tomurban
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- Membre depuis le 18/06/2006
- Nombre de critiques : 136
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Publié le 20 septembre 2006
Voilà un type à qui il vaut mieux ne surtout pas essayer de voler son fric ! Dans une ville où quasiment tous les gangsters travaille pour l' Organistion (entendé la Mafia), Porter, truand solitaire et farouchement indépendant, fait figure d' empêcheur de tourner en rond. C' est pourquoi, après qu' il ait dérobé, avec deux complices, le butin d' une bande de mafiosos chinois, ses deux complices - dont sa propre femme - lui pique à son tour le butin - qui se révèle d' ailleurs bien maigre - et vident leurs armes sur lui, le laissant pour mort... Mais, une fois rétabli, Porter est bien décidé à leur régler leur compte à tous les deux. Et en profiter pour faire mordre la poussière aux chefs de l' Organistion... Attention, ceux qui sont habitués au mélange d' action et d' humour bon enfant de la série "L' arme fatale" risquent d' être assez surpris: Brian Helgeland n' est pas Richard Donner. Ca ressemble plus à la trilogie des "Mad Max", ou encore aux plus thrillers urbains hyper-violents des années 70 et 80 avec Charles Bronson, style "Un justicier dans la ville" ou "Le justicier braque les dealers". Car ici, il n' y a presque humour - et, dans les rares moments où il y en a, elle est tout sauf subtile, et même pas drôle du tout. Par contre, il y a de l' action, et, surtout, beaucoup de violence. Hormis les amateurs du genre ou ceux qui y sont suffisamment habitués pour pouvoir dirger ça le mieux possible, le film, pour ceux qui ne connaissait jusque-là Mel Gibson que dans des rôles plutôt "cools", comme celui du sergent de police Martin Riggs, "Payback" est plutôt à prendre avec des pincettes. Et avec un certain détachement... Finalement, Mel Gibson aurait peut-être dû en rester à jouer le coucu casse-cou dans des films comme L' arme fatale. Car, là, on reste assez confus et mitigé devant le résultat. On préfère encore le revoir dans le rôle de Mad Max. Car, pour être tout aussi violent, George Miller avait mieux réussi son coup que Helgeland.
Publié le 20 septembre 2006
Dû, tout comme Les Trois Mousquetaires, au talent et à l' imagination du célèbre écrivain Alexandre Dumas, L' Homme au Masque de Fer tire, là aussi, son inspiration d' un fait réel. Il y eu bien, en effet, au temps de Louis XIV, un individu emprisonné à la Bastille qui, dans les registres de la prison, avait été inscrit sous son "surnom" ou pseudonyme... Quand à savoir si il portait réellement un masque de fer... Où encore, et surtout, si il s' agissait du prétendu frère jumeau du Roi... rien n' est moins sûr. Car rien n' indique, sérieusement, qu' il en ait eu un... Toujours est-il que cette histoire, cette "légende", après avoir passionnée des générations entières de lecteurs, a, à son tour, conquis l' univers du cinéma. Celui d' Hollywood d' abord, avec des adaptations qui n' ont pas toujours été très fidèle à l' auteur. Il y eu celle d' Allan Dwan, en 1929 (du cinéma muet), avec Douglas Fairbanks; et celle de James Whale (à qui l' on doit le Frankenstein avec Boris Karloff), en 1939. Pour ce qui est du cinéma français, Jean Marais, spécialiste des films de cape et d' épée, interprêta un D' Artagnan vieillissant, mais toujours charmeur, dans une adaptation réalisée par Henri Decoin en 1962. Par rapport aux versions précédentes, quand est-il de celle dûe à Randall Wallace ? Pas vraiment meilleure, mais plus mauvaise qu' une autre non plus. Si le Hoollywood d' aujourd' hui ne fait guère plus que "rafraîchir" et remettre au goût du jour une de ces bonnes vieilles recettes, cette nouvelle (on n' ose pas encore dire dernière) adaptation est arrivée à conserver une partie de la "magie" qui faisait le charme des films hollywoodiens d' antan. Avec le costume, la moustache et l' épée, Gabriel Byrne, si il n' arrive pas à faire oublier Jean Marais, fait un D' Artagnan - au prise entre sa conscience son devoir d' obéissance envers le Roi - très convainquant. Depardieu, Portos vieillisant mais croquant toujours la vie à pleines dents, même si il lui arrive de forcer un peu son jeu, sait se montrer convaincant. Quand à Leonardo Di Caprio (qui interprète le double rôle du roi et de son jumeau), on le préfère nettement dans la peau du Masque de fer - sensible, généreux et loyal - que dans celle du Roi-Soleil froid et mégaloman. Au final, par rapport à tous les films sur le même thème qui l' ont précèdés, celui-ci est sans-doute le plus noir de tous - de part les rapports et l' affrontement entre le Roi et son jumeau. Mais cela renforce le côté dramatique de l' histoire et c' est ce qui fait, en grande partie, sa force.
Publié le 20 septembre 2006
Voilà un type à qui il vaut mieux ne surtout pas essayer de piquer son fric ! Dans une ville où quasiment tous les gangsters travaille pour l' Organistion (entendé la Mafia), Porter, truand solitaire et farouchement indépendant, fait figure d' empêcheur de tourner en rond. C' est pourquoi, après qu' il ait dérobé, avec deux complices, le butin d' une bande de mafiosos chinois, ses deux complices - dont sa propre femme - lui pique à son tour le butin - qui se révèle d' ailleurs bien maigre - et vident leurs armes sur lui, le laissant pour mort... Mais, une fois rétabli, Porter est bien décidé à leur régler leur compte à tous les deux. Et en profiter pour faire mordre la poussière aux chefs de l' Organistion... Attention, ceux qui sont habitués au mélange d' action et d' humour bon enfant de la série "L' arme fatale" risquent d' être assez surpris: Brian Helgeland n' est pas Richard Donner. Ca ressemble plus à la trilogie des "Mad Max", ou encore aux thrillers urbains hyper-violents des années 70 et 80 avec Charles Bronson, style "Un justicier dans la ville" ou "Le justicier braque les dealers". Car ici, il n' y a presque humour - et, dans les rares moments où il y en a, elle est tout sauf subtile, et même pas drôle du tout. Par contre, il y a de l' action, et, surtout, beaucoup de violence. Hormis les amateurs du genre ou ceux qui y sont suffisamment habitués pour pouvoir dirger ça le mieux possible, le film, pour ceux qui ne connaissait jusque-là Mel Gibson que dans des rôles plutôt "cools", comme celui du sergent de police Martin Riggs, "Payback" est plutôt à prendre avec des pincettes. Et avec un certain détachement... Finalement, Mel Gibson aurait peut-être dû en rester à jouer le coucou casse-cou dans des films comme L' arme fatale. Car, là, on reste assez confus et mitigé devant le résultat. On préfère encore le revoir dans le rôle de Mad Max. Car, pour être tout aussi violent, George Miller avait mieux réussi son coup que Helgeland.
Publié le 19 septembre 2006
Pour oublier la perte de leur fils dans un accident de la route, un homme emmène sa femme en croisière à bord d' un voilier. Après plusieurs jours de naviguation sur une mer calme et déserte, il tombe sur un autre voilier qui semble à la dérive. C' est alors qu' un homme, arrivant de celui-ci, parvient à se hisser à bord, et prétend être le seul survivant parmis ceux qui se trouvaient à bord... Mais, en acceptant de receuillir cet inconnu, la croisière de cet homme et de sa femme va rapidement virer au cauchemar !... Thriller exhaltant et palpittant, sans-doute le plus réussi de Philip Noyce (à qui l' ont doit "Jeux de guerre" et "Danger immédiat" d' après les romans de Tom Clancy, ainsi que l' adaptation au grand écran de la série "Le saint"), avec un sujet et une trame qui n' aurait pas déplut à Hitchcock. Le thème étant inspiré d' un scénario et d' un film, tous deux inachevés, d' Orson Welles ("The deep", datant de 1973) - sauf qu' ici les protagonistes de l' histoire ont été réduits de cinq à trois. Le lieu de l' action, la mer, de l' eau à perte de vue, et aucune trace de vie humaine à part ces deux bateaux, contribue grandement au suspens du film, qui ne connaît pratiquement aucun temps mort, et à l' angoisse qui saisit le spectateur et qui ne le quitte pas. Et ce, jusqu' au dénouement final.
Publié le 19 septembre 2006
Une mère, artiste du cirque, meurt tragiquement dans un accident de voiture, laissant un jeune garçon orphelin. Celui-ci est alors confié à la garde de la soeur adoptive de cette dernière. Mais celle-ci n' accepte de s' occuper de l' enfant que contraint et forcée, n' ayant pas vraiment la fibre maternelle... C' est alors qu' une sorte de "gentil géant" moderne (en l' espèce, Gérard Depardieu) fait irruption dans la vie du jeune garçon, à travers un livre de coloriage, avec pour mission de l' aider à surmonter la mort de sa mère et à l' aider, lui et sa tutrice, à mieux se connaître et s' apprécier l' un et l' autre... Acteur français les plus côté aux U.S.A. avec Jean Reno, Depardieu joue ici dans un registre qu' il n' avait pratiquement jamais abordé jusqu' ici au pays de ses ancêtres: celui du conte de fées. Car c' est ce qu' est avant tout cette comédie destinée, on s' en serait douté, aux spectateurs en culottes courtes - ou, à la rigueur, aux grands enfants à l' âme sensible. Si ce genre, qui fut l' une des grandes spécialités du Hollywood de la belle époque, n' est pas la spécialité de Norman Jewison (réalisateur de "L' affaire Thomas Crown" avec Steve Mc Queen, ou, plus récemment, d' "Hurricane Carter" avec Denzel Washington). Et, par rapports aux films d' antan sur le même thème, ce n' est plus vraiment la même magie que jadis qui opère (moins forte, donc moins "magique" peut-être). Ce qui fait que certains - parmis les spectateurs plus âgés - n' y croiront sans-doute qu' à moitié. Mais, malgré cela, la magie, si elle a perdue de son éclat au fil des décennies, opère quand même toujours. Ceci, on le doit surtout aux talents de Depardieu, à la fois drôle et émouvant, dans le rôle de cet "ange gardien" sorti de l' esprit d' un enfant et de Whoopi Goldberg, qui sait, elle aussi rendre son personnage attachant. Quand au petit garçon en question, si, à l' époque, il n' était qu' un enfant-acteur parmis d' autres, aujourd' hui, c' est devenu une véritable star. Haley Joel Osment a eu, en effet, la chance de pouvoir jouer dans des films tels que "Le retour de la momie" ou "Intelligence artificielle", qui lui ont permis d' acquérir le statut d' acteur à part entière.
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