tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 9 janvier 2007
Enième avatar des (très) nombreux slahers-movies (thrillers pour ados) qui furent engendrés par l' énorme succès remporté par "Scream". Tout le monde a alors voulu "faire comme..." Wes Craven, avec, bien entendu l' espoir d' un bon petit (voir même un gros) succès, et de l' argent facile à la clé. Mais n' est pas Wes Craven qui veut. Cela, beaucoup l' ont parfois oublié, parfois même parmis les meilleurs cinéastes. Ce qui a donné naissance tantôt à de franches, agréables et étonnantes réussites... Tantôt à de sacrés navets, nanards pathétiques et affligeants qui ont de quoi faire s' en retourner dans leurs tombes les maîtres du genre de jadis. "Urban legend 2", lui, n' est ni l' un ni l' autre. Disons qu' il se situe entre les deux. Ici, comme le titre l' indique, le film reprend du premier volet le thème des légendes urbaines, qui amène incidemment la venue d' un tueur en série qui assassine des étudiants sur un campus. Mais c' est à peu près tout. Car, plutôt qu' une suite au sens stricte du terme, il s' agit ici d' une nouvelle histoire, sans presque aucun lieu direct avec le film précédent. Excepté le schéma thémathique, le seul lien avec "Urban legend" premier du nom est le personnage de la surveillante fan de l' actrice Pam Grier. Celle-ci raconte à une étudiante en cinéma à la recherche d' un sujet pour son film de thèse l' histoire d' une tuerie qui eu lieu sur un campus d' université quelques années plus-tôt, et que la responsable de la sécurité du campus avait dûe démissionnée parce qu' elle avait refusée, comme la direction le voulait, de passer l' affaire sous silence (sans toutefois révèler à la jeune fille que cette histoire n' a rien d' une "légende urbaine", et que la surveillante en question c' était elle)... Et, comme on s' en doute, un nouveau tueur va bientôt faire son apparition et commencer à trucider à droite et à gauche. Et, bien entendu, à la fin, la belle qui aura vu ses ami(e(s massacrées autour d' elle parviendra à échapper au tueur, et à démasquer celui-ci... Depuis Scream, le canevas de l' écrasante majorité des slahers n' a pratiquement pas évolué. A force d' exploiter le filon à un tel rythme, on arrive bien vite à expiration. Même des séries aussi célèbres que "Halloween" ou "Freddy", à la qualité pourtant assez inégales suivant les épisodes, ont su conserver pendant un ccertain temps un minium de suspens et d' effet de surprise. Ici, dès le deuxième opus, on semble arriver au bout du rouleau. Dommage !

Publié le 7 janvier 2007
Dans la lignée des films fantastiques ou de science-fiction pour teenagers (pour ados, donc), ce film, même s' il n' est véritablement un must du genre, est pourtant été l' un de ceux qui ont été les plus sous-estimés de la part de la critique et dont l' acceuil des plus tièdes qu' il reçut fut en grande partie immérité. Ce premier volet de cette trilogie fantastique conçue expressement pour le public des quinze - vingt-cinq ans (mais qui a de quoi ravir les amateurs du genre de tous les âges), est dû à James Wong, l' un des piliers des séries "Millenium" et "Aux frontières du réel". L' homme n' est donc pas un inconnu dans le milieu, et il connaît bien son métier... Un jeune étudiant est sur le point de partir avec les élèves de sa classe en voyage à Paris. Soudain, il se met à avoir la vision prémonitoire que l' avion, à peine décollé, va exploser. Il se met alors à paniquer et se fait expulser, restant à terre avec plusieurs de ses camarades. C' est alors que - hélas pour ceux qui sont restés à bord -sa prémonition se révèle exacte: l' appareil explose en plein vol, ne laissant aucun survivant. Le garçon, et ses camarades avec lui, commence alors à craindre que cette vision qui leur a sauvée la vie ne leur aient, en réalité, offert qu' un sursis, et qu' une épée de Damoclès ne soient pendue au-dessus de la tête de chacun d' entres-eux. Un pressentiment qui va - hélas ! - se révèler exact, lorsque la mort recommence à frapper successivement plusieurs d' entres-eux, de façon inexplicable. Et ces morts, qui les frappent eux et pas d' autres, semblent être une coïncidence trop énorme pour être véritablement le fruit d' un hasard tragique. Ils finissent alors par être convaincus qu' une sorte de malédiction pèse sur eux et que la Mort a bien décidé, coûte que coûte, d' avoir leur peau. Ce que confirme un employé des pompes funèbres (incarné par le ténébreux Tony Todd, le célèbre "Candyman") où est embaumé le corps d' un des leurs. Et qui les averti qu' ils finiront, tôt ou tard, par y passer eux aussi... Si, globalement, si "Detination finale" ne se révèle ni meilleur (ni plus ambitieux non plus) que "Scream" de Wes Craven (référence incontournable dans le genre), il n' est reste pas moins un excellent slasher-movie (pour employer le terme spécifique au genre). Alliant superbement le suspens au fantastique et à la science-fiction. Le début, des plus angoissants, va progressivement faire monter un peu plus la tension du spectateur à chaque fois que la Grande Faucheuse s' abat sur l' un des ados du groupe. et ce qu' il y a de bien, c' est que, malgré le fait que le film tente de donner des explications (plus ou moins) rationnelles à des faits irrationnels, et annonçe à l' avance une grande partie de ce qui va se passer ensuite, le suspens prend quand même (les morts sont toutes subites et mêmes parfois tragiques) et un certain effet de surprise parvient malgré tout à être préservé. Surtout dans la scène finale, qui laisse le spectateur en suspend. L' aspect fantastique peut apparaître "de bazar" (sur ce point, il faut reconnaître qu' "Intuitions" de Sam Raimi était plus fouillé et plus plausible et convaincant), mais bon, c' est normal, puisque c' est un film pour ados. Mais, malgré ce mysticisme très fumeux, le spectateur reste accroché à l' écran, leur coeur battant, jusqu' à l' image finale.

Publié le 7 janvier 2007
Jamais peut-être une comédie aussi burlesque n' aura aussi bien mérité son nom. Comme l' indique le titre du film, qui est aussi le nom du personnage éponyme et principal, cela s' apparente à un véritable zoo ! Très vite, on se retrouve plongé dans un véritable cirque, on la pagaille, l' humour potache de bas étage, et une avalanche de gags du même aquabit en voulez-vous, en voilà. Quand on aime Ben Stiller, c' est, bien sûr, souvent pour si style si déjanté et outrancié (comme pour Jim Carrey) et son cabotinage exhubérant. Mais ici, justement, il en fait - hélas ! - des tonnes. Tout comme son partenaire, Owen Wilson, incarnation parfaite (et navrante) de la pire caricature imaginable du style surfeur d' Alerte à Malibu. L' un comme l' autre offre un duo qui cabotine outrageusement et de manière, parfois, insupportable. Tout ici est soit basique (comme l' histoire, de la taille d' un petit pois - comme la cervelle des personnages de Stiller et Wilson - et sans queue ni tête) ou surfait (comme les décors et les costumes, dont certains évoque plus la Cage aux folles - surtout ceux de Will Ferrell - que de la vraie mode dit "branchée). De même, le style "punk" ou "vampire" de Milla Jovovich n' est plus convaincant ni plaisant lui non plus. En la matière, seule la belle Christine Taylor (incarnation-type du style Marks and Spencer), véritable oie blanche ou cygne dans cet univers de vilains canards, semble parfois (tout comme son personnage) se demander ce qu' elle fait dans cet enclos aux singes (et nous aussi !). En parlant de singes, la parodie outrageuse que font nos deux comparses de la scène d' ouverture de "2001, l' odyssée de l' espace", avec la même musique reconnaissable entres toutes en toile de fond, aurait de quoi faire s' en retourner dans sa tombe le regretté Stanley Kubrick. On se dit même que Stiller a, ici, avec son personnage, prouvé une chose: l' homme descent bel et bien du singe !... Autant un film comme "Au nom d' Anna" (où Ben Stiller interprètait un rabbin atypique, aux côtés d' un Edward Norton non moins atypique en prêtre) était un véritable petit bijoux de comédie romantique, autant "Zoolander" est un sacré et authentique navet (pour ne pas dire, par certains côtés, un potager à lui tout seul). Les seuls qui semble vraiment tirer leur épingle du jeu sont les guest-stars qui interprètent ici leur propre rôle (Donald Trump, Paris Hilton, Billy Zane, David Bowie, Natalie Portman, Heidi Klum, Lenny Kravitz et d' autres)... Si Ben Stiller n' est pas le meilleur acteur du monde ni un comédien à qui on demanderait de jouer du Shakespeare, il faut bien dire qu' il a fait (beaucoup) mieux, avant comme après. Mais, si l' on sait être indulgent, on oubliera volontiers, et très vite, ce regrettable incident de parcours. En souhaitant que, la prochaine fois qu' il se lancera dans une comédie de ce genre, il se surveille un peu plus et évite les débordements.

Publié le 2 janvier 2007
Directement des contes fantastiques du cinéma américain des années cinquante (l' âge d' or du genre) et des longs métrages de Disney de la même époque, "Coeur de dragon" tente de faire revivre cette magie un peu désuète et enfantine mais tellement remplie de charme qui était la marque de fabrique des films d' alors. Ici comme à l' époque, l' aventure et le fantastique les plus purs (c' est-à-dire dénué de presque tout réalisme, mais on s' en moque) prévalent et imprègnent l' histoire en profondeur, du début à la fin. Si, objectivement, le résultat n' est pas ce qui s' est fait de mieux, de plus grand ou même de plus ambitieux dans un genre qui, depuis quelques années, revient à la mode, il mérite néanmoins certains éloges. D' abord pour Dennis Quaid, lointain descendant d' Errol Flynn ou de Robert Taylor, parfait en chevalier du Moyen Age tel que le représentait l' Hollywood d' antan. Quant au dragon (dû à Phil Tippett, assistant de Stan Winston, et qui avait participé avec celui-ci à la création des dinosaures de Jurassic Park), il a été conçu à l' image du film, c' est-à-dire qu' il a l' air de sortir de l' attraction de la tanière du dragon à Euro Disney. Son aspect frôle un peu trop la caricature (mais ce n' est pas grave) et les effets spéciaux sautent parfois un peu trop aux yeux, en particulier lors des scènes de vol du dragon (il est vrai que, en la matière, on a fait des progrès notables depuis lors, et qu' ici le budget était moindre que sur Jurrassic Park). (A noter que dans la V.O. il a la voix de Sean Connery, et dans la version française celle du regretté Philippe Noiret). Si le film ne fait, en somme, qu' accumulé les clichés les plus connus en matière de clichés sur les films d' aventures du cinéma d' antan et des contes de fée sur le Moyen Age, cela ne l' empêche pas d' en offrir le meilleur.

Publié le 2 janvier 2007
C' est, avec "La panthère rose", l' autre grande réussite du fantastique tandem qu' ont formé Blake Edwards et Peter Sellers. Réalisé trois ans après ce dernier, "La partie" nous conte les (mé)saventures d' un petit acteur de second zone nommé Ruhdi V. Bashkri, et qui, comme son nom l' indique, est venu de son Inde natale pour jouer dans un remake de Gunga Din. Le (gros) problème est que l' homme est une véritable catastrophe ambulante ! Les pires accidents et déboirs en tous genres naissent de sa seule présence sur le plateau. Sans même le vouloir ni faire aucun effort pour cela, il parvient ainsi à balancer le tournage en l' air et à plonger le producteur et le réalisateur dans la pire des crises de nerfs. Il est alors mis à la porte. Mais son nom est inscrit par erreur sur la liste des invités à la soirée que donne le directeur du studio. Et sa maladresse quasie maladive va rapidement semer la pagaille !... Comme il l' avait été dans l' imperméable de l' inspecteur Clouseau dans "La panthère ros", Peter Sellers est merveilleusement drôle dans celui de cet acteur d' une distraction et d' une maladresse incroyable. Ici, Sellers en profite d' ailleurs pour rendre un subtil hommage aux comiques du temps du muet, avec les scènes où on le voit s' expliquer mais où on le voit les lèvres sans l' entendre, ou encore au travers du personnage d' un serveur, sosie de Buster Keaton, aussi distrait et maladroit que lui. L' avalanche de quiproquos et de gags en cascade allant crescendo jusqu' au bouquet final: une gigantesque coulée mousse à lessivée qui envahie la villa telle une avalanche, et Peter Sellers et Claudine Long dansant joyeusement au millieu de la mousse. Le tout ponctué par la très bonne musique d' Henry Mancini, le compositeur attitré d' Edwards (a qui l' ont doit le célèbre air musical de la Panthère Rose, entré dans les mémoires), qui fait à nouveau des merveilles ici.

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