Dialogue avec mon jardinier
Réalisateur:
Synopsis :
Ayant acquis une honnête réputation de peintre parisien, un quinquagénaire revient dans le centre de la France profonde prendre possession de la maison de sa jeunesse. Autour de la bâtisse s’étend un grand terrain qu’il n’aura ni le goût ni le talent d’entretenir. Aussi fait-il appel à candidature, par voie d’annonce locale. Le premier candidat (qui sera le bon) est un ancien complice de la communale, perdu de vue et ainsi miraculeusement retrouvé. Il sera le JARDINIER. Le côtoyant au long des jours le PEINTRE découvre un homme qui d’abord l’intrigue puis l’émerveille par la franchise et la simplicité de son regard sur le monde. Sa vie est jalonnée de repères simples. Bonheur sans éclat. Aucune aigreur, nulle jalousie chez le jardinier. Et ses héros sont toujours des gens modestes. Son système de valeurs passe par un unique critère qui, consciemment ou non, lui tient lieu d'étalon pour juger des choses et des gens: le bon sens. L’art lui-même que pratique son ami ne trouve grâce à ses yeux qu’après des heures d’observation discrète... Ainsi ils poursuivent une sorte d'adolescence tardive et fraternelle, qui mêle tout ensemble leurs familles, leurs savoirs, les carottes, les citrouilles, la vie, la mort, le voyage en avion, les groseilliers, les goûts et les couleurs. Et de tout revoir avec les yeux de l’autre, chacun renouvelle le spectacle du monde.
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5.0/10 Cote de du film Dialogue avec mon jardinier
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7.5/10 Cote de du film Dialogue avec mon jardinier
Avis des internautes du film Dialogue avec mon jardinier
Publié le 9 août 2007
Dans ces "Dialogues...", Jean Becker reprend son cinéma intimiste auquel il nous a bien habitués depuis "L'été Meurtrier". C'est très bien joué, très gentil mais finalement assez convenu : les valeurs essentielles d'amitié, d'altruisme et de simplicité y sont plus que surlignées (trop ?). J'ai toutefois ri de bon coeur (cfr. la visite à la mortuaire) et je me suis assez amusé des répliques. En ce mois d'août, le beaujolais est arrivé avec une belle avance. Les belles prises de vues de la campagne de Beaujeu ravivent nos envies d'escapades estivales. Par ailleurs, on avait déjà vu Daniel Auteuil dans ce rôle (Après Vous, Mon Meilleur Ami,...) : attention de ne pas se laisser enfermer dans les caricatures. J'ai de loin préféré la composition très touchante de Jean-Pierre Daroussin. Une petite mention pour Fanny Cottençon qui, dans un rôle limité, prouve qu'elle peut bien mieux que tous les navets dans lesquels elle a été employée. Bref, ce Dupinceau et Dujardin n'égale pas Bouvard et Pécuchet, mais en cette période de disette cinématographique, pourquoi pas après tout ... ? 6,5/10
Publié le 9 août 2007
Simplicité.... est le mot d'ordre de ce petit chef d'oeuvre de nature... Le sens des valeurs vraies... sans doute trop oublié de nos jours, trop occupés que nous sommes à courir après notre vie alors qu'elle coule simplement à nos pieds... Profitons-en que diable... Daniel Auteuil n'est peut-être pas à sa place dans ce film, on sent qu'il n'est pas totalement à l'aise dans son rôle... Par contre, Daroussin en personnage du terroir.... c'est...divin! Un rôle taillé pour lui!.
Bref, je suis rentré dans le cinéma, il peuvait des cordes... J'en suis sorti, rien n'avait changé.... sauf que dans ma tête, il y a un grand soleil et des criquets qui volent...
Publié le 8 août 2007
Des dialogues frais, drôle, tendres aussi, plein de bon sens de temps en temps, entre de vieux amis bien différents qui se retrouvent après des parcours respectifs à la rien à voir! On se marre et on est touché, la salle pleine a applaudi à la fin...
Publié le 16 juin 2007
De ce « Dialogue avec mon jardinier » nous ne retiendrons que le numéro d’acteurs de Daniel Auteuil et Jean-Pierre Daroussin qui portent leurs personnages avec une belle sincérité et provoque toute notre empathie. Souligner également la belle présence de Fanny Cottençon qui manque gravement au cinéma.
Pour le reste, ce produit très qualité française made in boboland, est d’un convenu caricatural, sur les vertus des vraies valeurs (famille, amitié, simplicité…) et un retour à la terre d’enfance, dont les charges sont quand même déléguée à autrui… Faut pas pousser quand même !
Prévisible de bout en bout, d’une platitude au niveau des dialogues (un comble quand on pense au titre) et d’une mollesse à faire peur le film ne décolle jamais, comme trop enfoncé les pieds dans la glaise. Becker, sincère dans la démarche sans doute, se plante. Sa critique du parisianisme snobinard ne convainc pas, pire elle est souvent ridicule… A l’image d’un arroseur, arrosé…
Barbades