tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 19 juin 2006
Presque un petit chef d' oeuvre en la matière. En tout état de cause, un film véritablement incontournable, non seulement dans la catégorie des films d' aventures et d' espionnage, mais aussi dans le domaine du cinéma en général. Le premier a avoir illustrer les missions et les exploits de l' agent secret le plus célèbre de la planète: James Bond 007. Ceci parce qu' il a, non seulement, fait découvrir un acteur sans-doute parmis les plus charismatiques de la seconde moitié du vingtième siècle - Sean Connery, qui acquis une célèbrité instantanée et une gloire mondiale grâce au rôle - et qu' il a également consacré la notériété de du créateur de 007, l' écrivain Ian Fleming. Et parce que tous les films - ou presque - mettant en scène des espions et autres agents secrets de tous poils - et de tous bords - recevront un peu, voir même parfois beaucoup, de l' influence qu' a exercer ce film, et qu ' il continue d' exercer aujourd' hui. Evidemment, comme tout premier opus d' une saga, même les plus légendaires, "James Bond contre Dr. No" est encore, par certains côtés, un "brouillon". Si le personnage de 007 y est déja définitivement fixé, d' autres éléments de la série - qui deviendront vite, pour certains, des incontournables - comme les gadgets et la belle voiture de sport qui en sera bardée n' apparaitront que dans les deux épisodes suivants. Ici, Bond se contente, en tout et pour tout, comme arme d' un couteau de chasse et d' un classique Walther PPK (dans les films suivants, il se servira d' ailleurs presque exclusivement d' un pistolet de ce type). Quant à un autre grand incontournable de tous les épisodes de la saga, la James Bond Girl, c' est à la Suissesse Ursula Andress qu' est revenu l' honneur d' incarner la première d' entre-elles. Mais c' est le seul mérite qu' on peut lui accorder. Car, pour le reste, son rôle se limite à montrer sa beauté au côté de Sean Connery - avec lequel elle forme, au demeurant, un couple très bien assorti -... et encore, car elle n' intervient que dans l' avant-dernière partie du film. Quant au méchant, c' est un acteur guère connu du grand public, habitué des seconds rôles, qu' on a confié la tâche de l' incarner: Joseph Wiseman (pour l' anecdote, l' acteur n' étant pas chinois du tout, il a fallut le grimmer pour le rôle). L' interprétation de celui-ci est très bonne, mais il ne correspond pas exactement au personnage tel que le décrit Fleming dans son roman (dans le livre, le personnage a plus un visage du genre de Yul Brynner). Pour le reste, la mise en scène de Terence Young (qui signera également la réalisation de "Bons baisers de Russie" et d' "Opération tonnerre") est excellente et elle sert remarquablement bien les acteurs. Pour terminer, il faut quand même citer une petite anedocte: si Young s' est très bien entendu avec Sean Connery, il avait pourtrant une très piètre opinion du personnage de l' agent 007, estimant qu' il s' agissait d' un véritable goujat, d' un matcho incurable et invétéré et même, par certaines attitudes qu' il manifestait, d' un faciste !... A bien regarder le film, on se demande vraiment pourquoi et où il est allé chercher tout ça !

Publié le 19 juin 2006
Capturer au cours d' une mission en Corée du Nord, parce que trahi par un des siens, l' agent James Bond 007 passe quatorze mois dans les geôles de Pyongyang. Enfin libéré grâce à un échange de prisonniers, ses supérieurs ne semblent portant pas l' acceuillir à bras ouverts. Privé de sa fameuse licence 00 (celle qui lui donne le droit de tuer en service commandé) et mis à pied en attendant une hypothétique "réaffectation", il s' échappe alors dans la nature, bien décidé à démasquer celui qui l' a trahi... Pour ce vingtième opus de la série, qui marque également le quarantième anniversaire du célèbre agent secret (c' est en 1962 qu' est sorti "James Bond contre Dr. No"), les producteurs ont, semblent-il, voulus maqués l' évenement. Les scénaristes, Robert Wade et Neal Purvis, aussi. Ainsi, l' histoire de "Meurs un autre jour" se distingue des précédentes par un élément essentiel nouveau: c' est, en effet, la première fois que James Bond est trahi par le fait d' un agent-double, et passe une si longue période enfermé aux mains de ses ennemmis, abandonné à son sort par le MI6. Pour ce qui allait être (même si lui-même ne le savait pas encore) son dernier James Bond, l' Irlandais Pierce Brosnan livre ce qui est sans-doute sa meilleur interprétation du personnage créé par Ian Fleming. Car, si James Bond reste, par certains côtés fidèle à lui-même (il est ainsi toujours aussi porté sur le sexe faible et exécute sa mission en faisant toujours autant fi des procédures), on découvre aussi ici un James Bond plus contestaire, plus rigide, cynique et désabusé envers le "système", ses supérieurs du MI6, ainsi sa véritable nature d' agent secret et ce qu' elle implique (comme dans cet échange avec M, juste après avoir été libéré: "Je connais la règle: tout agent capturé en mission est sacrifié) - ceci du fait de sa longue détention et du fait qu' il s' est retrouvé plus ou moins désavoué par M. On découvre ainsi une autre facette de l' agent 007, que l' on encore presque jamais vu dans les films préccédents - à l' exception notable de "Permis de tuer", en 1989, où Timothy Dalton, voulant venger lui-même un ami agent de la CIA, décide de passer outre aux ordres de M et se voit alors retirer son permis de tuer. Comme dans ce dernier film, c' est là que réside sans-doute le thème principal du scénario, ou, en tout cas, celui qui présente le plus d' intérêt. Le reste de l' intrigue (des Nords-Coréens qui ont conçu un sattelite ultra-sophistiqué capable de détruire l' immense champ de mine qui couvre la frontière entre les deux Corées, et permettre ainsi au Nord d' envahir le Sud) étant, certes assez captivant et réservant sa dose de suspense - et, surtout, d' action - mais ayant tout du même comme un petit air de déja vu (ça fleure bon ce que les Américains faisaient avant la fin de la Guerre Froide) - ceci d' autant qu' on avait déja vu une invention presque similaire dans "Les diamants sont éternels" en 1971. Pour ce qui est du traître en question, les producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli ont eu l' idée judicieuse de poursuivre dans la voix tracé par le précédent opus ("Le monde ne suffit pas", en 1999), à savoir confier le rôle à une femme, en l' occurence Rosamund Pike. Si celle-ci n' a pas le charisme de Sophie Marceau, elle donne pourtant une dimension assez inattendue à son personnage, le rendant remarquable au point d' éclipser presque celui qu' incarner son partenaire, Toby Stephens. Par rapport à ce fantastique duo d' amants diaboliques, Halle Berry, la James Bond Girl dans cette histoire, souffre malheureusement assez de la comparaison. Celle-ci est certes bonne actrice mais, ici, est plutôt mal assortie au rôle. Dans la peau d' un agent de la NSA, elle ne convinque qu' à moitié. Autre bonne idée des producteurs: celle d' être revenu, pour la voiture du héros, à Aston Martin (qui est, avec Lotus, la marque fétiche de 007), après avoir commis l' erreur - inexplicable et difficilement pardonnable pour un héros 100% british - de faire rouler 007 en BMW au long de trois films. Au final, même si il n' est donc pas totalement exempt de certains défauts, il faut bien reconnaître que "Meurs un autre jour" est, avec "Le monde ne suffit pas", le meilleur des James Bond réalisés avec Pierce Brosnan. Pour sa dernière apparition dans le costume de l' agent 007, Brosnan est réellement parti en beauté.

Publié le 19 juin 2006
L' une des références incontournables et des chefs d' oeuvre de la comédie française. "L' emmerdeur" est le premier film comique - en France, en tout cas - à porter un titre aussi provocant et vulgaire (même Michel Audiard, qui était pourtant un spécialiste en la matière, n' avait pas encore fait aussi fort en la matière). Il faut dire qu' à l' époque, les titres de ce genre étaient le plus souvent réservés aux films pour adultes (!) (un titre avec le mot "merde" dedans, ça faisait sans-doutre trop mauvais genre aux yeux de nombre de producteurs). En tout cas, le film, lui, est entré dans les annales, et cela dès sa sortie. Il est l' une des meilleurs illustration du talent de deux grands hommes spécialiste de la comédie: Edouard Molinaro (réalisateur, entres autres, de "La cage aux folles") et son scénariste, Francis Veber (qui, plus-tard, passera lui aussi, avec succès, à la réalisation). Le duo formé par Lino Ventura (qui avait déja officié dans d' excellentes comédies telles que "Les tontons flingueurs", "Les barbouzes" et "Ne nous fâchons pas") et Jacques Brel (aussi bon acteur que chanteur) y est tout simplement génial de drôlerie. On ne peut en effet s' empêcher de pouffer de rire à la vue d' un Lino Ventura tueur à gages qui, littéralement, se ronge les ongles et s' arrache les cheveux parce qu' un dépressif plaqué par sa femme a choisi la chambre d' hôtel voisine de la sienne pour tenter - sans succès - de suicider... Francis Veber réutilisera d' ailleurs fréquemment le nom de François Pignon, que porte Jacques Brel dans le film, pour des personnages de looser, de paumés ou d' imbéciles (vrais ou faux) - comme Pierre Richard dans "Les fugitifs", Jacques Villeret dans "Le dîner de cons", ou encore Daniel Auteuil dans "Le placard". Et il réutilisera aussi, dans des histoires différentes, le thème de la rencontre entre la brute épaisse et le dépressif avec Gérard Depardieu et Pierre Richard dix ans après dans "Les compères".

Publié le 19 juin 2006
Parmis tous les films du genre, "Daredevil" est sans-doute l' un de ceux qui a le plus déçu les plus grands afficionados des Comics américains. Ceci, sans-doute, parce que le résultat obtenu au final se situait assez en dessous de ce qu' on était en droit d' en attendre. Et si le film s' en tire, malgré tout, avec certains honneurs, ce n' est pas grâce au réalisateur, mais malgré lui. Car la mise en scène de Mark Steven Johnson n' atteint pas le degré de perfection de celles des grands spécialistes du genre tels que Sam Raimi ou Tim Burton. Le résultat souffre d' ailleurs un peu de la comparaison. Finalement, Chris Colombus (réalisateur de "Maman, j' ai raté l' avion" et des deux premiers Harry Potter), qui avait lui aussi était pressenti comme réalisateur, aurait sans-doute livrer un film au scénario un peu plus travaillé. Car le personnage de Daredevil (le jeune avocat aveugle mais dont les quatre autres sens sont plus dévellopés que chez n' importe quel être humain et qui se transforme la nuit en justicier masqué) figurait sans-doute parmis les plus originals des supers-héros et aurait pu constituer une excellente base de départ pour la construction de l' intrigue. Mais, Ben Affleck, qui donne pourtant une très grande dimensions à ce héros à double facette - avocat le jour, héros la nuit - doit, hélas, s' accomoder d' un scénario insuffisamment travaillé. En effet, celui-ci ne se montre guère innovant et se contente assez souvent d' accumuler les poncifs ou stéréotypes du genre. Et si tous les films du genre partent de la même base de départ (un jeune homme qui se retrouvent, par accident, doté d' un pouvoir surnaturel et se voit contraint de s' en accomoder dans sa vie de tous les jours et doit l' utiliser à bon escient), l' intrigue élaborée par Johnson ne se montre, sauf à de rares moments, guère consistante et est surtout un beau prétexte pour un déluge d' action et d' effets spéciaux - tous deux assez réussis, encore heureux ! Et si Ben Affleck, tout comme sa belle partenaire, Jennifer Garner, parviennent à tirer assez habilemment leur épingle du jeu et s' en tirent avec tous les honneurs, tout comme le "super-vilain", campé par le génial Michael Clarke Duncan, véritable version black de Lex Luthor, et Colin Farrell en homme qui dégaine et tire plus vite que son ombre; on peut quand même regretter que ce castig de premier choix ne se soit pas vu offrir une histoire plus élaboré et que l' on soit rester sur un simple "synopsis"" ou canevas qui ressemble un peu - beaucoup - et ce qui a déja été fait de nombreuses fois en la matière. Si les producteurs décide de lui donner une suite (et cela arrivera sans-doute assez tôt, vu que ceux-ci aime exploiter un filon au maximum), il est à espérer vivement que celle-ci bénificiera d' un scénario plus poussé et d' un réalisateur à la "patte" plus originale.

Publié le 18 juin 2006
Leslie Nielsen est devenu, depuis son rôle dans "Y a-t-il un pilote dans l' avion", en 1979, LE grand spécialiste américain de la parodie, dans ce qu' elle a de plus comique, et, surtout, de plus "débridée". Et la recette employée n' a quasiment pas changée depuis. Ceux qui ont déja vu le film précédement cité sauront donc à quoi s' en tenir: la logique et le bon sens les plus élémentaires se trouvent jetés aux orties, pour laisser place à un enchaînement ininterrompu de gags puérils, de dimensions souvent énormes (dans tous les sens du therme) à l' humour facile mais, il faut bien le reconnaître, pas toujours des plus subtiles. Ici, la moindre situation est prétexte à nous faire rire. Qu' en est-il du résultat ? Eh bien, pas trop mal. Pas mal du tout, même... Si on aime ce genre de films et qu' on est fan de Leslie Nielsen, (l' un allant souvent avec l' autre) cela va sans dire. La parodie, qu' elle soit, comme ici, de film d' espionnage ou de tout autre genre, est encore aujourd' hui considérée par beaucoup comme un "sous-genre", même si elle a de nombreux défenseurs, que ce soit parmis les gosses ou les adultes. Pourtant, comme tous les genres, celui-ci compte aussi ses "perles" ou ses incontournables. Et on peut dire qu' "Agent OO" en fait partie. De plus, comparer aux plus récentes réalisations du même genre ("Johnny English" ou "Double Zéro"), la sauce prend beaucoup et est même bien plus légère et "digèrable" qu' avec Rowan Atkinson (auquel le long métrage - excepté l' adaptation sur grand écran de Mister Bean - sied plutôt mal) ou même qu' avec Eric et Ramzi (avec lesquels on touche le fond de la médiocrité et de la - mauvaise - facilité, ou presque. Bref, ceux qui ne jure que par les comédies subtiles style Capra passeront sans-doute leur chemin. Les autres, c' est-à-dire ceux ne se montreront pas trop exigeant - sauront sans-doute se régaler et passer un très agréable moment de détente - et de four rire.

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