Meurs un autre Jour

Titre original: Die Another Day
Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Espionnage
  • Action
Année de production: 2002
Date de sortie: 27/11/2002
Durée: 2h10
Tout public
Synopsis : La toute nouvelle mission de James Bond démarre sur une poursuite en aéroglisseurs à travers un terrain miné de la zone démilitarisée qui sépare la Corée du Sud et la Corée du Nord - et l'action se poursuit jusqu'à la fin des crédits. De Hong Kong à Londres, en passant par Cuba, Bond parcours le monde pour démasquer un traitre et éviter une guerre aux conséquences catastrophiques. Sur sa route, Jinx et Miranda Frost, vont jouer un rôle déterminant dans cette nouvelle aventure. Sur les traces du mortel megalomaniaque Gustav Graves et de son impitoyable bras droit Zao, Bond se rend en Islande dans le repère du traitre: un palais de glace. Il va y découvrir la puissance dévastatrice d'une nouvelle arme de haute technologie. Tout s'achève par une confrontation explosive et une conclusion inoubliable - avec un retour à la case départ: la Corée.
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    6.7/10 69 votes - 72 critiques

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Avis des internautes du film Meurs un autre Jour

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Publié le 16 janvier 2007
Ce vingtième James Bond sort à un très bon moment : pour fêter les 40 ans du personnage au cinéma. Faire un vingtième 007 pour cette occasion était donc un véritable évènement. Après trois opus (dont un The World is not Enough mou du genou) moyens, les producteurs ont décidé de se lâcher, surtout qu'il s'agit de la dernière apparition du fort charismatique Pierce Brosnan dans le rôle de l'agent secret préféré de sa Majesté. Et quelle surprise ! Bond est présenté ici comme un être humain normal et vulnérable. Il se fait emprisonner, tabasser, torturer, et ressemblera à un clochard complètement crade. Ce n'est pas non plus que l'on voit James Bond faire un arrêt cardiaque. Sinon, le film multiplie les clins d'oeil aux précédents films, allant parfois jusqu'à reprendre des gadgets et des répliques. Les scènes d'action quoique parfois trop fortes, sont spectaculaires et jubilatoires. Un des meilleurs 007, qui confirme que James Bond, c'est comme les diamants : il est éternel.

Publié le 19 juin 2006
Capturer au cours d' une mission en Corée du Nord, parce que trahi par un des siens, l' agent James Bond 007 passe quatorze mois dans les geôles de Pyongyang. Enfin libéré grâce à un échange de prisonniers, ses supérieurs ne semblent portant pas l' acceuillir à bras ouverts. Privé de sa fameuse licence 00 (celle qui lui donne le droit de tuer en service commandé) et mis à pied en attendant une hypothétique "réaffectation", il s' échappe alors dans la nature, bien décidé à démasquer celui qui l' a trahi... Pour ce vingtième opus de la série, qui marque également le quarantième anniversaire du célèbre agent secret (c' est en 1962 qu' est sorti "James Bond contre Dr. No"), les producteurs ont, semblent-il, voulus maqués l' évenement. Les scénaristes, Robert Wade et Neal Purvis, aussi. Ainsi, l' histoire de "Meurs un autre jour" se distingue des précédentes par un élément essentiel nouveau: c' est, en effet, la première fois que James Bond est trahi par le fait d' un agent-double, et passe une si longue période enfermé aux mains de ses ennemmis, abandonné à son sort par le MI6. Pour ce qui allait être (même si lui-même ne le savait pas encore) son dernier James Bond, l' Irlandais Pierce Brosnan livre ce qui est sans-doute sa meilleur interprétation du personnage créé par Ian Fleming. Car, si James Bond reste, par certains côtés fidèle à lui-même (il est ainsi toujours aussi porté sur le sexe faible et exécute sa mission en faisant toujours autant fi des procédures), on découvre aussi ici un James Bond plus contestaire, plus rigide, cynique et désabusé envers le "système", ses supérieurs du MI6, ainsi sa véritable nature d' agent secret et ce qu' elle implique (comme dans cet échange avec M, juste après avoir été libéré: "Je connais la règle: tout agent capturé en mission est sacrifié) - ceci du fait de sa longue détention et du fait qu' il s' est retrouvé plus ou moins désavoué par M. On découvre ainsi une autre facette de l' agent 007, que l' on encore presque jamais vu dans les films préccédents - à l' exception notable de "Permis de tuer", en 1989, où Timothy Dalton, voulant venger lui-même un ami agent de la CIA, décide de passer outre aux ordres de M et se voit alors retirer son permis de tuer. Comme dans ce dernier film, c' est là que réside sans-doute le thème principal du scénario, ou, en tout cas, celui qui présente le plus d' intérêt. Le reste de l' intrigue (des Nords-Coréens qui ont conçu un sattelite ultra-sophistiqué capable de détruire l' immense champ de mine qui couvre la frontière entre les deux Corées, et permettre ainsi au Nord d' envahir le Sud) étant, certes assez captivant et réservant sa dose de suspense - et, surtout, d' action - mais ayant tout du même comme un petit air de déja vu (ça fleure bon ce que les Américains faisaient avant la fin de la Guerre Froide) - ceci d' autant qu' on avait déja vu une invention presque similaire dans "Les diamants sont éternels" en 1971. Pour ce qui est du traître en question, les producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli ont eu l' idée judicieuse de poursuivre dans la voix tracé par le précédent opus ("Le monde ne suffit pas", en 1999), à savoir confier le rôle à une femme, en l' occurence Rosamund Pike. Si celle-ci n' a pas le charisme de Sophie Marceau, elle donne pourtant une dimension assez inattendue à son personnage, le rendant remarquable au point d' éclipser presque celui qu' incarner son partenaire, Toby Stephens. Par rapport à ce fantastique duo d' amants diaboliques, Halle Berry, la James Bond Girl dans cette histoire, souffre malheureusement assez de la comparaison. Celle-ci est certes bonne actrice mais, ici, est plutôt mal assortie au rôle. Dans la peau d' un agent de la NSA, elle ne convinque qu' à moitié. Autre bonne idée des producteurs: celle d' être revenu, pour la voiture du héros, à Aston Martin (qui est, avec Lotus, la marque fétiche de 007), après avoir commis l' erreur - inexplicable et difficilement pardonnable pour un héros 100% british - de faire rouler 007 en BMW au long de trois films. Au final, même si il n' est donc pas totalement exempt de certains défauts, il faut bien reconnaître que "Meurs un autre jour" est, avec "Le monde ne suffit pas", le meilleur des James Bond réalisés avec Pierce Brosnan. Pour sa dernière apparition dans le costume de l' agent 007, Brosnan est réellement parti en beauté.

Publié le 9 mars 2003
Pour les inconditionnels de la série. Divertissant, nouvelles idées gadgets...

Publié le 22 février 2003
Comme chaque James Bond : fille, gadget, cascade difficile à avaler,... Mais comme meme il faut savoir qu'un James Bond est toujours comme ça faut savoir s'y attendre. Et je crois qu'on aime toujours un peu !

Publié le 17 février 2003
A chaque époque ses effets spéciaux. Les anciens James Bond n'avaient pas le choix: il fallait compenser 'les prouesses techniques' par un scénario qui tenait la route. Quand on a vu Sean Connery traverser un cours d'eau en courant sur le dos de crocodiles...franchement, c'est vraiment parce qu'on aime bien le personnage - parce que côté crédibilité: ZERO. Il faut accorder un certain nombre de concessions à James Bond sinon, on se dit 'c'est quoi ces conneries' et bien sûr le film ne vaut plus rien. La seule chose qui est dommage c'est que les cascades sont de plus en plus grosses à avaler et les concessions qui nous sont demandées de plus en plus importantes. Mais James Bond n'a jamais incarné autre chose qu'un héros, espion de son métier, bien de sa personne, collectionneur de pulpeuses créatures et qui même s'il paye parfois de sa personne réussit toujours sa mission. Si vous voulez critiquer un 007 celui avec Sophie Marceau était à chier. En comparaison, celui-ci fait un sans faute et mérite la Palme d'Or des James Bond avec Pierce Brosnan. La petite touche d'humour (qui aura peut-être échappé à quelque spectateurs mécontents) ne gâche rien, que du contraire! Un très bon James Bond que la présence d'Hally Berry ne fait que rehausser encore.

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