yvale
yvale
- Membre depuis le 16/06/2006
- Nombre de critiques : 61
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Publié le 7 février 2006
And here's to you, Mrs Henderson, Jesus loves you more than you will know, wo, wo, wo ... Un vrai film d'époque. Malgré un air de déjà vu, Frears nous réalise un bon petit film nettement moins sombre que son dernier "Dirty Pretty Things". Déjà merveilleuse dans "Pride and Prejudice", Judi Dench campe maintenant avec brio une veuve presque joyeuse qui fait oeuvre patriotique en relançant un théâtre désaffecté. L'audace d'y dénuder les actrices attire la foule et le succès. La seconde guerre déclarée, le "Moulin" devient le lieu de ralliement des soldats. Sans avoir l'air d'y toucher, le film aborde des thèmes majeurs de l'existence : ce sont ceux qui en parlent le moins qui en disent le plus. A cet égard, le film n'est pas sans rappeler "Le Dernier Métro" du père François. Deux petits bémols cependant, les décors sont par trop artificiels et Londres sous les bombes rappelle la Beauce un soir de rave party. Kelly Reilly est également à mon humble avis moins convaincante que dans les "Poupées Russes". Cependant, elle conserve toujours ce regard à vous damner un Chambelland... The show must go on : 7/10
Publié le 1 février 2006
Vu le jour de sortie nationale à l'UGC LLN. 0/10. Jamais deux sans trois... pas mieux : Leconte n'est pas bon ! Mais alors osons le dire tout net : pas bon du tout. L'avant dernière scène sur la plage résume tout : "C'était les années 68 ! Tu parles, c'était en 60-19". Et la tendresse, bordel ? C'est vrai que dans la fin de ces années 60-10, de jeunes réalisateurs se référant aux films "cuvée Audiard" apportait du sang neuf au cinéma français et un ton nouveau. Bertrand Blier en tête avec "Les Valseuses". Et puis, Leconte était bon : "Les Bronzés" 1 et 2 s'inscrivaient dans le courant des spectacles du Café de la Gare et de la Troupe du Splendid. Mais ici, malgré la too much campagne de promo, ce numéro trois est de trop. Même pas du niveau de la "Cage aux Folles" auquel il emprunte ses clichés : pax aux hommes de bonnes volontés. Et tant que nous sommes à cette hauteur, reconnaissons au film une seule vertu, celle des pruneaux : LAXATIVE. Tout passe, même la beauté d'Ornella Mutti. Alain Souchon chantonne à la radio : "J'aime les hommes qui sont c'qu'y peuvent Assis sur le bord des fleuves, Qui regardent s'en aller dans la mer, Les bouts de bois, les vieilles affaires, La beauté d'Ava Gardner..." Les Bronzés 3 X 0.
Publié le 19 janvier 2006
On a tout essayé, la soirée commence fort : Le Caissier enschtroumpfé UGC : Bonsoir ! Le Client : Bonsoir ! Ca : Quel film ? Cl : "Je vous trouve très beau" Ca : (pour la 52ème fois sans doute) Je le savais... Merci ! Cl : Bouche bée...(En pensée, et comme à la radio, maintenir un humour de qualité n'est pas chose aisée...) La belle et la bête. Ce thème archi revisité fait partie des classiques de chez classique. Dernièrement, on avait pu voir Mathilde Seigner et Michel Serrault dans "Une Hirondelle a fait le Printemps". Les ingrédients y sont... Le film d'Isabelle Mergault marche sur ces sentiers battus en nous comptant les amours hautement improbables d'un bouseux de la Drôme et d'une cendrillon roumaine. Cependant, bénéfice d'une première réalisation sans doute, on se laisse prendre au jeu. L'actrice roumaine éclate de fraîcheur et nous charme de par son accent... et son jeu. Michel Blanc (avec un look encore plus Monsieur Hire)finit par rendre crédible son personnage. Et le film marche... des bons sentiments sans toutefois tomber dans la niaiserie. Au générique, ma compagne perle toutefois du coin de la paupière. Outre les quelques plans de la Drôme qui nous laissent rêveurs, j'ai apprécié les dialogues et le fait qu'Isabelle Mergault puisse éviter de basculer dans le tout gros mélo. A encourager... 7,5/10
Publié le 12 janvier 2006
10/10 : Fernando Meirelles réalise un film de grande facture bien servi par Ralph Fiennes et Rachel Weisz qui jouent en toute sobriété. Une caméra cinq étoiles qui livre des paysages merveilleux et rend très bien les atmosphères. C'est beau comme là bas, dis... Un rêve, un rêve est mieux que la fiction, on ne doit pas toujours s'y fier. Toute ressemblance avec des événements existant ou ayant existé serait pure coincidence. Heureusement, sinon ce serait le cauchemar de Darwin. Mais c'est pas tout çà, ma p'tite dame,il se fait tard, au lit. Vais dormir comme un bébé moi, mon pyjama, mon p'tit somnifère. Au dodo, au revoir les enfants...
Publié le 5 décembre 2005
Toujours peur des comédies françaises... j'ai quelque peu attendu les critiques pour me risquer à ce "Palais Royal". "Point de vue, images du monde", j'ai trouvé cela assez réussi. Le coup d'oeil de Valérie Lemercier vaut le déplacement, elle maîtrise pas mal son sujet, enfin si j'ose dire... Le recul de quelqu'un qui vit en République était sans doute nécessaire pour nous servir cette délicieuse macédoine des intrigues et cocasseries qui ont secoué les Cours européennes ces trentes dernières années... Lemercier nous conte et nous campe la métamorphose d'une folle du roi en princesse de coeur, plus Lady Di que nature. Le plateau est également royal. Cela faisait longtemps qu'on avait vu Catherine Deneuve autant à son affaire. Michel Aumont est majestueux dans sa composition, il me rappelle quelqu'un, tiens ! L'accent belge est de bon ton, notamment avec Noël Godin, Yves de Staerke (à la pompe) et Maurane,oui, oui, la chanteuse à voix, etincelante de second degré ! Un vrai bon film à savourer en famille, pour les plaisirs du palais. 8/10
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