Voici un film d'épouvante qui est loin de se prendre au sérieux. En effet, les moments de frissons, de peur ou de dégoût alternent avec les fous rires, causés par des effets visuels gros voire ratés, par le ridicule de la situation, par l'humour omniprésent. Mais finalement, au bout du compte, un bon moment de détente... N'est-ce pas l'indispensable ?

Nous sommes entraînés dans les méandres d'une grotte non répertoriée sur les cartes. C'est vous dire qu'elle réserve bien des surprises, vivantes ou non... On peut couper le film en plusieurs parties. D'abord, il y a un drame, des cauchemars, une dépression. Introduction qui n'était pas vraiment nécessaire sinon de donner un petit aperçu de ce qui nous attend et une bonne raison à la seconde partie : l'exploration, les sports extrêmes pour se changer les idées. On observe ces filles (uniquement, c'est rare !) escalader, ramper, creuser... et se faire peur. Au menu : des couloirs très étroits, d'étranges bruits, des éboulis, le vide, les crevasses. De quoi mettre le spectateur dans une ambiance assez sombre et stressante. On ne voudrait pas être à leur place. La réalisation nous pousse pourtant à ressentir une émotion assez claustrophobe. De galerie en galerie, le fantastique fait surface. Des os humains sont retrouvés, des silhouettes aperçues... Pour finalement être confronté, lors de la troisième partie, à une horde de bestioles très spéciales. Les filles devront se défendre, trouver les points faibles de leurs adversaires, tout en gérant le matériel encore en fonctionnement. C'est terrible, sanglant, dynamique, réaliste, efficace. La quatrième partie clôt le film avec un combat plus conflictuel entre les différents membres du groupe. C'est plus électrique ! Gare aux sacrifices, aux trahisons, aux vengeances, etc. Sans oublier les petits monstres assez dangereux qui rôdent toujours dans le coin. On grimpe au sommet du gore et du suspense. L'action est omniprésente. C'est un chassé croisé dans les couloirs et galeries de la grotte envahie par les ténèbres. Au final, un moment de pur bonheur pour les amateurs de frissons. Réalisation parfaite, scénario original et inédit, frousse garantie, ambiance surprenante, acteurs inconnus mais excellents... Très bon film du genre !!

Imaginez un désert vraiment très désert aux Etats-Unis. Tellement désert qu'on y a fait des essais nucléaires. Malheureusement, des gens se cachaient dans les mines. Touchés par les radiations, ils se sont vus déformés. Depuis lors, ils continuent à vivre dans les collines... - que dis-je ?? - ...à hanter les collines. C'est par cet endroit précis qu'une petite famille a décidé, presque par hasard, de faire un détour. Et là, commence la tuerie. Un à un, les membres du groupe vont se faire tuer, déchiqueter, brûler, éventrer... Jusqu'au moment où le beau fils prend son courage à deux mains et part décimer les villageois monstrueux, espérant par la même occasion récupérer son enfant. Sursauts garantis et hémoglobine à volonté, c'est un réel moment de plaisir pour les amateurs de films bien gores et bien frissonnants. On dénotera tout de même une trop longue introduction ainsi que quelques scènes parfois prévisibles. Sinon, visuellement et émotionnellement, c'est excellent ! Mention spéciale à Wes Craven (le maître du slasher) qui réalisa l'original en 1977

Vous prenez 3 jeunes qui désirent de nouvelles expériences, un réseau de voyeurisme très spécial, des scènes gores bien réalistes, vous mélangez le tout, sans grande originalité, épicé d'une pointe d'humour noir et vous obtenez "Hostel". Question scénario, mis à part le principe de "payer pour tuer", c'est rien de sensationnel, rien de surprenant, bien loin de l'intelligence de "Saw". Qu'ont-ils voulu nous montrer ? Quelle est la morale ? On pourrait croire qu'ils ont juste trouver un prétexte à leurs massacres. Il faut avouer que les scènes interdites au moins de 16 ans sont bien réalisées. Mais pas de quoi donner le moindre frisson, la moindre angoisse. Et ce début fort axé sur le sexe qui n'en finit pas. Grosse déception !

Telle une peinture d'aquarelle aux mille couleurs, "Mémoires d'une geisha" est un vrai plaisir pour les yeux. On y admire les splendides paysages et le folklore japonais, les superbes filles et leurs costumes colorés, les danses et chorégraphies envoûtantes... En effet, l'histoire suit une jeune fille qui passe d'esclave à la plus enviée des geishas, ces femmes-objets réputées pour leur savoir-vivre, leur prestance, leur maintien, leur charmante compagnie. On suit pendant tout le film un apprentissage rigoureux puis une réelle confrontation entre deux des plus grandes geishas, ce qui nous prouve à nouveau à quel point une femme jalouse peut être cruelle et détruire la réputation d'autrui. Impossible de ne pas tomber sous le charme de Zhang Ziyi, de la soutenir moralement, de vouloir sa réussite et de détester sa concurrente. A chaque mauvais coup, un sentiment de révolte nous envahi ; alors qu'à chaque fois qu'un homme la respecte, la regarde ou l'aime, on se sent fier. Une histoire classique d'une beauté inimaginable !