yvale

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  • Membre depuis le 16/06/2006
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Publié le 12 septembre 2007
Débuts prometteurs à la réalisation pour Anne Le Ny. En reprenant un duo ayant déja fonctionné dans "La Moustache", la réalisatrice n'a pas commis d'erreur de casting. Emmanuelle Devos est à chaque film de plus en plus convaincante et le rôle semble taillé sur mesure pour le "cocker"... Filmé avec toute la pudeur requise (un bon point pour ne pas avoir franchi la porte n° 34), ce long métrage ne verse pas dans l'eau de rose. Sans prendre position, Le Ny nous met face à une relation tabou tout en expliquant la complexité de vivre la maladie de l'autre parallèlement aux aléas de l'existence (ado en crise, séparation, gestion du quotidien, ...). Même si, rapidement, le spectateur se doute où on l'emmène, la fin est intelligente et s'apparente à un grand cri d'amour. Certes, pal le film de l'année, mais à encourager : 7,5/10

Publié le 9 août 2007
Dans ces "Dialogues...", Jean Becker reprend son cinéma intimiste auquel il nous a bien habitués depuis "L'été Meurtrier". C'est très bien joué, très gentil mais finalement assez convenu : les valeurs essentielles d'amitié, d'altruisme et de simplicité y sont plus que surlignées (trop ?). J'ai toutefois ri de bon coeur (cfr. la visite à la mortuaire) et je me suis assez amusé des répliques. En ce mois d'août, le beaujolais est arrivé avec une belle avance. Les belles prises de vues de la campagne de Beaujeu ravivent nos envies d'escapades estivales. Par ailleurs, on avait déjà vu Daniel Auteuil dans ce rôle (Après Vous, Mon Meilleur Ami,...) : attention de ne pas se laisser enfermer dans les caricatures. J'ai de loin préféré la composition très touchante de Jean-Pierre Daroussin. Une petite mention pour Fanny Cottençon qui, dans un rôle limité, prouve qu'elle peut bien mieux que tous les navets dans lesquels elle a été employée. Bref, ce Dupinceau et Dujardin n'égale pas Bouvard et Pécuchet, mais en cette période de disette cinématographique, pourquoi pas après tout ... ? 6,5/10

Publié le 22 juin 2007
Il faut se méfier des rayons de soleil et des lasers... Par un torride après-midi, un passager de l'astre solaire arrivé de nulle part déboule dans une splendide propriété insulaire à quelques brasses du littoral méditerranéen. L'inopportun va un peu bousculer les chaudes habitudes estivales des occupants des lieux. Superbes décors. Gilles Paquet-Brenner ne nous laisse pas douter de sa technique : une superbe photo qui rend bien la sensation de chaleur oppressante, de très beaux plans (le wok) et travellings (en début de film, la rotation à 360° de la caméra qui part de la piscine pour plonger dans les yeux de dutronc)... Mais voilà, le ramage ne vaut pas le plumage. Le film s'essoufle assez vite et percole un suspens qui ne parvient pas à tenir le spectateur en haleine. Des longueurs, des longueurs... Côté casting, Dutronc est égal à lui-même et Marthe Keller est épatante et craquante avec sa pointe d'accent teuton. Vraiment, celle-là n'a pas eu de chance dans sa carrière. Elle méritait vraiment mieux. Laura Smet devra apprendre à jouer plutôt que de se contenter à jouer les lézards au soleil. Un film comme une sieste estivale : nonchalante et inutile... 6,5/10

Publié le 30 mai 2007
Samedi matin, le réveil a quand même sonné 06H00. Je me lève en traînant ce mal aux lombaires. La baie de la terrasse donne sur la tempête. En décachetant le courrier des contributions, je renverse mon café. Putain, que la vie est belle... "Le scaphandre et le papillon" n'est certes pas le film à voir après un enterrement ou avant d'aller au bal. C'est pourtant une leçon de vie qui nous ramène à tous nos questionnements existentiels. Le film est grave mais parsemé de moments plus légers (les scènes France Télécom et match de foot à la TV sont irrésistibles). Schnabel nous livre des cadrages qui sortent vraiment de l'ordinaire, Amalric fait une composition remarquable (un césar ???). Vue du scaphandre, la première partie est un sans faute. Personnellement, j'ai aimé le contraste de la seconde partie et ses effets papillons. C'est vrai que c'est parfois un peu tiré en longueur. Mais ne boudons pas notre plaisir. Quand le meilleur des cinémas américains et français se rencontre, c'est la fête. Comme disait l'autre, ensemble, tout devient possible...

Publié le 14 mai 2007
Fracture... ouverte ! Emplâtre sur jambe de bois, l'emballage est très réussi : très bien filmé (le générique de début est un modèle), super photo et des acteurs qui jouent bien, voire très bien même dans le chef d'Hopkins, superbe de cynisme. Mais alors, dans la boîte, c'est la panade américaine habituelle avec son lot de glamour, de suspens et de happy end moralisateur où le bien finit toujours par triompher du mal. Même si l'on sait que le système judiciaire américain diffère tant du nôtre, on n'imagine bien mal un procureur sonder le restant d'âme de la victime comateuse au chevet de son lit d'hôpital ou encore jouer à combat naval au téléphone avec le suspect présumé, j'en passe et des meilleures. Quant à la faille, énooooooooorme comme une crevasse : le dénouement qui repose sur un échange de GSM, là, vraiment, c'est fort. Non, déciidément, je n'ai pas vu le même film que les chroniqueurs précédents. A peine, 6/10...

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