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  • Nombre de critiques : 86
Publié le 12 février 2008
Pour une fois, ce genre de film que la plupart aime décrier pour se donner bonne conscience apporte quelque chose de nouveau. Pour moi, il a atteint son objectif premier: me divertir ! Les prises de vue avec caméra à l'épaule peuvent donner la nausée ou plus communément le mal de mer, mais il en serait de même si Minghella filmait de la sorte ou si votre oncle immortalisait la dernière réunion de famille avec sa caméra de poche. J'ai apprécié - pour un film américain - l'absence de patriotisme à outrance ou l'étalage souvent gore et nauséeux de bons sentiments.

Publié le 12 février 2008
Je mets un parce qu'il y a quelques plans qui valent la peine mais pour le reste, c'est un vrai gaspillage de talent et d'argent. Poelvoorde est énervant à force d'être dans l'excès et les autres, ils sont ou inconsistants ou inexistants. Delon - par son auto-dérision et la mise en abîme de sa propre image prête de temps à temps à sourire mais les 20 dernières minutes avec l'étalage des guests est à lui seul une insulte faite aux spectateurs.

Publié le 3 février 2008
Après une mise en place longue et nécessaire, le film prend son envol dans une volupté empreinte de brutale luxure. Parfois, on a l'impression de retrouver les amants non aboutis de Wong Kar Wai, et encore une fois, comme un leitmotiv récurrent à tout drame, c'est quand on tombe amoureux que tout devient irréversible et compliqué.

Publié le 21 janvier 2008
Si ce film est un récit initiatique, alors il est évident que la vie est une affaire qui finit mal et le parcours de ce jeune homme est comme un chemin de croix s'achevant dans un bus désaffecté au milieu de nulle part. Sean Penn offre une belle réalisation (merci aux paysages), mais je ne retiens que la souffrance d'un individu qui a préféré s'enfermer sur lui-même et se retirer loin de tout, plutôt que d'aller de l'avant et affronter ce mal-être qui le rongeait. Faut-il pour autant louer sa démarche ? C'est qu'il devait souffrir pour s'en aller vers de telles extrêmités.

Publié le 21 janvier 2008
La vie est une affaire qui finit mal.

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