hitruf

- Membre depuis le 27/08/2006
- Nombre de critiques : 112
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Publié le 26 mai 2004
J'ai vu ce film il y a un an à peu près et son souvenir me reste, comme quelque chose de vécu, loin dans mon enfance, mais qui reste très fort, là, dans le cerveau des émotions. Peut-être parce que j'ai perdu un frère 'potentiel', mort avant ma naissance, mais dont ma mère m'a beaucoup parlé. Un sujet pareil, les américains et les européens en auraient fait des tonnes, et puis ouf, parti... Ici c'est léger et grave, comme un feuille emportée par le vent d'automne, mais qui tournoie autour de l'arbre, vient et revient, légère et obnibulante tout à la fois. Dans ce film, l'absence est traitée dans l'absence, c'est assez confondant, mystérieux, soutenable quoique, à la longue...


Publié le 10 avril 2004
Je n'ai pas toujours aimé les films de Oliveira, même s'il est particulièrement apprécié par les cinéphiles. Je trouve que beaucoup de ses films sont peu accessibles, un peu obtus. En revanche, j'ai vu il y a longtemps Aniki Bobo, et je vais aller le revoir. En son temps, il fut interdit par le régime dictatorial de Salazar, parce qu'il donnait une image peu radieuse de son pays : la pauvreté. Ceci nous interpelle: aujourd'hui, certains pays sont démocratiques, d'autres à la frontière, d'autres tyraniques. Et la pauvreté a-t-elle jamais été aussi importante ? Ou aussi montrée? Et pourquoi interdirait-on encore un film pareil, puisque, dans nos réseaux multiples de commmunication (radio, télé, net...), nous sommes emportés d'un objet à l'autre, spectateurs du génocyde rwandais il y dix ans, de morts en direct en Colombie, de guerres et d'attentats quasi en temps réel. Et tout se dissout dans le tout. C'est déjà ce questionnement qui peut donner envie d'aller voir ce film. Mais aussi et surtout, son humanité, son espoir et son désespoir, le dit de la 'question sociale', ce qui embête tant les pouvoirs tyraniques et pas seulement eux. Mais ce n'est pas un film embêtant, il irradie de générosité, c'est le vécu des enfants pauvres de Porto d'il y a soixante ans. Et c'est aussi le regard d'un humaniste, opposé à l'aveuglement d'un tyran. Allez-y voir...
Publié le 10 avril 2004
C'est un bon thriller psychologique, on est pris du début à la fin, on se pose des questions sur le pourquoi et l'on trouve: cet homme était bien trop lisse
Publié le 10 avril 2004
Je n'ai pas toujours aimé les films de Oliveira, même s'il est particulièrement apprécié par les cinéphiles. Je trouve que beaucoup de ses films sont peu accessibles, un peu obtus. En revanche, j'ai vu il y a longtemps Aniki Bobo, et je vais aller le revoir. En son temps, il fut interdit par le régime dictatorial de Salazar, parce qu'il donnait une image peu radieuse de son pays : la pauvreté. Ceci nous interpelle: aujourd'hui, certains pays sont démocratiques, d'autres à la frontière, d'autres tyraniques. Et la pauvreté a-t-elle jamais été aussi importante ? Ou aussi montrée? Et pourquoi interdirait-on encore un film pareil, puisque, dans nos réseaux multiples de commmunication (radio, télé, net...), nous sommes emportés d'un objet à l'autre, spectateurs du génocyde rwandais il y dix ans, de morts en direct en Colombie, de guerres et d'attentats quasi en temps réel. Et tout se dissout dans le tout. C'est déjà ce questionnement qui peut donner envie d'aller voir ce film. Mais aussi et surtout, son humanité, son espoir et son désespoir, le dit de la 'question sociale', ce qui embête tant les pouvoirs tyraniques et pas seulement eux. Mais ce n'est pas un film embêtant, il irradie de générosité, c'est le vécu des enfants pauvres de Porto d'il y a soixante ans. Et c'est aussi le regard d'un humaniste, opposé à l'aveuglement d'un tyran. Allez-y voir...
Publié le 25 mars 2004
Film très déprimant sur la pauvreté dans le monde, qui nous guette aussi. ON n'en sort pas indemne. ON sait que vivre sur un petit nuage est falllacieux, à la sortie de ce film j'avais le sommeil maussade. C'est sobre, convaincant et ça pose la question de notre rapport au monde. Nous ne pouvons fuir et dire que cela ne nous concerne pas. Même le jeune client riche, avec son palace d'appartement est lui aussi concerné. Mais pas de la même manière. Rarement un film nous a fait mesurer la distance qui sépare des être semblables (les hommes), le dissemblable du semblable. Soit, on le savait, dan la tête, sans âme. Ici la magie du cinéma nous l'offre, quel cadeau.
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