube du troisième millénaire se devait d' être "actuel" et plutôt conforme aux canons de beauté masculins actuels (le style Christopher Lee ayant un charme certain, mais que Craven a sans-doute jugé un peu démodé), mais, de là à faire apparaître le vampire sous les traits d' un acteur style sauveteurs d' "Alerte à Malibu", il y a un pas que beaucoup, parmis les fans du personnage, n' auraient sans-doute pas franchis. Heureusement, question interprétation, ce Dracula "new look" du 21ème siècle, sans être meilleur que Lee, n' est pas plus mauvais qu' un autre. Et les amateurs des films de vampires ressentiront sans-doute la même jouissance macabre en le voyant planter ses crocs dans la gorge de ses victimes (et, de ce côté, les maîtresses de Dracula, aussi belles que dangereuses, le valent bien)... La bonne idée du film, en ce qui concerne le scénario, est d' avoir cherché à trouver et à mettre une origine à la personne même de Dracula (D' où vient-il réellement ? Qui a-t-il été avant de devenir un vampire ? Pourquoi voue-t-il une haine si mplacable à Dieu ?...). Les réponses à toutes ces questions donnent des séquences de flash-back et une fin très tenté de religiosité, qui, pour une histoire de Dracula qui se voulait "moderne", sentira peut-être un peu trop le désuet au goût de certains (en particulier la jeune génération), mais qui reste néanmoins très crédible, et même particulièrement intéressante... "Dracula 2001", s' il n' est le meilleur de tous, ni le meilleur film de vampire ou même le meilleur film qu' ait signé Craven (que ce soit en tant que réalisateur ou producteur), restera un très bon moment de cinéma pour beaucoup d' amateurs du genre, en particulier ceux nés après l' époque de Christopher Lee, et pour qui tout monstre ou créature maléfique se doit d' être "dans le vent". Et c' est assez bien le cas ici.
Publié le 20 novembre 2006
Voilà un film qui aurait très bien pu concurrencer "Basic instinct" de Paul Verhoeven, et lui ravir la palme de "thriller le plus toride" de la décennie 90. Le titre lui-même a d' ailleurs le mérite d' annoncer clairement la couleur: sex et crimes (aux Etats-Unis, l' un allant - très - souvent avec l' autre). Il est clair qu' un film avec un tel titre (difficile de trouver plus provocateur) ne pouvait être qu' Américain (Certains, parmis ceux qui n' ont jamais entendu parler du film - en particulier les personnes qui ne figurent pas dans la tranche d' âge auquel il est destiné - risquant même de croire qu' il s' agit d' un film érotique)... Ce que le film est d' ailleurs, en grande partie ! Si le réalisateur, John McNaughton, a veillé à ce que les scènes d' amour (particulièrement "hot") ne prennent pas (trop) le pas sur l' histoire et l' intrigue (il s' agit tout de même d' un thriller... Au départ, en tout cas !). Mais, au vu de la façon dont il film les embrassages et les ébats de Kevin Bacon, (et en particulier) de Neve Campbell et Denise Richards, on se dit qu' il a aucun sans-doute cherché, sur ce point, à surpasser Verhoeven. Et le "pire", si l' on veut, c' est qu' il y arrive, largement même ! Tout le film baigne, dès le début, dans une atmosphère tooride (dans tous les sens du terme) et oppressante, qui va en s' augmentant à mesure que l' intrigue progresse, et, d' un parfum d' érotisme brûlant et indélibile, qui ne vous quitte plus et finit (rapidement) par vous obséder. Le sumnum (ou le paroxysme) côté scènes d' amour étant, bien sûr, la scène d' amour entre Denise Richards et Neve Campbell dans la piscine, pendant qu' elles sont filmées (cerise sur le gâteau, et comble du voyeurisme) , à leur insu, par Kevin Bacon (et encore, la scène a fait l' objet de coupes, car jugée - à juste titre - très - trop - sulfureuse). Avec des amantes diaboliques toutes deux belles à damner un saint (c' est le cas de le dire !), et connaissant les producteurs et les envies des spectaurs américains, l' homosexualité qui baigne le film et ses protagonistes féminins n' a donc rien pour vraiment surprendre... Le résultat est que le côté sexe en arrive, tout de même, a occulté quelque peu l' histoire du film proprement dite, et le fait que l' intrigue a, elle aussi, (heureusement, dirons certains) bénéficié d' un certain soin, d' un suspens assez poussé et d' une dose assez appréciable de rebondissements, qui font que le spectateur se perd vite en conjonctures et hypothèses. Ce qui garde le mystère entier jusqu' au final. En clair, même pour ceux qui jugent que le cinéma américain distille, dans beaucoup de cas, l' érotisme dans ses films à des doses pas franchement très homéopathiques (ce n' est d' ailleurs pas nouveau), le film mérite et gagne à être vu (et revu !).
Publié le 19 novembre 2006
Produit par Michael Bay (le réalisateur d' "Armagueddon" et de "Pearl Harbor", entres autres..), ce remake du célèbre film de Tobe Hooper, si il ne compte pas parmis les films d' horreur les plus inspirés de ces dernières années. Car, forcément, quand on réalise un remake, c' est, souvent, par solution de facilité. Surtout de la part des producteurs qui, en faisant une nouvelle version (ce qui se traduit, le plus souvent, par une copie "la plus fidèle possible" à l' originale") s' assurent beaucoup d' argent pour un minimum d' investissements.
Ou alors, mais le cas est plus rare, c' est parce qu' on veut essayer de faire mieux que l' original... Cette nouvelle version de "Massacre à la tronçonneuse" appartenant plutôt à la première catégorie (Michael Bay a aussi fait le coup, en tant que producteur, avec le remake d' un film d' épouvante entré dans les annales: "Amytiville"). La principale qualité du film, c' est-à-dire la fidélité au film de Hooper, étant aussi son principal défaut. On est, en effet, en droit de se demander si c' est part respect pour le travail de Tobe Hooper ou par manque d' inspiration que l' intrigue et les diverses péripéties cauchemardesques des cinq protagonistes concernés (des ados égarés sur une route en rase campagne alors qu' ils se rendaient à un concert) est, par moments, si prévisible (même si cela ne gâche rien des moments de frissons). Quand à faire mieux que l' original... Néanmoins, côté horreur, on n' est pas déçus: atmosphère oppressante ambiance cauchemardesque (qui se distille peu à peu dès l' instant où le groupe de jeunes rencontrent une jeune fille en état de choc sur la route et l' emmènent avec eux) et montées d' angoisses et de frayeurs qui vous saisissent à la gorge dès l' instant où surgit le monstrueux Leatherface, le tueur à la tronçonneuse. Les scènes de tortures, d' abattage et de dépeçage constituant le summnum du film en la matière (même si les effets sont moins sanguiniolants que dans un film gore)... Côté acteurs (et c' est plutôt un des bons points du film), ici, à part Jessica Biel (la belle héroïne de la série "Sept à la maison") et de Ronald Lee Ermey (le terrible sergent instructeur de "Full Metal Jacket") en shériff pourvoyeur de victimes de Leatherface, il n' y a aucune star ou grosse pointure. (Ce qui évite que la personnalité et l' image des acteurs débordent trop sur les personnages)... Si cette nouvelle version n' a pas vraiment réussi à retrouver ce qui faisait le côté "révulsant et oppressant" du film de Hooper (notamment une pellicule volontairement sale et comme "usée", aux couleurs délavées; des scènes tournées caméra à l' épaule,...), Leatherface y est toujours aussi terrifiant, comme les autres personnages de la famille sont tout aussi inquiétants... Suspens, frissons, horreur et sang sont au rendez-vous, et à dose suffisamment forte (à défaut d' être débordante)... Pas vraiment un monument du genre, donc, mais une bonne réussite quand même.
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