tomurban
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- Membre depuis le 18/06/2006
- Nombre de critiques : 136
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Publié le 18 août 2006
En 1964, la comédie musicale était un genre qui, après connu son heure de gloire durant les trois décennies précédentes avec des stars telles que Gene Kelly ou Fred Astaire, était alors pratiquement en voie de disparition. Pourtant, certaines personnes vont lui offrir un ultime sursaut, un sublime et derer baroud d' honneur. L' un de ses hommes, Robert Wise, avait déja remporté un immense succès, en 1961, avec "West Side Story". Trois ans plus-tard, en 1964, sort sur les écrans un autre film musical, "Mary Poppins", qui va lui aussi connaître un grand succès, et apporter la célèbrité à une actrice alors débutante, Julie Andrews. Et Wise a dû, lui aussi, beaucoup apprécier ce film, puisqu' il décide, l' année suivante, de lui confier le rôle principal de sa nouvelle comédie musicale, "La mélodie du bonheur". Celle-ci est basée sur l' histoire des enfants du baron Von Trapp et de leur jeune gouvernante, Maria, jeune novice que la mère supérieure sort du couvent pour apporter un peu de discipline et de bonnes manières au sept enfants turbulents de cet élégant veuf, ancien capitaine de l' ex-Marine impériale... L' énorme succès remporté par le film à sa sortie fut tout-à-fait mérité. Comme il mérite d' être découvert ou redécouvert aujourd' hui, car il n' a pratiquement pas vieilli. Evitant les pièges et clichés de la plupart de la comédie musicale, il marie à merveille la comédie et la chanson. Julie Andrews est aussi bonne actrice que chanteuse, et les scènes de musique et de chants sont parfaitement intégrées à l' histoire du film et au déroulement de celle-ci (au contraire de beaucoup de films du même genre ou le scénario, souvent peu épais, n' est qu' un prétexte pour caser un maximum de chansons)... En tous points, donc, un véritable chef-d' oeuvre... Par la suite, Julie Andrews et Robert Wise retravailleront ensemble sur le même genre de films, mais sans jamais retrouver ni la magie ni le succès de "La mélodie du bonheur".
Publié le 18 août 2006
Arnaqueuses professionnelles, et de haut vol, Max Connors et sa fille Page ont, à elles seules, élever l' escroquerie au rang d' art. Parcourant les Etats-Unis, elles recherchent des pigeons - riches de préférence - à plumer. Mais, elles sont finalement rattraper par le fisc... Pour éviter la prison, mère et fille décident de faire un dernier gros... Très bonne comédie, sans grande prétension, mais bonne quand même. Le film est mené de mains de mettre par l' excellent duo formé par Sigourney Weaver - la vedette d' "Aliens" -, toujours séduisante malgré ses cinquante ans passés, et de la jeune et dynamique Jennifer Hewitt. Auquel se joint le sémillant Ray Liotta, en vendeur de voitures un tantinet magouilleur, ancienne victime des deux femmes fatales, et Gene Hackman, en riche et naïf vieil homme et future victime des mêmes femmes fatales. Offrant un excellent mélange de suspens, d' humour brillaznte et caustique, et d' un spouçon de romance (la passion de la jeune Page pour un garçon, ce qui va l' insciter à mener une vie honnête et rangée), "Beautées empoisonnées" prouve qu' aux U.S.A. on sait toujours faire de la bonne comédie quand on le veut vraiment.
Publié le 17 août 2006
Avec ce film, Polanski imite et/ou rend hommage au maître incontesté du suspens, Alfred Hitchcock. En effet, on ne peut s' empêcher de voir dans le personnage de Carole Ledoux, à certains égards, le pendant féminin de Norman Bates, qu' incarnait Anthony Perkins dans "Psychose". Catherine Deneuve, dans la peau de cette jeune femme qui va progressivement sombrée dans la schizophrénie et la démence meurtrière, réussit véritablement à troubler le spectateur. Et Polanski, lui, en faisant se dérouler l' essentiel de l' histoire en lieu clos (l' appartement de la jeune femme) créer une atmosphère qui finit par être, pour le spectateur, à la fois troublante, dérangeante et étouffante - un peu comme dans le sombre manoir victorien qui tient lieu de demeure à Bates, dans le film de Hitchcock. Et on ne peut s' empêcher de vouloir, par moments, rentrer dans la peau de la jeune Carole, de s' immerger dans son esprit, pour mieux suivre sa lente descente vers la folie. Car, de part le choix de Catherine Deneuve, et dont la manière dont Polanski la filme (par exemple, dans la rue, caméra à l' épaule, ce qui renforce l' impression du specteur d' assister en intime, en invité discret, à la tragédie qui se déroule devant ses yeux), on finit véritablement par se retrouver, peu à peu, totalement immergée par l' atmosphère oppressante que Polanski a su créer. Celui-ci utilisera à nouveau cette formule, huit ans plus-tad, avec une autre de ses meilleures oeuvres: "Rosemary' s baby".
Publié le 17 août 2006
Un petit malfaiteur de seconde zone parvient à dérober un énorme diamant. Mais un de ses deux complices abat l' autre puis tente à son tour de le supprimer pour se l' approprier. Le "cave" décide alors de le planquer en lieu sûr - dans un immeuble en construction - en attendant de pouvoir le récupérer plus-tard. Et, une fois sorti de prison, c' est bien ce qu' il est décidé à faire... Mais, pas de bol, à l' endroit où il a planqué le diamant, se trouve maintenant installé un commissariat !... Seule façon pour lui de récupérer son précieux butin: se faire passer pour un flic... Lancé sur les traces d' Eddie Murphy, Martin Lawrence, a tenté ici, avec "Flic de haut vol", d' égaler le succès qu' Eddie Murphy avait remporté avec "Le flic de Beverly Hills". Mais la copie ne vaut jamais l' original, c' est bien connu. Et ce cas-ci ne fait pas exception à la règle. Lawrence utilise - ou tente d' utiliser - les mêmes recettes et effets comiques que son illustre prédecesseur en la matière, mais il ne réussit, souvent, qu' à en faire des tonnes. Déja que l' humour d' Eddie Murphy n' est pas toujours des plus subtilees, alors, avec celui de Martin Lawrence... Dans le genre comique, celui-ci cabotine un peu trop (il avait fait beaucoup mieux dans "Bad Boys", avec Will Smith comme partenaire). Heureusement que le réalisateur, et les autres interprètes, parviennent sans trop de mal à contrebalancer tout ça et à éviter que le film ne finissent par s' embourber dans la mélasse... Malgré des défauts bien évidents, cela reste, en matière de comédie, un des bons films de Martin Lawrence. Le tout se voit sans enthousiasme excessif, mais un certain plaisir quand même.
Publié le 16 août 2006
Veuve sur le point de se remarier, Tess, en plus de tous les soucis que lui donnent les préparatifs du mariage, est bien près de s' arracher les cheveux face au comportement de sa fille, Anna. En pleine crise d' adolescence prolongée, faisant montre d' un individualisme des plus affirmés et extrêmement jalouse de son indépendance, la jeune fille, de son côté, ne se préocuppe que du groupe de rock qu' elle a montée avec ses copines, et qui est sur le point de passer dans un grand concours international... Le fossé entre la mère et la fille ne cesse donc de s' agrandir... C' est alors que, au cours d' un dîner dans un restaurant, une vieille chinoise leur offre de curieux gâteaux... Et, le lendemain matin, chacune retrouve son esprit prisonnié du corps de l' autre... Cette situation extraordinnaire va alors obliger la mère et la fille à accepter de se remettre en question et leurs apprendre à mieux se connaîtrent.
Heureusement que, de temps en temps, les Américains savent encore faire de vraies et bonnes comédies, légères et enlevées, sans tout le "glacage" lourd et trop sucrées qu' ils ne nous servent que trop généralement. Ici, bien sûr, ce n' est pas du Capra (même si on retrouve un peu, en fond, le regard assez ironique sur les gens et sur la société qu' avait celui-ci), mais c' est mille fois mieux que Scary Movie, ou même que certains films d' Eddie Murphy parmis les moins bons que celui-ci ait faits. On pourrait même comparer "Dans la peau de ma mère" au "Grand saut" ou "O' Brothers" des frères Cohen. Justement parce que, comme dans ces deux-ci, le réalisateur de "Dans la peau de ma mère" semble avoir retenu la leçon de Capra, et l' a, au final, assez bien mise en pratique. Le tout doit aussi une bonne part de sa réussite au très bon duo formée par Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan, toutes deux parfaites - surtout cette dernière, qui se voit offrir un rôle cousu-main pour elle.
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