michelboudin
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Publié le 27 février 2006
Ils sont de retour, après 27 ans, avec plus de moyens, plus d'expérience, plus de notoriété. On les attendait impatiemment... Ca ne peut que fonctionner pour eux. On parle bien sûr de la troupe du Splendid et de leur troisième opus des Bronzés. A nouveau, ils nous ont préparé un film rythmé bourré de répliques cultes, une comédie qui prend parfois l'allure d'un thriller, voire d'un drame ou d'un film policier... Quoique, ce serait peut-être un film social ! Bref, un joli mélange. Oui, le film est réussi, oui, il attire les foules comme c'est pas possible (avant sa sortie, c'était déjà un carton), oui, c'est distrayant parce qu'on prend du plaisir à vivre cette histoire aux rythmes des humeurs de cette joyeuse bande, parce qu'on retrouve cet esprit qui leur est propre (tout le monde couche avec tout le monde, on joue à qui criera le plus fort, on casse du sucre sur le dos d'un tel, on fait plein de bêtises, on s'énerve, etc.) ou parce que c'est un rayon de soleil dans cet hiver qui n'en finit pas. Malheureusement, à part être la suite de deux films qui font monté l'audimat à chaque diffusion télévisée (au cinéma, le succès n'a pas été grandiose) et proposer un casting désormais fou, je ne comprends pas trop l'engouement que suscite celui-ci. C'est loin d'être hilarant car une fois les meilleurs gags - montrés dans la bande annonce, cela va de soi - passés, il ne reste que peu d'occasions à rire, juste à sourire. De plus, les surprises sont bien peu nombreuses. Plaisant, sans plus !
Publié le 27 février 2006
Ang Lee nous présente un drame tinté de western, aux antipodes de son "Hulk" ! Je ne pense pas avoir jamais vu un scénario traitant de l'homosexualité masculine. Outre son originalité (récompensée), l'histoire est de plus contée de manière très poétique, très jolie, sans vulgarité ni moquerie. Un film simple, sans effets visuels, juste accompagné d'une petite musique acoustique, de splendides paysages et surtout... d'acteurs qui excellent dans leur rôle. Le jeu est vrai, juste, touchant... Que de louanges pour cette production qui mérite ses Golden Globes et ses nombreuses nominations aux Oscar. On pourrait tout de même lui reprocher sa longueur et sa fin - « pas de violons quand le héros il meurt » (Renaud) - qui me semble peu émouvante malgré la tristesse de l'histoire. Malgré tout, bilan plus que positif !
Publié le 29 janvier 2006
On est loin du film à grand spectacle que nous présente habituellement Steven Spielberg. Toujours aussi sobre dans sa mise en scène et dans son montage, cette fois, les images sont présentées presque sans artifices, à la limite d'une réalisation d'auteur. Pourquoi ? Pour plus de réalisme pardi. C'est que dans ce cas-ci, un sujet réel et grave est traité, loin des aliens de « La Guerre des mondes ». Il faut du réalisme... Et sur ce point, c'est réussi, c'est gagné. Que du « plus vrai que nature ». Le problème avec ce genre d'oeuvre qui se veut historique, tel « La Chute » sur Hitler, c'est que parfois c'est un peu plat, il n'y a pas d'émotions, de sentiments, pas de rires, de larmes, de peurs, de stress... De plus, dans le souci de rester juste avec les événements, on tente de nous en montrer un maximum. Le montage nous transporte à travers l'espace et le temps sans autre précision. Où sommes-nous dans l'histoire ? Dans quel pays ? Combien de temps s'est-il passé depuis la dernière scène ? Comment se sont-ils retrouvés là ? Heureusement que l'on peut s'aider de quelques indices visuels (un enfant qui grandit, un drapeau, des décors, etc.). Le spectateur doit être sacrément attentif ou bien renseigné sur le sujet pour suivre d'un bout à l'autre les négociations, les déplacements... On nous en dit trop peu et le spectateur peut se sentir perdu. Enfin, je me suis posé des questions sur trois choix, pas mauvais nécessairement, pris par l'équipe du film. Premièrement, pourquoi montrer la prise d'otages en flash back, à travers un personnage qui n'a pas vécu le drame ? Deuxièmement, pourquoi les personnages sont-ils si difficiles à cerner ? Cette réplique était-elle ironique ? Moqueuse ? Sarcastique ? Et cet autre là est-il stressé ? Peureux ? Pourquoi celui-ci fonce-t-il dans le tas alors qu'il semblait plus réfléchi ? Difficile de s'identifier ou de s'attacher aux personnages. Est-ce volontaire ? Troisièmement, pourquoi terminer le film de cette manière ? Une réplique que je trouve inutile, insensée... Bref, critique périlleuse d'un film polémiqué. Du bon et du mauvais, mais certainement pas le meilleur de Spielberg, ni le moins bon. C'est un peu inhabituel..
Publié le 29 janvier 2006
Film qui ne défrayera pas la chronique, qui ne fera pas grimper haut le mercure du box-office, sans prétention. Western moderne décalé qui nous apprend comment braquer, un peu facilement, une banque. Décors superbes, musique sympa, humour assez visuel, quelques clichés habituels du genre... L'originalité de cette production tient surtout dans l'union des deux plus belles actrices espagnoles, duo de choc détonnant, plein de vie et susceptible à de multiples scènes coquasses et amusantes. Bon moment de détente !
Publié le 15 janvier 2006
Quoi de plus détestable que l'attente, l'inaction ?? C'est à en devenir fou. Ce film nous emmène suivre les déboires d'une bande ce copains engagés dans les Marines. Ils passeront par des moments gais, amusants, tristes, pénibles, dangereux... durant toute cette période de qui-vive. Au fur et à mesure de l'histoire, on s'attache aux personnages, on rigole de leurs bêtises, on prend plaisir à les voir respecter la discipline. Tout cela servi par de magnifiques images composées d'harmonies de couleurs et de paysages grandioses, d'angles et de plans tous réfléchis, pensés ! C'est artistiquement génial. Malheureusement, les bonnes scènes de guerre et de combats sont absentes de cette production. On les voit vivre, s'entraîner, établir des relations... mais pas se battre, rien !! A chaque fois que le ton monte, que la tension augmente, elle retombe car l'événement est soudainement stoppé ou qu'il s'avère finalement trop minime. Mais ça change des films du genre
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