hitruf
- Membre depuis le 27/08/2006
- Nombre de critiques : 112
- Page précédente
- Page suivante
- 1
- ...
- 9
- 10
- 11
- 12
- 13
- ...
- 23
Publié le 19 février 2004
Catherine BREILLAT poursuit son 'grande vilaine femme de chemin' dans l'exploration du sexe (de la femme), de son plaisir, de son refus, de ses courbures, de ses extases et de ses meurtrissures. C'est un point de vue - de Romance à l'Anatomie de l'Enfer, en passant par A ma soeur d'autres et Une vraie jeune fille - tout à fait original et cohérent, intelligent et sensible, marqué au coin de la complicité féminine et de l'innocence. Car qu'en sait-on, de ce sexe, à notre époque si libérée/débridée? que sait-on de sa dimension métaphysique? que sait-on de son bonheur et de ses surprises, surtout nous les hommes ? AH, si j'avais vu des films de Breillat ainsi que ce documentaire sur l'histoire du clitoris sorti sur ARTE il y a quelques semaines, je me serais bien mieux débrouillé avec les femmmes!
Publié le 18 février 2004
Depuis la chute de Franco, l'Espagne, et surtout l'Espagne urbaine et le cinéma espagnols ont, ou auraient, révolutionné leurs moeurs. Faut voir ! Almodovar, avant tous, a su exploiter tout à tour brillamment, audacieusement, ironiquement et avec générosité humaine les relatifs bouleversements moraux des vingt-cinq dernières années, les portant au paroxysme d'un certain fantastique. Mais la veine n'est pas intarissable, et dans 'A mi madre le gustan las mujeres', le bouchon est poussé un peu loin. Non en termes d'audace, mais en termes de non-crédibilité: on ne croit pas en ce couple entre Sofia et la jeune musicienne tchèque. Hystérie quotidienne, manque de profondeur en font une comédie sans qualité, sinon... le sauvetage de la famille. Et ça, c'est très moralement espagnol. Malheureusement, cette contradiction est mal menée par le metteur en scène. Peu convaincant, on, se croirait souvent sur un plateau de la TV espagnole dans ce qu'elle produit de pire.
Publié le 2 février 2004
Dans le genre, 'Stupeur et tremblement', D'Alain Corneau, est très supérieur. Quant au premier film de la fille de Coppola, 'Virgan Suicids', il était nettement plus fort, moins dérisoire, que celui-ci. Néanmoins, 'Lost in Translation' se laisse regarder, c'est agréable et bien trouvé, cette histoire d'américain zen égaré chez des japonais superexcités et qui trouve une amitié auprès d'un jeune américaine aussi perdue que lui. Cela étant, une jeune philosophe européenne serait un peu plus furtée dans la même situation. C'est quoi, la philo aux STATES?
Publié le 28 janvier 2004
Elémentaire. Elodie Bouchez ne manque pas de modestie d'aller s'empêter dans cette histoire. Attention: les intentions étaient bonne mais le personnage de Loa reste aussi énigmatique à la fin du film qu'au début, ce qui signifie que le film ne 'résout' rien (en terme d'avancée narrative ou d'exploration mentale). Peut-être quand même ceci: le travail à la chaîne rend plus ou moins fou, qui d'entre vous, d'entre nous le connaît ou le connaîtra pendant vingt, trente ans ? Mais même à ce niveau, rien ne transpire vraiment dans ce film assez plat.
- Page précédente
- Page suivante
- 1
- ...
- 9
- 10
- 11
- 12
- 13
- ...
- 23