Et pour quelques dollars de plus
Titre original: Per qualche dollaro in più
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Western
Année de production: 1965
Durée: 2h10
Synopsis :
Chacun de son côté, le Manchot et le Colonel exercent la même profession: chasseur de primes. Le Manchot n'a guère que cette solution pour tirer profit de son extraordinaire adresse au tir et de son cynisme à toute épreuve, alors que le Colonel, authentique ancien officier supérieur, aime la chasse à l'homme pour le plaisir qu'elle lui procure. Fréquemment rivaux, les deux hommes sont confrontés à un problème plus complexe qu'à l'accoutumée.
Avis des internautes du film Et pour quelques dollars de plus
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Publié le 31 août 2006
En 1964, un cinéaste italien du nom de Sergio Leone avait, sous le pseudonyme de Bob Robertson, créé une véritable révolution dans le domaine du western avec un film intitulé "Pour une poignée de dollars". Avec ce film, les Italiens avaient définitivement prouvé aux Américains - qui, à l' époque, considéraient presque le western comme leur chasse gardée - et au reste du monde aussi qu' ils étaient capables de faire tout aussi bien qu' eux. Le film contribua ainsi à faire de Leone l' égal de John Ford ou d' Howard Hawks (les maîtres du genre) et à propulser sur le devant de la scène un nouvel acteur qui allait faire de ce genre une de ses spécialités: Clint Eastwood, qui, jusque là, excepter la série "Rawhide", n' avait guère eu l' occasion de montrer tout son talent. "Pour une poignée de dollars" l' avait sorti de l' ombre, "Et pour quelques dollars de plus" allait établir sa notoriété et en faire le digne successeur des plus illustres acteurs du western américain. Mais, avec Eastwood, Leone impose aussi un nouveau portrait-type du cow-boy: un long poncho crasseux lui servant à la fois de cape et de couverture, des habits rapiécées, un chapeau et des bottes usées et une barbe d' une semaine sur le visage... Bref, moins prestant, mais plus réaliste, tels que ce à quoi ressemblaient véritablement les cavaliers solitaires en ce temps-là. Face à Eastwood, un ancien colonel, Mortymer (Lee Van Cleef), ressemble, lui, plus à l' image du cow-boy tels qu' on se le faisait à l' époque. Bien habillé, affichant plus "gentleman" par rapport à Eastwood, mais tout aussi habile à manier le fusil ou le revolver. Lui, contrairement à ce dernier, n' est pas un vrai chasseur de primes: il ne poursuit pas le criminel que tous deux recherches - Gian Maria Volonté, magnifiquement en chef de gang aussi fou que dangereux - pour l' agent, mais pour accomplir une vengeance... En plus d' une réalisation magistrale et de l' atmosphère si savoureuse et particulière de Leone, le fim est admirablement servie par une musique qui est devenue elle aussi incontournable dans son genre, due à Ennio Morricone. La collaboration entre celui-ci, Leone et Eastwood, connaîtra son apothéose deux ans plus-tard avec "Le bon, la brute et le truand".
Publié le 29 août 2002
Je crois que le grand mérite de Sergio Leone, fut de démystifier les héros proprets de l'Ouest en les affublant de cache poussière et les montrant tels que des cavaliers doivent se trouver après des journées passées à cheval. Sergio Leone, sans l'avouer a tordu le cou à John Wayne et consorts... Michel Quéméner.
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Ourson97