yvale
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- Membre depuis le 16/06/2006
- Nombre de critiques : 61
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Publié le 30 novembre 2005
Un mois avant la date, Christian Carion nous sonne les cloches de Noël. Cinématographiquement, on attendait plutôt la grosse artillerie et on doit bien constater que c'est un peu pétard mouillé. On est loin de la qualité cinéma d' "Un long dimanche de fiançailles". Les tranchées semblent 5 étoiles, il est pourtant question d'un rat et de quelques poux... on ne peut pas dire que les accessoiristes se soient foulés, les décors sont minimum de chez minimum. On note tout de même un excellent Dany Boon très émouvant dans son rôle d'ordonnance-coiffeur de lieutenant. Magie du cinéma aussi que de revoir la très regrettée Suzanne Flon. Mais voilà, la forme est une chose et le fond en est une autre... Et là, chapeau. Le propos est merveilleux. Carion démonte la stupidité des guerres. Que l'on soit d'un côté ou de l'autre, que l'on s'appelle Félix ou Nestor, on y joue à cache-cache avec la mort. Bravo pour le commencement du film qui montre trois écoliers louer, sans chercher à comprendre, l'intérêt supérieur de la mère patrie à tout prix. Bravo d'insister sur l'intelligence féminine qui elle sait que la guerre ne sert à rien. Bravo de dénoncer les croisades religieuses : Dieu avec nous, Gott mit Uns ou God bless you, foutaise quand le sang coule. L'intransigeance militaire aveugle est dénoncée sans complaisance et c'est tant mieux de railler ces "va-t'en guerre" qui emmnènent sans scrupule aucun leurs hommes à la bushrie. Pour tout cela, ce film est d'une haute valeur pédagogique. Accessible à tous publics, il finit par tirer la force de ses faiblesses. A montrer en priorité aux jeunes. "Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère, les soldats seront troubadours mais nous serons morts, mon frère". 10/10
Publié le 14 novembre 2005
Cela fait si longtemps qu'il joue dans les "Masters". C'est sûr qu'on l'aime notre Woody, se remettre en question avant chaque match, euh chaque film, c'est champion çà... Bravo, pour la prise de risques. Mais ici, visiblement, Allen ne joue pas sur sa surface de prédilection. Si ce n'est déjà plus Manhattan, ce n'est tout de même pas encore Wimbledon... Pourtant, début de match, Woody sert remarquablement. Quel vista dans cette description des milieux aisés de la City. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les convenances sans jamais oser le demander. Au deuxième set, le jeu retombe. On joue du fond du court et quelques lenteurs s'installent. Le troisième et dernier set est plus disputé, breaks et contre-breaks se succèdent, mais la balle de match n'est pas celle qu'on croit... Victoire au tie-break. Ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne ! Carnet de balles : bons joueurs, match à rebondissements et quelques décisions de l'arbitre contestables... Ambiance : encore et toujours de l'opéra (cà devient très tendance but it's not my cup of tea), qui soutient cependant avec bonheur le côté dramaturgique du film... Morale : La vie et tout le reste... anything else, à vous de voir ! Cotation :Game, set and Match, Mr. Allen. Evidemment : 7
Publié le 9 novembre 2005
Un peu, beaucoup, ... Un film comme l'on en rêve, un rêve comme l'on en filme... rarement ! Je ne suis certainement pas inconditionnel de Blier, ni de l'opéra et je puis aussi comprendre les critiques tranchées de certains. Cependant, Blier n'a pas entendu le 21ème siècle pour nous balancer son franc filmer, parfois très dérangeant. "Les côtelettes" m'avaient notamment laissé sur ma faim... Mais ici, quel bonheur pour qui accepte la règle du jeu. Bernard Campan gagne le gros lot et se met en tête d'acheter les gros lolos d'une Monica Belluci très en formes. A quel prix ? Jean-Pierre Darroussin est sublîme dans cet ami qui vous veut du bien, c'est le coeur, les ordres du docteur : le second degré à un premier prix. Sans avoir l'air d'y toucher, Blier nous donne des leçons de vie. Une belle illustration notamment du boulot qui débarque dans la vie privée. La belle Monica joue de son pouvoir de séduction, de ses petits airs moqueurs, de celles que l'on voit dans "Il"... Mais la sensualité n'est pas forcèment là où on pense l'y trouver, la scène des escarpins vaut bien Bunuel. La vedette du film, c'est Campan. Extraordinaire en anti-héros. Pour le surplus, je dirais l'antithèse de "Tenue de Soirée". Outre Depardieu, des scènes rappellent ce Blier d'il y a vingt ans. Belluci qui monte ses bagages, c'est Miou-Miou qui rentre à sa piaule. Lumière des grands soirs et une note excellente pour la musique qui colle littéralement au film. Combien je t'aime, passionnément : 10/10.
Publié le 10 octobre 2005
Jugnot et Dujardin à l'affiche, méfiance... Je m'étais bien dit que jamais plus on ne m'y reprendrait. Et puis, il y a eu "Les Choristes". Alors, comme il ne faut jurer de rien, j'y suis allé... Et on peut en effet dire que les costumes sont beaux... Mais cela ne suffit pas à habiller le film. J'ai pourtant entendu rire dans la salle ! Je me demande encore bien de quoi... Film qui doit sans doute plaire aux pré-adolescents. Pour ma part, c'est le prototype même du film qui rend heureux le titulaire d'une carte d'abonnement cinéma. Parce que si j'avais du payer pour le voir... 2,5/10 : pour les couturières...
Publié le 10 octobre 2005
Poussé par le souvenir de "Jeux d'enfants" et la prestation de Marion Cotillard, je suis allé voir "Ma vie en l'air". J'ai trouvé le film plaisant. Rythme soutenu, humour omniprésent... Une bonne comédie française, assez rare que pour être souligné. A voir en famille... 7,5/10
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