tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 29 juillet 2006
New York, à quelques jours seulement du nouveau millénaire. Satan revient sur terre, prend forme humaine et part à la recherche de sa "promise", qu' il doit féconder afin qu' elle lui donne le descendant qui sera destiné à assurer son règne sur la terre. Les services secrets du Vatican, si le qui-vive depuis la naissance de la fille promise à Satan, vingt ans auparavant, décident de tous faire pour empêcher ce qui signierait la fin des temps pour l' humanité... On a donc besoin d' un "super-héros" pour sauver l' humanité. Devinez à qui on fait appel ?... Schwarzie, bien évidemment. Et, dès le départ, on est quasi sûr et certain qu'' avec lui, que le Diable sera mis en échec et l' humanité sauvée - une nouvelle fois. Il est vrai que le héros de Terminator est habitué à sauvé - même quand ce n' est que symboliquement - l' Amérique et ses bons citoyens, alors vous pensez bien que six milliards d' êtres humains, pour lui, c' est n' est qu' un petit pas à franchir - presque du détail, quoi... Réalisateur à la facturre honnête, Peter Hyams (qui, pour l' anedocte, porte ici la double casquette de réalisateur et de chef-opérateur) peut parfois avoir du génie (comme dans "La nuit des juges"), mais parfois aussi péché par excès de facilité ou manque d' inspiration (ainsi, "Mort subite" avec Jean-Claude Van Damme). Et, dommage - pour lui comme pour nous -, "La fin des temps" appartient plutôt à la seconde catégorie. Et le principal défaut du film - outre un scénario pas vraiment des plus consistant et qui offre, par certains côtés un air de déja-vu - est, hélas, Arnold lui-même. Car lui avoir confié le rôle principal s' apparente, au final, à une grosse - et grossière - erreur de casting. Scharwzie est resté fidèle à lui-même - et, dans le cas présent, ce n' est pas vraiment un compliment -, témoin cette réplique qu' il lance à un prête catholique: "Entre votre foi et mon Glock 9mm, je choisis mon Glock 9mm !". Il sort la grosse artillerie et fait un carton sur les méchants - en l' occurence, les adorateurs de Satan et aussi les moines-tueurs chargés d' éliminer la promise pour éviter qu' elle ne porte l' enfant du Diable). Et voilà, c' est à peu-près tout. Quand au Diable en question, Gabriel Byrne, habitué des films fantastiques ("Stigmates", "Le vaisseau de l' angoisse",...) parvient à tirer habilement son épingle du jeu et la confrontation de son personnage - même s' il est à peine mieux travaillé - avec celui d' Arnold n' est pas à l' avantage de ce dernier. Dans le genre, même en ce qui concerne les grosses productions hollywoodiennes, on a connu des films mieux inspirés.

Publié le 29 juillet 2006
Alexandre (Vincent Perez), jeune homme assez timide et secret, est sur le point de se marier avec la belle Laure (Marine Delterme), jeune femme resplendissante et dynamique, qui semble avoir tout pour le combler. Et pourtant, Alexandre est un fiancé qui ne semble pas vraiment éperdu d' amour. Car, lui, au-delà de l' image du mariage et du couple idéal qu' il semble former avec Laure, il recherche quelque chose d' autre. Alors que prresque tous les couples se résignne, tôt ou tard, au déclin et à l' extinction de la passion au sein du couple, lui, refuse d' en envisager l' idée même. Il veut que l' amour reste comme une sorte de jeu, qu' il soit un émerveillement constant, un rêve sans fin et sans cesse réinventer et sansd compromis, exactement comme dans un conte de fées. Et la fée, ou la princesse, en question de ce conte, il est certain de l' avoir trouvé - à juste titre - en la personne de la jeune Fanfan (Sophie Marceau). Incarnation vivante de la confiance en la vie, en la permanence des sentiments, débordante de vitalité,... Elle a tout pour plaire, et correspond exactement à ses critères de la femme idéale, que ce soit au point de vue du corps et l' esprit... Ils vont alors s' aimer sans jamais vraiment se le dire, mais en devinant parfaitement les sentiments que chacun a pour l' autre... Car, pour Alexandre, le vrai amour, l' amour parfait c' est ça: pour que la passion dure toujours, il faut laisser le désir - c' est à-dire l' attirence purement physique - de côté pour ne privilégier que les sentiments qu' offrent et que créent deux âmes, deux mentalités, deux esprits que se complètent à merveille... Vision ô combien romantique, profonde, merveilleuse et idéale de l' amour. Mais aussi peut-être un brin utopique, qui fait un peu fi des - parfois, dures - réalités de la vie et qui n' est pas vraiment réalisable pour tout à chacun, hommes ou femmes, et, dans ce sens, donc, pas tout-à-fait réaliste non plus. On sent bien qu' Alexandre Jardin, lui, y croit dur comme fer et cherche à nous en convaincre et c' est justement cela qui - outre la beauté du couple formé par Sophie Marceau et Vincent Perez - fait la force du film et sa beauté. Mais, malgré tous les efforts du réalisateur et de ses comédiens, le message ne passe qu' à moitié. Reste, au demeurant, une excellente comédie et qui est peut être même l' une des meilleurs comédies romantiques de la carrière de Sophie Marceau. Elle y est brillante, tout comme son partenaire, qui semble bien partager la force de conviction du réalisateur, et c' est ce qui fait sa force. Si Alexandre Jardin à manqué sa cible, c' est de peu.

Publié le 23 juin 2006
L' un des films phares de la carrière de Tom Cruise, qui a beaucoup contribué, à l' image du pilote d' élite qu' il y incarne, à propulser l' acteur au septième ciel et devenir aujourd' hui une des stars les plus demandés et parmis les mieux côtées au box-office. Le film a d' ailleurs conservé, auprès d' une grande part du public, cette aura emblématique qu' il a acquis dès sa sortie, ceci aussi bien grâce à Tom Cruise qu' aux époustouflantes scènes d' aviation - qui sont sans-doute parmis les meilleures du genre. D' ailleurs, de nos jours - excepté les fans Tom Cruise - c' est surtout pour et grâce à cela que l' on regarde toujours ce film avec un certain plaisir. Car, dès que les avions de combat de Top Gun (nom de l' école d' aviation pour pilotes de chasse où se passent l' essentiel de l' histoire) attiressent sur la piste, l' intérêt du spectateur diminue sensiblement. Si la rivalité entre les deux meilleurs de Top Gun, incarnés par Tom Cruise et Val Kilmer, (et qui finira, à la fin, par se changer en une estime réciproque) est assez intéressante, la romance entre le beau Tom Cruise et la belle Kelly McGillis, elle, ne passionne guère et ne présente non plus guère d' intérêt. Heureusement ques les prouesses aérienners des deux "têtes brûlées" et de leur équipiers du ciel pallient aisément les points faibles de l' histoire.

Publié le 23 juin 2006
Réalisateur des très connus (et plus ou moins bon suivant les cas) "Stargate", "Independance Day", ou encore "Le patriote", Roland Emmerich est ce qu' on pourrait appeler un spécialiste du film à grand spectacle... Un grand spectacle dont l' histoire, dans certains cas (comme dans "Le patriote" ou "Independance day", laisse néanmoins s' échapper un sous-entendu que tout spectateur un tant soit peu attentif saura perçevoir et déchiffrer. Un sous-entendu, ou "message", en question qui a de quoi faire quelque peu grincer des dents chez nous autres Européens: L' Amérique protège et sauve le monde ! (et c' est aussi un peu le cas avec "Godzilla")... Evidemment, cela à de quoi mettre un tantinet en pêtard chez nos politiques et même chez l' homme de la rue - surtout par les temps qui courent !... Heureusement pour nous, on parviendra sans trop de mal à laisser ce petit côté déplaisant et à se concentrer ce qui nous intéresse le plus ici lorsque l' on regarde un film de ce genre: l' action et les effets spéciaux (le scénario, on se doute assez bien, est, comme souvent dans ces cas-là, juste assez consistant pour ménager un rythme sans temps morts). Hors, ici, on est franchement gâtés: le monstre en question est un dino quasi aussi grand que l' Empire State Building... et donc, bien évidemment, il sème une véritable terreur dès qu' il montre le bout de son museau. En l' occurence, c' est au sein de l' île de Manhattan, à New York, que cette grosse bêbête a décidé de s' installer pour y faire son nid. Et donc nous pondre plein de jolis petits monstres qui risquent bien par finir à s' emparer du monde si on ne les arrête pas. Et justement, deux hommes sont bien décidés à mettre hors d' état de nuire le gros monstre et sa couvée: un scientifique (Matthew Broderick) et un agent des Services secrets français (Jean Reno)... Directement, et ouvertement, inspiré du film japonais du même nom (au Japon, Godzilla est devenu une figure incontournable de la culture populaire, aussi bien chez les gosses que chez les adultes). La différence, c' est qu' ici, ce ne sont pas des essais nucléaires qui réveillent un monstre endormi depuis des millions d' années; mais un lézard de la Polynésie Française qui, contaminé par les essais nucléaires que la France y a mené pendant plus de trente ans, subit les effets d' une mutation et se transforme en le monstre que l' on sait... Inutile de raconter, puisqu' on la devine aisément (et de dès le début du film): le monstre finira par être vaincu et tout le monde pourra rentrer chez soi, heureux et sain et sauf ! Malgré ça, tout amateur du genre en aura pour son argent et passera un très agréable moment de suspense et d' action à suivre la poursuite du monstre à travers les rues - et aussi le sous-sol - de Manhattan. Et même si les personnages - en particulier les seconds rôles - sont un peu caricaturaux, Jean Reno et Matthew Broderick rendent leurs personnages très plaisants et même assez crédibles et convaincants. Un film qui ne sera pas vraiment à placer en tête de la filmographie des deux acteurs au point de vue qualité, mais très plaisant et passionnant quant même.

Publié le 23 juin 2006
Jackie Chan, qui est (avec Jet Li), le grand spécialiste des films d' arts martiaux, a l' art de mélanger le kung-fu et l' humour - plus ou moins bien suivant les cas -, même si le résultat n' est pas fait pour faire l' unanimité (ceux qui, en la matière, ne jure que par Bruce Lee, trouvant sans-doute que Jackie Chan qu' une pâle copie). En tout cas, il faut reconnaître qu' il sait faire des étincelles. Ainsi, le "Mr. Cool" du cinéma chinois débarque en Amérique pour seconder un flic black sur une sombre affaire, qui a pour objet l' enlèvement de la fille d' un haut diplomate chinois - ceci à quelques semaines seulement de la rétrocession de Hng-Kong à la Chine. Et pour incarner le flic black en question, Chris Tucker, qui est ici, par moment, presque aussi déjanter que son honorable collègue (il semblait d' ailleurs fait pour le rôle, quand on se souvient de son rôle de vedette de radio dans "Le cinquième élément", aux côtés de Bruce Willis). Le réalisateur, Brett Ratner, a sans-doute voulu axer l' histoire sur l' opposition, aussi bien au point de vue des méthodes que des cultures, entre le chinois et l' américain, et aussi sur la plupart des clichés que le cinéma a, epuis longtemps, véhiculé sur les uns et les autres. Si le résultat réserve bien entendu un long très appréciable d' action et d' humour, il faut tout de même avouer que celle-ci, sans tomber au ras des paquerettes, n' atteint pas pour autant des sommets. On a même souvent l' impression que Raner a, plus d' une fois, cédé à la facilité. Le duo Jackie Chan - Chris Tucker caracolle et s' en tire avec les honneurs, mais, en la matière, on déja vu plus subtil.

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