Je ne comprends pas l'enjeu de ce film. Tout ce qui est dit est connu ou a déjà été relayé par les médias et non, Josh Brolin, par un côté contraint, ne fait pas un bon président Bush. Tout dans ce film semble forcé ou arraché, à l'image de l'interprétation de Condoleeza Rice par Thandi Newton. D'emblée, on sait qu'on va assister à un démontage en régle du personnage président et même si je suis loin, très loin, d'être un pro Bush, cette prise de position, ne reposant sur aucune vraie justification, me gêne. Bush passe pour un crétin, mais ça on le savait déjà; il a failli s'étrangler avec un bretzel, ok, mais ce genre d'anecdote arrive à tout le monde. Les rares moments intéressants sont les possibles introspections de Bush père poussé dans l'ombre de son président de fils. Et oui, maintenant, on sait tous que les ADM n'ont jamais existé, alors pourquoi nous le présenter comme un fil rouge passionnant. M. Stone, faites du cinéma, pas de la politique ou alors, abandonnez l'un pour vous consacrer à l'autre, mais ne faites pas les deux... je ne me souviens plus du dernier de vos films que j'ai aimé.

Ridicule. Inutile. Mal joué.

Que du bonheur... du début à la fin... comme un nouveau volet qui vient s'ajouter aux épisodes d'une série s'étalant sur 6 saisons. J'ai ri, quelques larmes ont perlé et toujours le battant de mes new yorkaises préférées.

Ce film est un agréable moment de divertissement (et j'insiste sur le terme), il n'a pas d'autre prétention. En tout point, il s'inscrit dans ce qui a fait le charme et l'originalité de la franchise (mythologie des civilisations perdues, clivage manichéen, humour "pince sans rire" et beaucoup de bang-bang). Pour les acteurs, on ne parlera pas de performance (sauf peut-être en ce qui concerne l'accent ukrainien de Cate Blanchett), mais leur interprétation est juste avec une mention spéciale pour Harrison Ford, au contraire de Bruce Willis par ex, qui reste tout à fait crédible dans le rôle mythique d'Indi.

Une expérience cinématographique éprouvante dont il est difficile de sortir indemne; seule la B.O. vaut la peine, mais pour cela, pas besoin de rester deux heures dans une salle obscure. Nul du début à la fin.