tomurban
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- Membre depuis le 18/06/2006
- Nombre de critiques : 136
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Publié le 8 octobre 2006
Moltès, redoutable truand, découvre que le frère du "Turc", son complice, l' a balancé aux flics. Il abbat alors le mouchard devant son frère, juste avant que les flics ne leurs tombent dessus. En prison, le truand se lie d' amitié avec l' un des gardiens, Reggio... Et puis, un beau jour, Moltès, qui a joué au lotto par l' intermédiaire de Reggio découvre qu' il a gagné le gros lot !... Quinze millions l' attendent à la sortie, ainsi que le Turc, bien décidé à lui faire la peau pour venger son frère. Moltès file alors à l' anglaise et embarque Reggio avec lui à destination de l' Afrique, où la femme de ce dernier est partie et a, sans le savoir, emporté le fameux ticket permettant de toucher le gros lot !... Voilà une aventure à la fois comique et trépidante, expressément conçue et écrite pour un trio déjanté et atypique comme celui formé ici par Gérard Lanvin, abattué aux rôles de durs (flics ou truands) au grand coeur, et à Poelvoorde, archétype du citoyen moyen parfois naïf et entêté mais débrouillard. Dans des rôles qui leur vont comme un gant, nos deux compères s' en donne à coeur joie et mènent le film sans temps mort. Ajouter, sur la route qui doit conduire nos deux aventuriers malgré eux vers la fortune prmise, un truand très déjanté, hargneux et déterminé (José Garcia, très bon lui aussi), accompagné d' un homme de main qu' on croirait être le frère jumeau de Richard Kiel, alias l' homme aux dents d' acier dans James Bond; ainsi que d' une bonne femme espagnol très soupe-au-lait (Rossy De Palma), un marchand magouilleur (Jean Benguigui) et quelques touaregs pour agrémenter le tout, et vous obtené, au final, tout ce qu' il faut pour se divertir et changer d' air tout en restant devant l' écran de votre télé. Divertissant, trépidant et comique tout à la fois. Du très bon Poelvoorde.
Publié le 8 octobre 2006
Tout le monde s' en souvient sans-doute, en 1984, le premier Terminator avait fait fureur dans les salles, et avait consacré la notoriété de deux hommes: l' acteur principal, Arnold Schwarzenegger, et son réalisateur, James Cameron. Huit ans plus-tard, la suite, toujours due à Cameron et Schwarzenegger, avait comblée au plus haut point les attentes de tous les fans du premier (et Dieu sait qu' ils sont nombreux !). Alors, évidemment, on se doute bien que l' idée d' un troisième - et "dernier" (?) - avait dû germer, presque immédiatement, dans la tête de plus d' un producteur. Les très nombreux fans ont quand même dû patienter pendant pas moins de onze ans pour que le résultat de ce troisième opus arrive enfin sur grand écran... Heureusement, l' attente n' aura pas été veine et, le moins que l' on puisse dire, est que tous les fans en ont eu pour leur argent. Ici, comme dans "Terminator 2", Schwarzie campe le cyborg garde-du-corps de John Connor, chargé de veiller sur lui et son amie, fille du général de l' armée... qui supervise la construction du Skyneth, le super-ordinateur qui va prendre le pouvoir et déclencher la guerre entre l' homme et les machines ! Et, on s' en doute évidemment, celui-ci va envoyer l' un de ses cyborgs ultra-sophistiqués pour éliminer le trio et assurer ainsi sa domination sur la terre... On croiait, après avoir vu Robert Patrick dans la peau du T1000, un cyborg en métal liquide multi-métamorphosable, que Stan Winston (grand magicien des effets spéciaux, à qui on doit, entres autres, les dinos de la trilogie Jurrassic Park) ne réussirait jamais à faire mieux sur ce point. Eh bien, si ! Winston y est parvenu ! Avec un nouveau terminator capable, lui aussi, de prendre l' apparence de n' importe quel être humain, et, qui plus est, de contrôler tout ce qui comporte un circuit électronique ! En l' espèce, c' est la très ravissante Kristinna Loken qui campe cette femme fatale cybernétique... Aux commandes de la réalisation, Cameron, accaparé par d' autres projets, à céder la barre à Sam Mostow. Mais on y pert pas du tout au change, et celui-ci se montre parfaitement digne dans la continuation de l' oeuvre de son prédécesseur... On l' aura compris, avec ce troisième Terminator, Schwarzenegger a conclu sa carrière d' acteur en beauté... avant de devenir ouverneur de Californie (comme un autre ancien acteur, un certain Ronald Reagan) et de troquer le surnom de Terminator, qui lui collait à la peau depuis près de vingt ans, contre un autre, très voisin: "Governator" !... Enfin, ce film a aussi prouvé qu' à Hollywood, on pouvait toujours obtenir un très bon résultat avec du cinéma à grand spectacle brodé sur un canevas presque aussi vieux que le cinéma de scienc-fiction lui-même. Ce qui est rassurant !
Publié le 8 octobre 2006
Un bon petit film d' aventure comme on savait si bien les faire dans les années cinquante, qui plaira aussi bien aux jeunes d' aujourd' hui qu' à ceux d' hier. Avec tout le charme, un peu désuet mais tellement plaisant, des productions hollywoodiennes du temps jadis. Burt Lancaster, en pirate au grand coeur et grand séducteur de femmes, est comme un poisson dans l' eau dans ce film où il saute, court et virevolte comme dans les comédies musicales de Gene Kelly. Dans le prologue du film, perché entre deux mâts de son navire, il annonce d' ailleurs immédiatement la couleur au spectateur: des bagarres au fil de l' épée, du charme, de l' aventure et du dépaysement garanti !
Publié le 8 octobre 2006
Dû au talent des studios Pixar (les créateurs de Toy Story), cette histoire, comme son nom l' indique, nous ramène au temps préhistoriques. A l' époque des hommes des cavernes, des mamouths, des tigres à dents de sabre et autres rhinocéros laineux et autres tatous géants. Alors que tous les animaux, pour fuir l' avancer des glaciers, migrent vers le lointain, un mamouth, lui, décide de partir au sens inverse et de rester sur place. L' animal, solitaire et pas franchement enclain à la camaraderie (un peu "ours", quoi), voit son chemin croiser la route d' un paresseux (genre de petit mamifère) qui, pris de court par la migration de ses compagnons, se retrouve livré à lui-même. Bon gré, mal gré, les deux animaux vont faire chemin ensemble. Sur leur chemin, il découvre un bébé homme, que sa mère, avant de mourir, a réussie à sauver des griffes d' un groupe de tigres à dents de sabre. Là encore, le mamouth n' accepte ce nouveau compagnon que de fort mauvaise grâce. Seulement, ils sont suivi à la trace par l' un des fauves en question, que son groupe a envoyé achever le travail... Une splendide épopée dans les décors de l' ère glaciaire, avec des animaux qui forment tous une galerie de personnages hauts en couleurs, drôles et émouvants à la fois. Et un splendide résultat que le travail des studios Pixar. L' imagerie informatique fait ici des merveilles et redynamise un genre dont les méthodes de travail avait besoin d' un certain rajeunissement... Détail le plus comique du film, un peu rongeur qui, du début à la fin du film, transporte sa dernière noisette, seule rescapée de son garde-manger, et court après lorsqu' elle lui échappe. Et qui traverse les temps et les âges (on le voit, à la fin, plusieurs milliers d' années plus-tard, émerger d' un glacier, au position figé, courant encore toujours après sa noix). C' est sans-doute lui le véritable trait d' union de toute l' histoire du film, et l' élément déclencheur (c' est lui qui provoque la chute des glaciers en voulant enfoncer sa noix dans la glace et en brisant celle-ci)... Un dessin animé qui veut largement un certain nombre de films réalisés en images réels.
Publié le 7 octobre 2006
Remake de "Garde à vue" de Claude Miller, film qui, en 1981, avait vu la confrontation à l' écran de deux géants du cinéma français: Michel Serrault et Lino Ventura. Dans cette nouvelle version, que l' on doit à Stephen Hopkins (il avait, notamment, réalisé le cinquième épisode de "Freddy"). Ici, feu Ventura est remplacé par Morgan Freeman (le flegmatique mais efficace profiler Alex Cross dans "Le collectionneur" et "Le masque de l' araignée") et Serrault, lui, par Gene Hackman... Avec les Américains, lorsqu' il s' agit des remakes, on apprit, par expérience à s' attendre au pire. Ou, le plus souvent, à un résultat qui n' est hélas qu' une pâle copie et réalisée sans aucune inovation ou imagination par rapport à l' original... Heureusement, ici, si le film ne révolutionne pas vraiment le genre, il faut bien avouer que nos voisins d' Outre-Atlantique ont su, cette fois, réussir et même soigner leur copie. La mise en scène de Stephen Hopkins n' a rien de particulièrement novateur en la matière et se contente, le plus souvent, d' être correcte, sans plus, même si le résultat s' avère néanmoins efficace et qu' il parvient à lui donner, quand il le faut, le rythme et le tonus nécessaire pour valoriser et servir l' histoire... Par rapport au film de Miller, celle-ci est exactement identique (pour rappel, un avocat illustre se voit convoqué et interroger par un policier sur une affaire concernant le meurtre de deux enfants, à laquelle le policier soupçonne l' avocat d' être étroitement mêlée...). Les deux seules différences, c' est l' introduction des flachs-backs (lorsque le flic et le suspect donnent chacun leur version des faits) qu' on a transposé le lieu de l' histoire de la banlieue d' une ville de la province française sous la neige du réveillon de Nouvel An pour l' installer sous le soleil et les palmiers des Caraïbes... Si, donc, pas rapport à son modèle, "Under suspiçions" n' apporte rien de nouveau sur ce point, en revanche, il offre, là aussi, une occasion en or d' assister à la confrontation de deux autres figures emblématiques du cinéma américain: Morgan Freeman et Gene Hackman. Et c' est justement au choix de ces deux grands acteurs, dont le talent n' est plus à faire ni à démontrer, qui permett au film de se hisser au-dessus du lot et d' éviter l' étiquette de simple remake purement commercial. Tout comme celle de Michel Serrault et de Lino Ventura, la confrontation entre ses deux personnages, chacun au caractère bien trempés, fait nâitre et maintient la tension et le suspens jusqu' au bout (même si la fin de l' histoire, pour ceux qui ont vu l' original, est connue). Dans la catégorie, ô combien riche et éclectique, du thriller ou du film à suspens, "Unden suspiçions", si il ne révolutionne pas le genre, n' en reste pas moins en très bon moment de cinéma.
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