tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
  • Nombre de critiques : 136
Publié le 4 août 2006
Réalisateur de "K" et, surtout, du "Grand pardon", Alexandre Arcady, a, semble-t-il, voulu réaliser ici , en quelque-sorte, une version comique de ce dernier. A la place de Roger Hanin, on retrouve ici , dans le rôle du patriarche - pas très orthodoxe - d' une riche famille juive, Gérard Darmon. Celui-ci va enfin réaliser l' un de ses voeux les plus chers, qu' il nourrit depuis de longues années: marier sa fille au fils de feu son meilleur ami... Seul "hic", la jolie jeune fille en question, en aime un autre et, de plus, l' "heureux élu" en question se révèle homosexuel !... Ajouté à cela que le père de la future mariée est sur le point de conclure une importante affaire pour son groupe et que son associé" et ami (Jean Benguigui) a de gros soucis, financiers et personnels, on comprend qu' il se sente rapidfement dépassé... Bref, du "pur" mélodrame à la française, rien de plus, ou presque... Du mélo, certes, mais du bon. Car cette belle brochette d' acteur réunis par Arcady savent rendent leurs personnages à la fois croustillants et attachants. Ils portent la comédie presque entièrement sur leurs épaules, mais ont suffisamment de talent pour s' en tirer avec les honneurs et faire de ce film, qui aurait tout aussi bien pu s' appeler "Mariage juif" ou "à la juive" - même si ça aurait pu sembler un peu péjoratif à certains - un excellent moment de comédie, même si il restera sans-doute une oeuvre plutôt mineure dans la carrière d' Alexandre Arcady.

Publié le 1 août 2006
Des yakusas (la mafia japonaise) ont enlevé le ministre de la défense du Japon alors que celui-ci était en visite officielle à Marseille. Le commissaire Gibert s' arrache les cheveux et Emilien panique, car la belle Petra, sa dulcinée, à qui il vient enfin d' avouer son amour, a été kidnappée elle aussi... Il crie alors "à l' aide" et implore l' aide de son ami Daniel, qu' il esmite, et à raison, être le seul capable de les retrouver avant qu' il n' arrive malheur à sa belle... Suite réalisée expressément pour les fans du premier Taxi, Luc Besson a mis les petits plats dans les grands pour nous servir un bon film d' action, qui copie ouvertement et sans honte, les recettes américaines en la matière, pour nous servir un super film d' action aux petits oignons. En dépit d' un scénario minimaliste, ça roule, et ça caracole même. Aucun temps mort, et même une bonne dose d' humour en plus des scènes d' action et de poursuites dans les rues de Marseille et de Paris... Pour les amateurs, qui apprécieront.

Publié le 1 août 2006
Quatrième film de la saga. Ici, le célèbre agent 007 est parachuté aux Bahamas pour y récupérer des missiles subtilisé à l' O.T.A.N. par la redoutable organisation criminelle SPECTRE... Après avoir été écarté de la réalisation de "Goldfinger" par ce qu' il avait réclamé une part sur les recettes du film, Terence Young - réalisateur des deux premiers James Bond, "Dr. No" et "Bons baisers de Russie" - reprend ici les commandes, pour la troisième et dernière fois. Pour le rôle de la jeune femme qui croise la route du héros, et qui finira - cela va sans dire - par en tomber éperduemment amoureux, l' honneur est revenu cette fois-ci à Claudine Auger, Miss France 1958, qui fut la première James Bond Girl française, avant Corinne Clery, Carole Bouquet et Sophie Marceau. Quand au méchant, c' est l' italien Adolfo Celi qui a incarne Emilio Largo, n° 2 du SPECTRE, borgne roublard et affable mais dangereux, et dont Fiona (Luciana Paluzzi, dont la beauté n' a rien à envier à celle de Claudine Auger) la belle "femme de main", fera jouer un - mauvais - tour à 007. Comme dans tout James Bond qui se respecte, le film déploie aussi sa panoplie habituelle de gadgets, mais ceux-ci sont ici laissés un peu de côté au profit de la trame du film. Parmis ceux faits par Sean Connery, c' est sans-doute le meilleur après "Goldinfer". A noter qu' un remake en a été réalisé en 1983, toujours avec Sean Connery dans le rôle principal: "Jamais, plus jamais".

Publié le 31 juillet 2006
Grand succès à sa sortie en salles, "Pédale douce" a été présentée comme la meilleure comédie sur le milieu gay depuis "La cage aux folles", ce qui est un peu exagéré. Le film n' est pas raté, loin de là, mais il faut quand même dire que, par certains côtés, la réalisation de Gabriel Aghion n' a pas la subtilité ni l' humour de celle d' Edouard Molinaro. La mise en scène d' Aghion (soit dit en passant, homosexuel lui-même, ce qui explique peut-être son désir de faire un film qu' il voulait comme un pied-de-nez face à l' homophobie ambiante) n' a, ici en tout cas, rien de très original et est même, par moments, plutôt plate. Si "Pédale douce" est une bonne comédie, le mérite en revient avant tout et surtout aux principaux comédiens, qui, par leur talent, arrivent y faire sortir le film du rang et à s' accomoder, et même à masquer, le manque de panache du travail du réalisateur. Si "Pédale douce" ne réussi donc pas à détrôner ni même à vraiment égaler "La cage aux folles", le film a le mérite de traiter de l' homosexualité avec un certain humour mais sans trop d' ironie et sans méchanceté aucune. Encore bravo aux acteurs. Pour ce qui est de la qualité de la réalisation, Aghion a fait un meilleur travail sur "Belle-maman" ou "Le libertin".

Publié le 31 juillet 2006
Après le succès quasi unanime remporté par les deux premiers Batmans, ceci grâce au talentueux Tim Burton qui a pu y déploier toute son imagination et montrer tous ses talents de réalisateur, il était normal que la Warner l' incite à continuer sur sa lancée. On s' attendait donc, tout naturellement, à ce que Burton rempile une nouvelle fois et que Michael Keaton renfile une nouvelle fois le costume noir de l' homme chauve-souris. Mais, pour des raisons assez obscures, Burton a été remplacé, pour la réalisation, par Joel Schumacher. Tandis que Michael Keaton (paraît-il parce qu' il demandait un cachet trop élevé) a été, lui, remplacé dans le double rôle de Batman/Bruce Wayne par Val Kilmer. Perd-on ou gagne-t-on beaucoup au change ? Non, pas vraiment. Evidemment, en arrivant aux commandes, Schumacher en a profité par transformer, "peaufiner" ou "rajeunir" les décors et le costume du super-héros. Les premiers deviennent encore plus délirants et kitchs - sans-doute parce que jugés plus conformes avec créés pour la série des années soixante, et aussi plus en phase avec l' univers créé par Bob Kane. Tandis que le second devient plus "viril" et plus agressif, accentuant par là le côté fantastique de l' homme chauve-souris. La noirceur de l' univers du héros - Gotam City mais aussi son univers initime - est elle aussi renforcée, tandis que le côté "déjanté" des méchants, par rapport à ceux de Burton, est plus mis en évidence - que ce soit pour Double-face (Tommy Lee Jones) ou l' Homme-mystères (Jim Carrey). Le contraste entre un certaine sobriété dans le jeu de Val Kilmer et ceux de ces partenaires étant assez réussi. Quant à la belle Nicole Kidman (sans-doute choisi, en partie, parce que sa chevelure blonde rappelait le personnage de Kim Basinger, dans le premier Batman), elle ne se trouve ici guèère mise en valeur, étant là juste parce qui il était quasi obligatoire d' avoir une belle demoiselle en détresse que le héros doit secourir... et dont il doit, bien évidemment, finir tôt ou tard, par tomber amoureux. Enfin, Batman trouve ici son pendant - disons une image de lui en plus jeune, plus impulsif et "immature" - en la personne de Dick Grayson (incarné par Chris O' Donnell), qui fait inévitablement pensé à ce qui dû être l' histoire du Batman des premiers temps. En conclusion, si la mise en scène de Schumacher ne révolutionnera pas vraiment le cinéma de genre (Burton a d' ailleurs renié en partie le film et ce qui a été fait de "son" personnage), elle est suffisammet dynamique pour permettre aux acteurs de s' y donner à fond, et au spectateur de passer un très bon moment de cinéma. Certains "puristes" parmis les fans du héros crieront peut-être à la trahison, mais cela importe, finalement, peu.

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