pekka

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Publié le 9 mars 2012
Ah, oui, bien sûr, au final c'est l'Amour -comme facteur de désordre - qui fait et défait les destinées, si stratégiques et éclairées qu'elles soient...

Publié le 9 mars 2012
'In film nist' (quel beau titre) n'est sans doute pas fait pour le grand public, mais quelle poésie, quelle grâce dans ces non-évènements, ce non-récit, cette non-création assumée, et que de choses partagées entre les images, dans ce décor quotidien un peu figé, nonobstant la présence apprivoisée de la dictature, symbolisée de manière fulgurante par un NAC...

Publié le 9 mars 2012
Si 'TTSS' n'atteint pas la dimension du chef d'oeuvre (un poil d'application et de narcissisme - à l'instar du film de Tom Ford, aussi avec Colin Firth, mais plus glamourous -; un brin de concessions au grand public, essentiellement à la fin), il reste éblouissant pour l'esprit et le coeur: tant de qualités hautement remarquables (les cadrages et la photographie; le montage, avec cet ajout magistral du flash-back récurrent; l'interprétation, toute de retenue et de sous-entendus; l'atmosphère parfaite des décors et des costumes; etc.) restent toutefois au service du récit, énigmatique par essence mais absolument pas incompréhensible (certes, j'ai lu le roman il y a 30 ans, et je connais les faits historiques authentiques dont il était inspiré), et de sa dimension d'autant plus tragique qu'elle correspond à des réalités éternelles (recueillir le plus de renseignements sur les autres, pour en faire usage à son profit le moment venu; l'opacité des motivations humaines, complexes; la palette infinie des gris; la mécanique sociétale; etc.). Petite restriction: j'adore Alberto Iglesias, mais il eut été infiniment plus pertinent de choisir des extraits des oeuvres contemporaines (1973-1975) des deux grands compositeurs soviétique et britannique, eux-mêmes profondéments ambivalents, dont la création est le parfait reflet de l'atmosphère et des tragédies de 'TTSS', Chostakovitch et Britten. Un film d'esthète, quoi qu'il en soit.

Publié le 27 février 2012
N'ayons donc pas peur des mots : cette création d'un artiste contemporain, vidéaste notamment, est exceptionnelle à plusieurs niveaux, tant sur la forme que sur le fond. Le frère et la soeur sont les faces opposées d'une même "médaille", celle qui est la marque de l'infamie (la source de la honte) qu'on (?) leur a fait subir autrefois, et dont l'auteur ne dira rien, mais donnera tout à voir! Pour elle, l'acceptation totale et victimaire jusqu'à la soif a-vide (se remplir de tout) de mort, pour lui, le refus ab-solu et excluant, jusqu'à l'appétit dévorant de sexe sans vie. Eros et Thanatos, donc, dans toute sa crudité, en un aperçu percutant. Des corps qui tombent, en effet...

Publié le 27 février 2012
Ceux qui (j'en suis) avaient aimé 'Sideways' avec P. Giamatti (excellent), seront (aussi) un poil déçus. 'The Descendants' est certes plutôt subtil et sans aucune grandiloquence, vu le récit, mais quelque peu "mou du genou" au bilan. Clooney prend un air de chien battu, qui se refait une santé au contact de la génération de ses descendants, ce que lui et ses cousin(e)s sont aussi par ailleurs. Les choix de sa vie sont touchants mais pas assez prenants, pour convaincre complètement les critiquants. Clap.

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