tomurban

- Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 4 août 2006
Jon Ameche (réalisateur de l' excellent "Copycat") nous livre un très bon film d' action, dans la lignée des plus purs produits Hollywoodiens de ces derniers temps (ce qui, pour n' être pas un reproche, ne constitue pas pour autant le meilleur des labels de qualité). Le fillm apparaît véritablement taillé sur mesure pour Sean Connery - qui, malgré la barbe et les cheveux blancs - n' a rien perdu de son charisme, indéniable. Et aussi, accessoirement, pour Catherine Zeta-Jones. La belle Galloise forme ici avec le noble Ecossais, un duo qui rappel indéniablement cela que Connery a formé autrefois avec tant de belles dames, du temps où il incarnait l' agent 007. L' intention - inavouée - des producteurs était de profiter de l' aura que Sean Connery a toujours conservé auprès du public féminin, et de celui que celle qui se trouva confronté au bel Antonio Banderas dans "Le masque de Zorro" auprès du pblic masculin, pour constituer un duo de charme comme dans les James Bond. Sauf qu' ici - à cause, bien évidemment, de la différence d' âge -, plus qu' un rapport amoureux - même si celui n' est jamais vraiment absent durant tout le film -, c' est plutôt un rapport filial (du type relations père/fille) qui se noue entre l' un et l' autre. Sean Connery est magnifique de prestence dans le rôle de cet ancien Arsène Lupin qui proclame avoir prit sa retraite et dont une belle jeune femme, travaillant pour une grosse société d' assurance, veut prouver qu' il poursuit toujours ses activités et le coincer... C' est surtout grâce à ce brillant duo que le film restera sans-doute dans les mémoires.


Publié le 4 août 2006
Al Pacino incarne ici un reporter-globbe trotter habitué à courir à quatre coins de l' Amérique ou même de la planète pour en rapporter des reportages chocs. Figurant parmis les plus grosses pointures du journalisme d' investigation, c' est à lui que ses employeurs font appel chaque fois qu' il y a un sujet d' importance à saisir et de gros risques à prendre. Russel Crowe, lui, est employé de l' industrie du tabac récemment victime d' un licenciement abusif et qui, dégoûté par les manigances de ses anciens patrons, mais aussi de tous les fabriquants de cigarettes en général, décident de dénoncer les magouilles qui ont cours depuis trop longtemps dans ce milieu. C' est donc presque naturellement que les chemins des deux hommes vont rapidement se croiser. Celui du reporter qui place la recherche et la révélation de la vérité avant tout, et celui du père de famille qui voit là sa seule chance de rédemption pour avoir couvert les agissements des gros bonnets du tabac. Si les magouilles en question sont dénoncer ici avec justesse et sans aucune complaisance, ce à quoi c' est avant-tout intéressé Michael Mann (réalisateur de "Heat", "Ali" et "Miami Vice"), c' est aux conséquences que vont entraîner, à terme, dans la vie, aussi bien privée que professionnels, de ces deux hommes, leur détermination à vouloir à tout prix faire éclater la vérité... Un - excellent - film dramatique donc, avant d' être un film d' investigation. Mais l' un et l' autre côté du film sont tra^tés avec beaucoup de justesse et de profondeur, sans aucun excès et même de manière extrêment réaliste et sobre. La seulle chose que l' on pourrait reprocher à ce film est, peut-être, d' être un peu trop long... Sinon, c' est vraiment du grand art.
Publié le 4 août 2006
Spécialiste reconnu dans le domaine des effets spéciaux, Pitoff (un pseudo, on l' aura sans-doute deviné) s' attaque ici pour la première fois à la réalisation d' un film tout entier. Et choisi d' adapter ici la version cinématographique d' une des plus célèbres séries du petit écran français des années 60 et 70: Vidocq - qui a établi, notamment, la notoriété, dans le rôle-titre, de l' acteur Claude Brasseur). Pour rappel, ou pour ceux qui n' ont jamais vu les épisodes de ces séries (car il y en eu plusieurs), il s' agit de l' histoire - romancée, bien évidemment - de la vie, des enquêtes et des exploits de François Vidocq (1775 - 1857), ancien bagnard, qui dirigea, sous les règnes de Napoléon Ier, de Louis XVIII et de Charles X, la brigade de sûreté, dont les membres étaient recrutés parmis les forçats libérés. Pour la petite histoire, Balzac s' était d' ailleurs inspiré de lui pour créer le personnage de Vautrin... Ici, comme les effets spéciaux sont la spécialitée reconnue de M. Pitoff, le film est filmé, du début à la fin, en numérique spécial. En pratique, cela donne des images où le clair-obscur - les jeux et les reflets d' ombres et de lumières - sont aussi travaillés que dans un tableau de Rembrandt, et où les couleurs sont aussi chatoyantes que dans une toile de Rubens. Dans chaque scène, et ce dès la première image, Pitoff ne rate pas une seule occasion d' user de toute les possibilités qu' offre une caméra moderne, multipliant à l' infini les variétés de plan, les plongés et les contres-plongés. Le tout donnant au film un rythme nerveux et constamment soutenu, une atrmosphère poignante et oppressante, quii fait tout son charme - un charme caractéristique et, par certains côtés, "unique"... Cela suffit-il pour autant à faire de ce film un pur chef-d' oeuvre ?... Pas vraiment. Car, si le film a ses qualités, décrites précedemment, il a aussi ses défauts. A savoir un scénario qui comporte certaines failles, où certaines situations ou possibilités ne sont pas toujours pleinement exploitées, et dont les tenants et les aboutissants, reste, malgré les scènes "explicatives" à la fin du film, quand même un peu flous. Et puis, le mélange de thriller et de fantastique rend le film plus proche des "Rivières pourpres" que de la série originelle (un peu comme si Grangé avait situé l' action de son roman au XIXème siècle - ce qui, en soit, n' est pas vraiment un reproche). A par cela, il faut tout de même saluer la prestation de Gérard Depardieu, à la prestence magnifique, qui offre une intyerprétation magnifique de son personnage.
Publié le 4 août 2006
Un criminel, récemment sorti de prison, est prêt à tout pour récupérer une pierre précieuse que l' un de ses complices lui a subtilisée après un casse. Mais, avant de se faire tuer par le reste de la bande, celui-ci a eu le temps de cacher la pierre en question dans la poupée de sa fille. Celle-ci, devenue une jeune adolescente névrosée, est internée dans un hôpital psychiatrique. Le malfrat enlève alors la fillette du médecin chargé de la soigner pour obliger celui-ci à faire avouer à sa jeune patiente où est cachée la pierre... Pour ce qui est du canevas, c' est du - très - classique et du déja-vu - beaucoup même. Si le film parvient à se hisser au-dessus de la mêlée et à offrir, malgré tout le côté convenu du scénario, un excellent suspense presque sans temp mort, c' est avant tout et surtourt grâce aux acteurs. La confrontation entre le médecin type "Américain bien tranquille" (Michael Douglas) et le truand implacable (Sean Bean) vaut le détour, et tous deux parviennent à s' accomoder des limites d' un scénario sans grande innovation - qui réserve néanmoins sa part de surprise et de rebondissements, juste ce qu' il faut pour bien tenir le spectateur en haleine. Au final, il est assez claire que sans la présence de l' un et de l' autre dans les rôles principaux, il n' est pas sûr que ce film aurait vraiment valu le détour. Gary Felder avait mieux en la matière avec "Le collectionneur".
Publié le 4 août 2006
Premier film en couleurs d' Alfred Hitchcock. Le passage à l' acte de deux étudiants décident de mettre en pratique les théories - dangereuses- de l' un de leurs professeurs. Lequel affirme que le devoir des personnes formant "l' élite de l' humanité" est d' écarter tout être qui se révèlerait ne rien apporter de constructif à la bonne marche de la société ou à l' édification de celle-ci (en clair: "Les êtres supérieurs doivent éliminer les êtres inférieurs !")... Et les jeunes gens, fermement convaincus de la justesse de cette théorie, éliminent alors l' un de ces êtres qu' ils jugent "inférieurs et sans aucun avenir", à savoir un de leurs camarades de classe, qu' ils étranglent à l' aide d' une corde. Il cache alors son corps dans le coffre de leur appartement. Ensuite, ils invitent à dîner les parents du jeune garçon, prétextant que leur fils fera partie de la soirée,... ainsi que leur professeur en question... Très vite, de part les paroles de ses deux élèves, et part les alussions à ses théories, le soupçon commence à se faire jour dans son esprit... Sans-doute, avec "Le crime était presque parfait", l' un des meilleurs suspense en huit-clos de Hitchcock. Montrant comment des paroles peuvent dépasser la pensée de leur auteur et mener des gens dits "ordinnaires et sains d' esprits" à commettre un acte irréparable. Les - subtiles - mouvements de caméras - qui ont filmé les scènes en continu, sans coupures - évitent de donner une impression de théâtre filmé et efface l' impresson de statisme inérente à la plupart des films en hit-clos. James Stewart est parfait en professeur trop sûr de lui et de la sûreté de son jugement, et qui va découvrir - trop tard - tout le danger de ses propos et les atrocités auquels ils peuvent mener... Pour tout grand admirateur de Hitchcock, le film fait partie des oeuvres du Maître du suspens qui sont à ne pas manquer.
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