yvale
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- Membre depuis le 16/06/2006
- Nombre de critiques : 61
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Publié le 31 juillet 2006
L'été, le temps des canicules et de la disette cinématographique... Pendant les vacances, j'avais lu dans un magazine féminin emprunté à mon épouse les états d'âme de Marylou Berry à l'affiche dans "Nos jours heureux". Rentré au pays, histoire de traîner encore un peu dans l'ambiance estivale, je m'en suis allé voir ... la colo s'amuse. Clairement, d'un point de vue cinématographique, il s'agit d'un film de seconde zone (des)servi par une brochette d'acteurs de même catégorie. Décousu et minimaliste. Cela fera une bonne deuxième partie de soirée TV au coin du feu, l'hiver venu. Dans le genre cinéma populaire, j'ai nettement préféré "Camping". Gageons toutefois que ce film aura son petit succès de salle tant chacun pourra y retrouver une partie de lui-même. Je concède qu'outre l'avalanche de clichés les attitudes parentales sont assez bien vues. Pour le reste, le film vous arrachera quelques sourires, sans plus. En repensant à la petite Marylou, je suis conforté dans l'idée qu'il est très utile d'être la fille de... Enfin, 6/10 dont 3 points pour la clim'.
Publié le 27 juin 2006
Emmenez-moi au pays des merveilles, emmenez-moi... Depuis "Les Invasions Barbares" et "La Grande Séduction", on savait pouvoir compter avec le cinéma québecois... C.R.A.Z.Y. accentue encore la tendance, on touche ici au chef d'oeuvre. Deux heures de rebondissements, de finesse, de tendresse et d'intelligence.
Que de thèmes abordés et, principalement, la famille, les relations père/fils, la drogue, l'adolescence et la quête parfois difficile d'une identité sexuelle... Filmé avec talent, ce film renvoie le trop célébré "Brokeback Mountain" au rang d'une vulgaire série B.
Le film est merveilleusement servi par des acteurs que nous connaissons mal de ce côté de l'Atlantique, Michel COTE crève cependant l'écran dans le rôle du père. Le sous-titrage permet de savourer pleinement l'accent et la qualité des dialogues ("T'es pas parlable, toi !!!")
La B.O. est sensationnelle : oldies, Aznavour, Charlebois, Pink Floyd, David Bowie et les Rolling Stones. Avec une mention toute spéciale pour la scène d'évasion à l'église bercée par le somptueux "Sympathy for the Devil" des pierres qui roulent...
Il faut parfois voir plus de 100 films pour en trouver un pareil. Pas de cotation pour ce film hors catégorie. La perfection. Le meilleur de l'année... si pas des cinq dernières années. Une vraie bonne surprise. Courrez vite le voir. Emmenez-moi...
Publié le 16 juin 2006
Vu à l'UGC/LLN.
Une fois n'est pas coutume, commençons par le négatif. Le décor planté, si l'on s'en tient à l'histoire, on s'ennuie un peu pendant la deuxième partie du film. Cela justifie mon 8/10.
Oui, mais voilà, l'Histoire on la connaît tous plus ou moins. Le film s'achève là où commence la "Nuit de Varennes". Et puis, si c'était voulu ? Si cette fausse lenteur tendait à montrer l'épicurisme absolu, quand on trait les jours comme si plus rien ne pouvait arriver demain. La coupure des nantis avec le monde des manants : "plus de pain, ils n'ont qu'à manger de la brioche ?"... Ah ça ira, ça ira !!!
Mais bon sang ne saurait mentir, tel père, telle fille. La petite Coppola nous sert un grand film de cinéma : décors des grands jours, lumière des grands soirs, plans étudiés (notamment, après la défloration, la reine qui se roule dans l'herbe drapée dans sa robe motif de roses. Du grand art. La musique qui prend le contrepied de l'époque, merveilleuse. Et puis, la fossette et les yeux clairs de Kirsten Dunst en Marie-Antoinette : comment ne pas perdre la tête ? ...
8/10
Publié le 27 avril 2006
Vu le jour de sortie à l'UGC/LLN. La recette est plus que connue : sortir un individu de son microcosme pour le déposer dans un milieu totalement étranger - bien secouer et attendre de voir ce qu'il se passe. Cependant, même si le film tombe par trop dans certains clichés, on se laisse prendre au jeu. Avec un peu plus d'attention, on remarque des petits détails assez finement observés. On pressent la fin un peu QQ dès la moitié du fim mais là n'est pas l'essentiel. Ce film est bien venu après le ratage des "Bronzé 3" : on y rit de bon coeur et on passe un bon moment quand même. Je ne supporte pas Dubosc à la télé mais il est assez convaincant dans ce film. Et puis, de tournage en tournage, Mathilde Seigner est en train de s'imposer comme une grande de demain... 7,5/10
Publié le 23 février 2006
Vu le soir de sortie à l'UGC LLN. Ben Younger nous livre un premier film très honnête : une romance un rien compliquée par la différence d'âge entre la ravissante Uma Thurman et le non moins plaisant Bryan Greenberg. C'est vrai que l'on y retrouve les ingrédients des comédies de Woody Allen : la big apple, les psys et les familles juives qui tentent le compromis entre la sauvegarde des racines religieuses et leur intégration dans les dures réalités de la vie quotidienne. Tout cela, c'est l'univers de Woody, mais personnellement je n'ai pas été dérangé par cette référence. Je dirais même que le film trouve son propre rythme et que les dialogues se révèlent excellents par moments. Mais la véritable bonne surprise du film, c'est Meryl Streep merveilleuse dans sa composition de psy ! A encourager : 7/10
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