tomurban

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  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 31 août 2006
En 1964, un cinéaste italien du nom de Sergio Leone avait, sous le pseudonyme de Bob Robertson, créé une véritable révolution dans le domaine du western avec un film intitulé "Pour une poignée de dollars". Avec ce film, les Italiens avaient définitivement prouvé aux Américains - qui, à l' époque, considéraient presque le western comme leur chasse gardée - et au reste du monde aussi qu' ils étaient capables de faire tout aussi bien qu' eux. Le film contribua ainsi à faire de Leone l' égal de John Ford ou d' Howard Hawks (les maîtres du genre) et à propulser sur le devant de la scène un nouvel acteur qui allait faire de ce genre une de ses spécialités: Clint Eastwood, qui, jusque là, excepter la série "Rawhide", n' avait guère eu l' occasion de montrer tout son talent. "Pour une poignée de dollars" l' avait sorti de l' ombre, "Et pour quelques dollars de plus" allait établir sa notoriété et en faire le digne successeur des plus illustres acteurs du western américain. Mais, avec Eastwood, Leone impose aussi un nouveau portrait-type du cow-boy: un long poncho crasseux lui servant à la fois de cape et de couverture, des habits rapiécées, un chapeau et des bottes usées et une barbe d' une semaine sur le visage... Bref, moins prestant, mais plus réaliste, tels que ce à quoi ressemblaient véritablement les cavaliers solitaires en ce temps-là. Face à Eastwood, un ancien colonel, Mortymer (Lee Van Cleef), ressemble, lui, plus à l' image du cow-boy tels qu' on se le faisait à l' époque. Bien habillé, affichant plus "gentleman" par rapport à Eastwood, mais tout aussi habile à manier le fusil ou le revolver. Lui, contrairement à ce dernier, n' est pas un vrai chasseur de primes: il ne poursuit pas le criminel que tous deux recherches - Gian Maria Volonté, magnifiquement en chef de gang aussi fou que dangereux - pour l' agent, mais pour accomplir une vengeance... En plus d' une réalisation magistrale et de l' atmosphère si savoureuse et particulière de Leone, le fim est admirablement servie par une musique qui est devenue elle aussi incontournable dans son genre, due à Ennio Morricone. La collaboration entre celui-ci, Leone et Eastwood, connaîtra son apothéose deux ans plus-tard avec "Le bon, la brute et le truand".

Publié le 31 août 2006
Un garçon débarque avec son meilleur copain et les parents de celui-ci dans un hôtel de grand standing pour des vacances qui, au départ, s' annoncent sous les meilleures auspices... Sauf que le gosse en question est une véritable catastrophe ambulante ! Sans même le vouloir, à peine a-t-il fait le moindre geste, que tous ceux qui se trouvent à proximité de lui ne récolte que des briquoles. Les drames et les catastrophes, petites mais aussi parfois grosses, naissent de sa seule présence !... Et, devant tous les sourcils froncés et les poings serrés qui se posent sur lui, ce Gaston Lagaffe en culotte courte, pour toute défense, ne sait que répondre à chaque fois: "C' est pas ma faute!"... Petite comédie simple et gentille, sans prétentions autre que d' amuser et de faire rigoler - ce qu' elle fait assez bien -, elle voit toute une gallerie d' habitués des comédies burlesques (Thierry Lhermitte, Martin Lamotte, Arielle Dombasle,...) attraper des cheveux blancs fait au cataclysmes que déclenche ce gosse qui n' a pourtant rien fait pour cela... L' heure est donc au rire, à la détente, et à la bonne humeur. Quand on veut juste passer un bon petit moment de détente, et qu' on se laisse rire fasse aux gaffes causés par les gosses, c' est tout-à-fait le genre de films qu' il faut.

Publié le 31 août 2006
L' Amérique, dans un futur proche. Le clonage des êtres vivants est désormais devenue le plus grand domaine de travail des sociétés de biotechnologie, véritables multinationales au pouvoir immense et aux ramifications tentaculaires. Toutefois, celui-ci reste cantonné au animaux, la loi interdisant expréssement toute forme de travaux ayant pour but le clonage des êtres humains... Mais, ceci, certains, parmis les savants et les PDG des entreprises en question, n' en ont cure !... En tête de ceux-ci figure Michael Drucker... Arthur Gibson, qui dirige avec un ami une entreprises de taxis volants (des hélicoptères) pour clients privilégiés, figure parmis l' un des rares obstinés qui refusent encore l' intrusion du clônage dans sa vie quotidienne - c' est-à-dire les animaux domestiques, que l' on peut faire clôner après sa mort pour le "ressusciter" -, alors que sa femme et sa fille, elles, trouvent cela absolument normal... Lorsque Drucker fait appel à ses services, toute la vie de Gibson va basculer, lorsque, un soir, en rentrant chez lui, il découvre qu' il a été clôner !... Le film aurait pu être, au départ, une sorte de pamphlet contre les dangers du clônage et de la génétique, et de message à l' attention du public contre les abus - trop fréquents - qu' en font les firmes qui travaillent dessus... Sauf qu' avec Schwarzenegger aux commandes, tout ceci se retrouve relégué au second plan, au profit, bien sûr, des scènes d' action. Si le "message" du film ne s' en trouve pas pour autant occulté ou dénaturé - et heureusement ! -, le réalisateur, Spottiswoode, a dû faire avec les exigences des producteurs et du public. Car, ceux qui aiment Schwarzie veulent avant tout des poursuites, des explosions et de la bagarre. De ce côté là, rien à redire, il y a - amplement - tout ce qu' il faut !... Bien qu' habitué à ce genre de production - c' est lui qui avait réalisé "Demain ne meurt jamais", avec Pierce Brosnan dans la peau de 007 -, Spottiswoode ne semble donc pas vraiment avoir eu ici les coudées franches, et avait fait mieux avec des films comme "Randonnée pour un tueur". En conclusion, le message anti-clonage aurait peut-être mieux passé avec un acteur moins "typé" - ou moins "monolithique - que Schwarzenegger... Une "erreur" de casting dont la plupart s' accomoderont peut-être plutôt bien.

Publié le 31 août 2006
Sans-doute le film le plus marquant, et le plus célèbre, du réalisateur Arthur Penn, qui divisa profondément les critiques lors de sa sortie. Celui-ci contribua à revaloriser le film de gangsters et à en faire un genre incontournable du cinéma américain. Ici, Penn porte un regard à la fois réaliste et, par certains côtés, presque sympathique sur ses personnages. Et, comme lui, on se prend de sympathie pour cette jeune femme, seule et délaissée, qui rêve d' échapper à son quotidien morose, et ce jeune homme, séducteur, qui rêve d' exploits et d' une grande vie. Enfants de l' Amérique profonde des campagnes, marqués, comme beaucoup, par la Grande Dépression des années 30 et ses conséquences, ils deviennent, au début, braqueurs de banques presque par jeu. Pour tenter d' échapper, ou tout au moins d' oublier, la griserie et la banalité de leur vie, la misère et la désolation du monde et des gens qui les entoure et composent leurs univers. Hors-la-loi et anarchistes par dépis et, aussi et surtout, par nécessité, Clyde Barrow et Bonnie Parker rencontrent une certaine sympathie de la plupart des gens qui croise leur chemin, car, à leur manière, ils combattent la société et, par leurs actions, se vengent d' un système qui les a déçus, trompés et trahis, et dont ils n' attendent désormais plus rien. Ils sont les symbolises parfaits, durs et réaliste d' un monde en déliquescence, où l' utopie et l' illusion de la prospérité sans fin de ce que beaucoup appelaient autrefois la terre promise s' éffrite, tombe en morceaux et disparaît dans un nuage de poussière. Penn nous montre bien que, au fond, les véritables responsables de tout cela, la cause de cette crise qui ébranle l' Amérique, et qui a fait naître des gens tels que Bonnie et Clyde, c' est le système, la société et ses dirigeants. Une société déshumanisée, qui, avec la crise de 1929, récolte le fruit de ses erreurs et de ses négligences, dont nombre des piliers se sont effondrés et où le chacun pour soi prime désormais sur tout, où la loi de la jungle a, peu à peu, remplacée, sur de bien des ponts, la loi des hommes.

Publié le 31 août 2006
L' un des films incontournables de la carrière de Steve McQueen, l' un de ses meilleurs rôles. Ce film marqua les annales du polar urbain et aura pour effets de donner naissance à des thrillers tels que "L' inspecteur Harry" de Clint Eastwood ou "Un silencieux au bout du canon" de John Sturges... Archétype du nouveau cow-boy des temps modernes, McQueen a ainsi prit dignement la relève de Gary Cooper et John Wayne. Les muscles-cars américains ont remplacés les étalons et la ville de San Francisco les bourgs de l' ouest perdus au fin fond de vallées désertiques, mais l' atmosphère, les personnages et l' histoire sont, au fond, toujours les mêmes. Ainsi, McQueen est, comme les shériffs du western, un policier plutôt têtu et franc-tireur, qui, malgré l' insigne qu' il porte, affiche une attitude cynique et dure mais réaliste sur la justice et le système en général - symbolisé par Robert Vaughn, procureur suffisant, borné et carrieriste... Le moment fort du film est bien sûr la fantastique poursuite entre la Dodge Charger des bandits et la Ford Mustang de McQueen, dans le genre l' une des scènes de poursuites parmis les meilleures jamais réalisées. Rien que pour cette scène, le film vaut d' être vu.

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