tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 17 septembre 2006
Un jeune avocat débutant, après avoir réussi à obtenir la relaxation de son client lors d' un important procès - un instituteur accusé de pédophilie - se voit proposé une place dans l' un des plus gros cabinets d' avocat de New York, dirigé par John Milton, personnage aussi fascinant que troublant et mystérieux... Ce que le jeune avocat ne se doute pas est que Milton n' est rien d' autre que le Diable en personne - au sens propre du terme: Satan ayant pris forme humaine !... Depuis les années 70, avec la sortie de films tels que "L' exorciste" de William Friedkin ou "La malédiction" de Richard Donner, le thème de Satan prenant forme humaine, celle d' un enfant ou d' un adulte suivant les cas, pour mieux assurer son emprise sur la terre, est l' un des thèmes de prédilection du cinéma d' horreur et du fantastique. Et, sur ce thème, il y a eu des franches réussites (comme les films de Friedkin ou de Donner)... et aussi de francs échecs (comme "La fin des temps", avec Schwarzenegger)... Heureusement, Taylor Hackford a la carrure et le talent nécessaire pour nous offrir un chef-d' oeuvre digne de ces prédecesseurs. Et le résultat est tout-à-fait à la hauteur des espérances. Ce que Peter Hyams avait tenté, et raté, avec "La fin des temps", Malnick, lui, l' a réussi haut-la-main. Mélangeant habilement le thriller et le fantastique, alternant subtilement les instants de suspens et de frissons, "L' associé du diable" est sans conteste l' un des meilleurs du genre, et mérite de figurer avec "L' exorciste" et "La malédiction" parmis les incontournables dans sa catégorie. Al Pacino, rendu célèbre par son rôle d' héritier du clan Corleone dans "Le parrain" de Coppola, y est magistrale. Et, de son côté, Keanu Reeves y est lui aussi excellent - ill avait d' ailleurs renoncé à tourné dans "Speed 2" pour pouvoir tourné dans "L' associé du diable", et il n' a pu eu à regretter son choix ! Il a d' ailleurs sans-doute trouvé là, avec la trilogie "Matrix", l' un de ses meilleurs rôles.

Publié le 17 septembre 2006
Sarah Morton, romancière à succès, femme mûre et frustrée, solitaire et plutôt asocial, ne vit quasiment que pour et part son métier d' auteur de romans policiers. Elle se voit, un jour, proposée par son éditeur de passer quelques jours en villégiature dans une propriété que celui possède dans le sud de la France. Sur place, à peine installée, elle voit débarquée à l' improviste la fille de celui-ci, Julie. Celle-ci est, tant pour ce qui est du physique et de la façon de vivre, son antithèse. Autant Sarah s' est toujours trouvée sans aucune beauté, a été - on le devine - plutôt malheureuse et déçue en amour et dans ses relations avec les autres, vivant pllutôt repliée sur elle-même. Autant Julie est belle à damnée un saint, exhubérante - à la limite du sans-gêne-, attire les garçons comme un aimant et vole de conquêtes en conquêtes, à mène sa vie à du deux cents à l' heure - brûlant presque la chandelle par les deux bouts... Evidemment, chacune étant à ce point le contraire complet de l' autre, les rapports entre les deux femmes, bien obligée de cohabiter sous le même toit, ne débutent pas sous les meilleurs auspices... Mais cette cohabitation forcée va, au final, les obliger à mieux se connaître. Et, peu à peu, progressivement, la quinquagénaire austère et frustrée et la superbe lolita vont apprendre à se comprendre et s' apprécier. Sarah réalisant que Julie incarne tout ce qu' elle aurait voulu être, ses rêves non réalisés, les occasions manquées, les choix qu' elle n' a pas osé faire. Julie, de côté, voit en Sarah la mère qu' elle aurait aimée avoir et qu' elle n' a jamais vraiment eu (la sienne est morte quand elle était encore enfant), va lui faire remettre en question sa vision, encore infantile, du monde et des autres... Ce film constitue sans-doute, à ce jour, le meilleur qu' ait réalisé François Ozon, et à offert à la jeune Ludivine Sagnier et à Charlotte Rampling, toutes deux admirables, un rôle en or. Si la fin du film n' aide pas vraiment à comprendre les tenants et aboutissants de l' histoire du film - elle le complique plutôt et la rend même quelque peu confuse -, cela n' empêche "Swimming pool" d' être un véritable petit chef d' oeuvre, et une grande réussite pour le réalisateur et ses deux interprètes.

Publié le 17 septembre 2006
Un jeune avocat débutant, après avoir réussi à obtenir la relaxation de son client lors d' un important procès - un instituteur accusé de pédophilie - se voit proposé une place dans l' un des plus gros cabinets d' avocat de New York, dirigé par John Milton, personnage aussi fascinant que troublant et mystérieux... Ce que le jeune avocat ne se doute pas est que Milton n' est rien d' autre que le Diable en personne - au sens propre du terme: Satan ayant pris forme humaine !... Depuis les années 70, avec la sortie de films tels que "L' exorciste" de William Friedkin ou "La malédiction" de Richard Donner, le thème de Satan prenant forme humaine, celle d' un enfant ou d' un adulte suivant les cas, pour mieux assurer son emprise sur la terre, est l' un des thèmes de prédilection du cinéma d' horreur et du fantastique. Et, sur ce thème, il y a eu des franches réussites (comme les films de Friedkin ou de Donner)... et aussi de francs échecs (comme "La fin des temps", avec Schwarzenegger)... Heureusement, depuis "La ballade sauvage", en 1974, la réputation de Terence Malnick est suffisamment établie et son talent suffisamment reconnu pour que l' on soit pleinement rassuré. Et le résultat est tout-à-fait à la hauteur des espérances. Ce que Peter Hyams avait tenté, et raté, avec "La fin des temps", Malnick, lui, l' a réussi haut-la-main. Mélangeant habilement le thriller et le fantastique, alternant subtilement les instants de suspens et de frissons, "L' associé du diable" est sans conteste l' un des meilleurs du genre, et mérite de figurer avec "L' exorciste" et "La malédiction" parmis les incontournables dans sa catégorie. Al Pacino, rendu célèbre par son rôle d' héritier du clan Corleone dans "Le parrain" de Coppola, y est magistrale. Et, de son côté, Keanu Reeves y est lui aussi excellent - ill avait d' ailleurs renoncé à tourné dans "Speed 2" pour pouvoir tourné dans "L' associé du diable", et il n' a pu eu à regretter son choix ! Il a d' ailleurs sans-doute trouvé là, avec la trilogie "Matrix", l' un de ses meilleurs rôles.

Publié le 17 septembre 2006
Pour sauver l' orphelinat de leur enfance menacer de destruction, deux frères musiciens, Jake et Elwood Blues, décide de reformer l' orchestre qu' il avait fondés autrefois, le blus Brothers Band, et d' organiser une série de concerts de bienfaisance... Seul problème: avec la musique, ces frères-là ont - hélas ! - un autre don: celui de s' attirer les pires ennuis... Entre deux concerts, ils devront donc échapper à la police de Chicago toute entière lancée à leurs trousses, à la bande de néo-nazis qu' ils ont jetés à l' eau, aux membres d' un groupe concurrent furieux de s' êtres faits piqués leur place de concert dans un dancing, et, enfin, à la mystérieuse jeune femme - en fait la fiancée que Jake a laissée en plan leur jour même du mariage - qui les pourchasse à coup fusil-mitrailleur, au bazooka et au lance-flammes !... Avec "Un fauteuil pour deux" et "Série noire pour une nuit blanche", c' est sans-doute le meilleur film de John Landis, et, en tout-cas, l' un des plus connus. Dan Aykroyd - acteur favori de Landis - et le regretté John Belushi - décèdé d' une overdose en 1982 - forment ici un duo d' enfer. Offrant une véritable avalanche de gags, d' actions, de poursuites et de cascades, et ne laissant pratiquement aucun tant mort, ce film musical - les séquences de Blues, notamment avec Aretha Franklin et Cab Calloway, entres autres -, mené tambour battant, est l' une des grandes réussites de la comédia américaine du début des années 80... John Landis n' a, dans la genre, jamais fait mieux - et c' est un peu dommage pour lui... Dix-huit ans plus-tard, avec "Blues brothers 2000" - avec, cette fois, John Goodman comme nouveau compagnon de Dan Aykroyd - sera réalisé en hommage à John Belushi, ainsi qu' à Cab Calloway, entretemps lui aussi décèdé.

Publié le 17 septembre 2006
C' est toujours avec le même, et immense plaisir, que l' on retrouve le fantastique, et explosif, duo de flics formés par Mel Gibson et Danny Glover. Toujours au meilleur de leur forme, tout comme semble l' être le réalisateur Richard Donner, les sergents Martin Riggs et Murdock sont de retour pour envoyer ad patres les plus dangeeux truands qui sévissent à Los Angeles. Cette fois, après des trafiquants de drogues (dans le I), des diplomates sud-africains véreux (le II) et un dangereux flic ripoux (dans le III), nos deux compères se trouvent cette fois confrontés à de dangereux (bien évidemment !) bandits de la mafia chinoise, qui se livrent à un vaste trafique de clandestins... C' est d' ailleurs alors qu' il était en pleine partie de pêche avec leur vieil ami Leo Getz, petit magouilleur invétéré, qu' un cargo chargé de ces clandestins a foncé sur leur bateau et qu' ils ont ainsi mis à jour ce trafic... Mais, pour faire tomber celui qui est à la tête du réseau, ils vont avoir du fil à retordre. Car l' homme en question manie les arts martiaux mieux que personne et est capable de tuer n' importe quel homme d' un seul coup du bras ou de la main. On retrouve ici Jet Li, en digne successeur de Bruce Lee, dans un rôle cousu main pour lui... Onze ans après le premier épisode de "L' arme fatale", l' épisode IV prouve bien que le duo Mel Gibson - Danny Glover n' a absolument rien perdu de son efficacité et de sa force, et c' est tant mieux !

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