tomurban
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- Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 3 novembre 2006
Freddy Kruegger n' est pas content ! Les enfants de sa chère Rue Elm n' ont plus peur de lui! Ceci, grâce à un nouveau sérum expérimental qui à pour effet de supprimer les rêves. Or, si les enfants ne rêvent plus, ils ne peuvent non plus faire de cauchemars. Et si ils ne peuvent plus faire de cauchemars, ils ne peuvent plus avoir peur de Freddy. Celui-ci, en rage, supporte mal de se voir ainsi releguer au placard de l' oubli, et, désirant ardemment se rappeler au bon souvenir de ses chers enfants, il cherche à tout prix un moyen qu' il lui permette de faire son come-back. Ce moyen, il va le trouver en la personne de Jason Vorhees, le tueur de Cristal Lake. Jason débarque donc à Elm Street, et commence, bien évidemment, à semer les cadavres sur son passage. Et, les enfants réalisant rapidement que Freddy est derrière tout ça, le cauchemar qu' ils pensaient ne plus jamais revivre va à nouveau recommencer... Mais voilà que Jason, devenu incontrôlable, se met à tuer les victimes que Freddy comptaient se réserver à son seul usage. Freddy va alors se voir contraint de trouver un moyen pour renvoyer Jason dans l' autre monde, si il ne veut pas voir toutes ses futures nouvelles victimes lui filer entre les griffes !... Ce duo, cette recontre, cet affrontement entre ces deux monstres sacrés du cinéma d' horreur, beaucoup l' espéraient et l' attendaient depuis longtemps. Beaucoup espéraient aussi que ce nouvel opus (le huitième pour Freddy, et le onzième pour Jason) allait denouer un souffle nouveau et revitaliser deux des plus longues sagas du genre. Avec un tel duo de tueurs démoniaques, qui, tels des Phénix maléfiques, qui finissent toujours par renaîtrent de leurs cendres, et donc d' autant plus féroces et dangereux pour leurs victimes potentiels, c' est ce qu' on semblait être en droit d' attendre. Le résultat est-il à la hauteur de l' attente des (nombreux) fans de ces deux "héros" de l' épouvante ? Atteint-il la qualité des épisodes originels ? Pour cette dernière question, la réponse est: pas vraiment. Certes, dans son ensemble, le film est assez bon et recèle une dose suffisante de suspens, de frissons, et de massacres sanguiniolants à souhait pour ravir la majorité des amateurs du genre et des fans de Freddy et Jason. Par contre, ceux qui sont assez regardants sur le scénario, et exige, sur ce point, une certaine qualité, risquent de faire un tantinet grise-mine. Mais, quand on regarde un film de ce genre, c' est avant tout pour avoir sa dose hebdomadaire d' hémoglobine (et, sur ce point, on est servis). Conçu avant-tout, et surtout, pour les fans de Freddy et de Jason, le film, si il n' est pas sans défaut, notamment en ce qui concerne le scénario (qui comporte certaines faiblesses et lacunes); ainsi que l' interprétation des acteurs (excepté Robert Englund, toujours excellent), surtout les ados, dont les personnes sont, pour le moins, stéréotypés. Mais, les amateurs du genre sauront sans-doute s' accomoder sans trop de mal de ces quelques défauts, et l' affrontement entre le croque-mitaine aux griffes d' acier et le tueur-géant au masque de hockey leurs fera sans-doute passés un très bon moment. Si on ne frissonne pas toujours vraiment, le spectacle, sans temps mort, en donne néanmoins pour son argent.
Publié le 3 novembre 2006
Sans-doute l' une des meilleures adaptations qui aient jamais été faites d' un roman de Stephen King. Et l' un des meilleurs films de Brian De Palma. Celui-ci, avec "Soeurs de sang", trois ans ans plus tôt, avait déja fait une entrée remarquée dans l' univers de la science-fiction et du fantastique (même si, depuis lors, excepté "Mission to Mars" en 2001, il n' y a plus jamais de véritable incursion)... Le roman de Stephen King, l' un des plus réussis et mémorables qu' ait écrit le pape de la littérature de fiction et d' horreur, mêlait avec réussite la science-fiction (le thème des personnes dotée du pouvoir de télékinésie) et le fantastique (les dangers qu' ils peuvent engendrer chez ceux qui - comme ici - n' arrive pas à l' accepter ni à le contrôler). Ceci, De Palma a réussi à le rendre parfaitement à l' écran. Mais, plus qu' un film fantastique et de science-fiction, "Carrie" est aussi, et surtout, un film dramatique. Le drame d' une jeune adolescente, qui, victime du fanatisme religieux de sa mère, ignore presque tout des réalités et des dangers du monde extérieur et de la réalité de la vie, et qui semble condamnée à être la cible et la victime perpétuelle des moqueries, des insultes, da méchanceté et de l' incompréhension des autres élèves de sa classe à son égard. C' est aussi tout ce côté dramatique de l' histoire qui fait sa force, et que le film a su rendre parfaitement à l' écran. Ceci, il le doit à son interprète principale, Sissy Spacek. Révélée deux ans auparavant par "La ballade sauvage" de Terence Malnick, elle a sans conteste trouvée, avec "Carrie", son meilleur rôle. Aussi bien par le physique que par son interprétation, Sissy Spacek est bien Carrie Wight, telle que l' avait imaginé Stephen King. L' interprétation qu' elle en fait est réellement saisissante de conviction, de réalisme et de vérité, tant elle semble s' être identifiée à son personnage. Sissy Spacek ne "joue" pas Carrie White; mieux que ça, elle la "vie". L' osmose, la "fusion", entre l' actrice et son personnage, ici, est entière et totale, et ceci est nettement visible à l' écran. Capable aussi bien d' arracher des larmes de tristesse que des frissons d' angoisses au spectateur, elle y est, du début à la fin, absolument magnifique et brillante. Aujourd' hui, comme à l' époque de la sortie du film, il y a trente ans, si le film n' a rien perdu de sa force et de son impact sur le public, c' est bien, en grande partie, grâce à elle... Il en est de même pour Piper Laurie, qui, en mère bigote et psychopathe, fait froid dans le dos... A signaler aussi, parmis les seconds rôles, Amy Irving (qui sera la première épouse du réalisateur Steven Spielberg), Nancy Allen (qui sera, un temps, l' épouse de Brian De Palma - ils se marieront après qu' il l' ait à nouveau dirigée dans "Pulsions", en 1980), William Katt (qui tournera aux côtés de Raymond Burr dans la célèbre série "Perry Mason") et un acteur, alors débutant, qui allait faire une belle carrière à Hollywood, un certain John Travolta... A noter qu' en 1999, Amy Irving reprendra le rôle qu' elle avait tenue dans le film de De Palma pour une suite de celui-ci, "Carrie 2, la haine" - une suite assez réussie, mais qui n' atteindra pas la force que Sissy Spacek avait donné au premier film.
Publié le 28 octobre 2006
Le titre annonce clairement la couleur: un western dur, sec et violant, et au climat des plus oppressants. En tout cas, l' un des fims les plus durs que Eastwood est jamais joué et/ou réalisé. De tous les westerns qu' il ait réalisé, il s' agit sans-doute de celui où toute espèce de compromis a été banni. Si il y a bien un mot qui peut qualifier ce film c' est: intraitable. Ici, excepté peut-être envers les femmes de l' histoire (des prostituées, qui, parce qu' un client à défigurer l' une des leurs à coups de couteaux, font appelent à deux tueurs pour se venger des coupables), Eastwood n' a d' indulgence pour aucun des personnages, pas même le sien-même et celui de son compagnon (Morgan Freeman). Le regard qu' il porte sur ce shériff, qui dirige sa ville d' une main de faire (sans gant de velours), et sur les habitants de cette même ville, est à la fois lucide et désabusé. Les habitants de cette petite ville, sur laquelle le shériff (Gene Hackman, dans l' un de ses meilleurs rôles) règne en maître absolu, tel un seigneur féodal, sont quasiment aussi coupables que les cow-boys brutaux qui ont tailladés le visage de la jeune femme. Coupables par leur inaction, leur indifférence et leur couardise, qui profite au shériff et à ses hommes de main. Quand aux deux deux cow-boys, s' ils acceptent la demande de ces femmes, c' est avant tout par "dignité" et "honneur" (autant pour venger les leurs que pour respecter leur propre code et conception de l' honneur et la dignité à eux). Murphy (Eastwood) a, lui aussi, autrefois, été un tueur froid et impitoyable, avant de se ranger pour l' amour d' une femme. Il montre, par son personnage, que l' homme est, rès souvent, Dieu et le Diable à la fois. Lui comme son compagnon croyait avoir définitivement laissés le passé derrière eux, et pouvoir se racheter et faire pénitence en menant une vie calme, honnête et rangée. Mais, comme il est bien montré ici, si on n' échappe pas à son destin, on n' échappe pas non plus à son passé. Qu' on l' accepte ou non, il finit toujours pas vous rattraper, et à vous frapper dans le dos tel un boomerang... En démysthifiant d' une telle manière son propre mythe, Eastwood ne l' en rend que plus grand, et plus "humain"... Celui qui a été le plus illustre élève de Sergio Leone et de Don Siegel a bien retenu les leçons de ses maîtres (tous deux décédèrent d' ailleurs peu de temps avant la sortie du film, et Eastwood le dédia à leur mémoire).
Publié le 28 octobre 2006
La campagne électorale approche à grands pas et voilà que le président des Etats-Unis est éclaboussé par un scandale sexuel. Ce qui risque bien de lui coûter sa réélection ! Il fait alors appel à l' un de ses conseillers les plus secrets, un "homme de l' ombre", avec pour mission de trouver le moyen de détourner - coûte que coûte - l' attention de l' opinion publique de cette affaire. Et le conseiller (De Niro) a alors une "idée de génie": faire croire à une opération militaire contre l' Albanie. Et, pour mener à bien cette oppération, il fait appel aux services d' un producteur de cinéma à la réputation douteuse (Dustin Hoffman)... Comme Mickey Rourke l' avait déja fait avec "Canadian Bacon", Barry Levinson, par le biais de la comédie satirique, dénonce ici les méthodes peu scrupuleuses des politiciens et de leurs hommes de mains pour tromper l' opinion. Et montre que, quand il s' agit de sauver leur carrière, pour les pliticiens, la fin justifie souvent les moyens... Même quand il s' agit de faire fi de tout principe et de l' éthique la plus élémentaire, et de tromper plusieurs millions de personnes !... Hoffman et De Niro sont deux tous excellents dans la peau de ses hommes qui, à eux deux, peuvent faire croire au peuple américain n' import quoi... Réalisé à l' époque du "Monicagate" (le scandale sexuel qui avait éclaboussé Bill Clinton), le film, au-delà de la (très bonne) comédie, offre un regard lucide et même désabusé sur l' envers du décor de la scène politique, et des médias. Une leçon qui les Américains devraient sans-doute méditer... Et nous aussi.
Publié le 28 octobre 2006
Dentiste de son état, Oz ne supporte plus la grisaille de sa vie, aussi bien privée que professionnelle. Avec sa femme qui lui mène une vie impossible, et ses clients qui lui mènent, eux aussi, la vie dure. Son seul vrai rayon de soleil: sa jolie assistante, Jill, qui l' encourage ouvertement à plaquer son épouse pour changer de vie... Mais son quotidien morose va se voir chambouler par l' arrivée d' un nouveau voisin. Et celui-ci n' est autre que Jimmy Tudeski, dit Jimmy La Tulipe, un redoutable tueur à gages... Après voir pendant longtemps joué les durs à cuire dans des films comme "Piège de cristal" ou "Armagueddon", Bruce Willis semblait avoir envie de changer un peu de registre (il avait déja fait une tentative, assez réussie, en 1993, avec "Hudson Hawk, gentleman-cambrioleur"). Ici, il casse, volontairement, son image de dur et nous livre une amusante caricature du tueur à gages plaisante à souhait. Mélangeant, subtilement, et de manière assez réussie, le comique et l' action, la comédie et le thriller, le film nous donne à voir un Bruce Willis qui sait être aussi déjanté et drôle que déterminé et rapide à la gachette. Matthew Perry, lui, n' est pas mal non plus dans son rôle d' Américain bien tranquille, qui voit tout d' un coup sa vie transformée par l' arrivée d' un tueur comme voisin et tournée au jeu de massacre. Avec des seconds couteaux aussi bien aiguisés qu' Amanda Peet (drôle et sublime à la fois), et Michael Clarke Duncan (formidable, lui aussi), la sauce, bien épicée et pimantée à bonne dose, n' a aucun mal à prendre. Pour le plus grand plaisir du spectateur. Rires, action, rebondissements et péripéties en cascade. Un thriller-comédie aux petits oignons !
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