juliendemangeat

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Publié le 18 septembre 2014
Très belle surprise que ce pur divertissement qui réussit son pari parce que derrière le côté parodique se cache une grosse écriture. Les personnages notamment sont tous habilement profilés. L’option prise par J.G n’est pas de faire rire à tout prix mais de laisser l’humour poindre des différents protagonistes tous un peu barrés. En dépit d’un passé lourd la causalité psychologique de leur caractère n’est jamais prise au sérieux, c’est ce qui permet les dérapages grotesques. Un jalon dans l’aventure Marvel.


Publié le 28 août 2014
Passé le temps d’adaptation aux conventions de ce film hors norme on se trouve face à une fable à la fois poétique et métaphysique, d’une beauté aussi tranquille que fascinante. L’humanité qui finit par se dégager du personnage est juste troublante. Les scènes hyper réalistes se mêlent aux scènes fantastiques avec une évidence rare (on pense à Tarkovski) pour donner à l’ensemble une profonde mélancolie doublée d’un questionnement inattendu sur la nature humaine.
Publié le 26 août 2014
Film hors norme d’une poésie rarement vue à l’écran. La prouesse du film est de mélanger la trivialité d’une crise existentielle à la légèreté d’une douce rêverie. Les deux se rencontrent dans un large sourire, juste splendide.
Publié le 21 août 2014
Après Cosmopolis Cronenberg confirme son retour au sommet avec ce Maps to the stars aussi torturé que jouissif. Sans en avoir l’air Cronenberg se livre à une sorte d’autopsie de l’Amérique, tant son regard de prime abord satirique se fait profondément analytique. Le sujet analysé (une certaine Amérique) semble malade, obsessionnel et complètement aliéné à sa réussite sociale. Ce qui frappe à la vue de Maps… ce n’est pas l’artificialité des rapports sociaux ou la perte de repère (maintes fois décrits ailleurs) mais la déshumanisation d’une classe sociale supérieure uniquement préoccupée à préserver ce qu’elle possède. Cette prison mentale est parfaitement illustrée par ses intérieurs aussi luxueux que glacés et par ces comportements mécaniques qui semblent échapper à leur personnage. On frôle constamment le surréalisme or cette comédie acerbe est bien ancrée dans le réel, cette dualité est sa grande force. Immanquable.
Publié le 1 août 2014
Le produit hollywoodien dans toute sa médiocrité ou alors serait-ce la nouvelle technique de vente de ce système perverti : pour ne pas faire de mauvais film mieux vaut ne pas faire de film du tout. Car où est le film là-dedans? Dans les personnages? Inexistants et quand ils existent c’est pour le pire (les singes sont comme les hommes, ils peuvent être gentils ou méchants mais surtout la vérité n’appartient qu’à très peu d’entre eux…). Dans le scénario ? Réduit à une suite de péripéties il ne fait que révéler la platitude de toute l’entreprise. L’enchainement des évènements est parfois tellement rapide qu’on finit par se moquer de ce qui va arriver. Dans la mise en scène? Elle s’approche du néant parce qu’on filme le néant : pas de point de vue, pas de conviction, pas d’idée (même les scènes d’actions sont bâclées). La thématique quant à elle tient du fourre-tout typique du film d’anticipation formaté. Restent les effets spéciaux. En fait on ne voit que ça. Ils permettent de donner à notre Grand César vénéré (le chef des singes) des expressions humaines qu’on n’avait encore jamais vues, chapeau les macaques!
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