tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 25 octobre 2006
Avec "Le bon, la brute et le truand", le grand Sergio Leone concluait la fabuleuse trilogie commencée quatre ans plus tôt avec "Pour une poignée de dollars", et suivit deux ans plus-tard par "Et pour quelques dollars de plus". Ici, Clint Eastwood a pour adversaire, dans le rôle de "la brute", Lee Van Cleef, qui fut son complice et partenaire dans "Et pour quelques dollars de plus", et dans celui du truand, Eli Wallach. Si le personnage de Van Cleef est bien une brute de la pire espèce, parfait exemple de froideur et de cruauté raffinée, et celui de Wallach un véritable bandit sans foi ni loi, celui de Eastwood, malgré son surnom (le "bon") n' est pour autant un saint. Dans certains domaines, et en certaines circonstances, il vaut d' ailleurs bien les deux autres (ce qui n' empêche nullement que ce soit vers lui qu' on trouve le plus sympathique). Comme dans les deux opus précédents, le but des trois hommes est de s' emparer d' un magot. Celui planqué dans un cimetière militaire par un soldat Sudiste qui, juste avant de mourir, à revéler son emplacement à Eastwood. Sur fond de Guerre de Sécession, nos trois comparses vont donc traverser les plaines du far-west - entre deux batailles et plusieurs escarmouches entre Nordistes et Sudistes, à laquelle ils se retrouvent mêlées, parfois malgré eux -, chacun vouler bien évidemment arriver le premier pour emporter le grisbi. Le tout, servi, une nouvelle fois par l' admirable musique d' Ennio Morricone (le générique du début, un chef d' oeuvre du genre, est inoubliable), qui a déja composé celle des autres films et d' "Il était une fois dans l' Ouest", du même Sergio Leone. Un classique, incontournable et indémodable, du western. Qui se voit et se revoit avec, à chaque fois, le même, et immense, plaisir.

Publié le 25 octobre 2006
Sous le soleil de la Côte d' Azur, un homme et une femme se baignent dans la piscine d' une splendide villa. Ils reçoivent la visite inattendue d' un ami d' enfance de ce dernier et de sa fille (la jeune Jane Birkin, toute nouvelle compagne de Serge Gainsbourg, et qui débutait alors sur les écrans français). Mais, progressivement, les ressentiments et les conflits passés entre les deux hommes resurgissent et, dans un mouvement de colère, le noie dans la piscine... Drame policier signé Jacques Deray, l' un des réalisateurs fétiches d' Alain Delon, avec des rôles cousus main, tant pour la star que pour sa compagne à l' écran (qui le fut aussi, un temps, à la vie) Romy Schneider. Delon usa d' ailleurs de toute son influence pour imposer celle-ci à ses côtés dans le film, sa carrière connaissant alors un creux (elle avait bien du mal à se défaire de l' image de Sissi, qui l' avait rendu si célèbre). Si le film lui permit d' offrir un élan et une orientation nouvelle et sa carrière, et ajouta un succès (public) de plus au palmarès d' Alain Delon, "La piscine" n' est, pour autant, vraiment le meilleur de tous les films que celui-ci ait fait avec Deray ("Flic story, que tous deux tourneront huit ans plus-tard, lui est, par exemple, bien supérieur). Le scénario, certes plus axé sur le côté dramatique que l' initrigue policière, aurait plus être plus épais et les situations plus développées, de même que le peu d' inspiration de la mise en scène de Deray (celui-ci fera mieux dans ses films ultérieurs avec Delon). Si le talent et la carrure du duo Delon/Schneider suffit assez bien à palier ces insuffisances, il n' arrive pourtant pas à les masquer totalement. Conçu expréssement pour mettre un valeur ce qui fut sans-doute le couple le plus mythique du cinéma français des années 60, le film est donc surtout destiné aux admirateurs d' Alain Delon et/ou de la très regrettée Romy Schneider.

Publié le 24 octobre 2006
FIlm plutôt mineur dans la carrière d' Arthur Penn. Un détective privé, ancien policier, est chargé par une ancienne actrice de retrouvé sa fille qui a fait une fugue. Ce qui n' était, au départ, pour lui qu' une mission de pure routine va prendre un tour tout différent lorsque, après qu' il l' ait retrouvé et ramené à sa mère, la jeune lolita se tue lors du tournage d' une cascade, à laquelle elle participait avec l' un de ses petits amis. Et lui flaire que cet "accident" n' est peut-être pas dû à un simple hasard malchanceux... Cela put être un très bon film policier, tant pour Penn que pour Gene Hackman (plutôt à l' aise dans ce genre de rôles). Le problème est que le film est mené à un rythme, le plus souvent, tellement plat (quand il n' en manque carrément et totalement) que l' on a bien de la peine à ce passionné pour cette histoire. La plupart des situations qui aurait dues faire tout le suspens et le côté captivant de l' histoire ne sont pas suffisamment exploités, voir carrément laissées de côté. Dans le rôle du réalisateur, on a comme la terroible, mais nette, impression que Penn s' est contenté de faire de la figuration, et ne c' est guère passionné pour son sujet. Et cela s' en ressent forcément à l' écran... Le réalisateur de l' excellent "Bonnie et Clyde" nous avait habitués à (beaucoup) mieux.

Publié le 24 octobre 2006
Deux vieux paysans, voisins et amis de toujours, coulent une vie aussi paisible que monotone, uniquement rythmée par les coups de pinard et les séances de plaisanteries graveleuses... Jusqu' au soir, où, à la suite d' un concours de pêts, une soucoupe atterisse dans le jardin de l' un d' eux, Le Glaude. En sort un extraterreste bizarre, mais assez comique et fort sympathique, auquel Le Glaude fait goûter sa soupe aux choux. L' extraterrestre la rapporte sur sa planète. La soupe de Le Glaude y devient si populaire que le "Martien" revient sur terre et en redemande... Avant-dernier film à la fois pour De Funès et pour Jean Girault - qui ont tournés ensemble pas de dix films entre 1963 et 1982. Mais, si De Funès est, comme toujours, fort attachant, drôle et sympathique en vieux paysan qui sympathise avec un Martien, il faut quand même reconnaître que ce n' est pas là son plus grand rôle, ni le meilleur. Quand à Jean Girault, à qui De Funès doit d' acvoir acquis la célèbrité grâce au "Gendarme de Saint-Tropez", on l' a connu plus et mieux inspiré. On l' aura compris, cette comédie sans prétention (autre que faire rire), à l' humour (très) facile, un peu démodée, s' adresse avant tout (pour ne pas dire uniquement) aux inconditionnels de De Funès. Lui et très regrettés aussi Villeret et Carmet forme, malgré la faiblesse de l' histoire, comme de la réalisation, un duo qui marche et sait encore nous faire rire.

Publié le 24 octobre 2006
Dans une région montagneuse du nord des Etats-Unis, un plongeur est attaqué et à moitié dévoré par une bête aussi féroce que mystérieuse. Le shériff, qui a assisté au drame, appele alors en renfort une paléontologue et son équipe pour identifier la bête en question, et l' aider à la neutraliser. Le monstre se révèle est un énorme crocodile de douze mètres de long, à l' appétit gargantuesque, et qui dévort tout animal ou être humain qui a le malheur de laisser traîner le bout de sa main dans les eaux du lac... Dans ce petit film d' horreur, que l' on doit à Steve Miner (pour rappel, réalisateur de Vendredi 13 II et III), celui qui a le meilleur rôle est... le crocodile. On doit, pour cela, dire merci à Stan Winston. Comme c' est lui qui avait déja créé les dinosaures des trois Jurassic Park, on comprend que les gros bêtes, il connaît. Ce croco géant est d' ailleurs le meilleur élément (pour ne pas dire le seul vrai bon élément) de ce petit film d' horreur qui, excepté pour les afficionados, pas trop exigeants, du genre, n' entrera pas vraiment dans les mémoires. Il faut dire que l' animal n' a guère de mal à voler la vedette aux acteurs humains: Bill Pullman, tout comme la jolie Bridget Fonda, font ici à peine plus que de la figuration. Leurs personnages sont aussi lisse que stéréotypés (la jolie scientifique, le beau gosse, ainsi que le shériff qui joue les durs-à-cuire et l' adorateur des crocodiles en mécène excentrique et déjanté). Et joués sans grande conviction par des acteurs qui, à la fin du film, où l' air soulagé que ça soit finit... C' est uniquement au crocodile de Stan Winston que le film doit d' échapper à l' étiquette de nanard pathétique.

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