geo

- Membre depuis le 30/05/2006
- Nombre de critiques : 86
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Publié le 11 juin 2007
Le réalisateur condense en un film tout ce qu'il aime et on comprend qu'il cherche avant tout à se faire plaisir. C'est parfois longuet: il y a des dialogues insipides, des moments presque chiants où il ne se passe rien. Néanmoins, il paraît que c'était la même chose dans le cinéma de Grindhouse, celui que Tarantino affectionne: une histoire insignifiante justifiée par quelques filles bien roulées avec une ou deux scènes hilarantes. A elle seule, la dernière demi-heure vaut tout le film. Comme toujours chez lui, il y a les réfèrences, le vivier culturel large dans lequel il puise et qu'il aimerait que l'on découvre, la musique qui est parfaite. Bref, du Tarantino à l'excès comme on l'apprécie ou comme on le déteste. Moi, j'ai choisi.


Publié le 11 juin 2007
Entre Darlène, Marlène et Charlène, j'avoue que je me suis un peu perdu. Le film est long, il grouille de noms et de détails, et je me suis dit que j'aurai dû prendre un calepin pour noter afin de m'y retrouver un peu mieux. Néanmoins, je savais en rentrant dans la salle que ce ne serait pas une partie de plaisir. J'aime les films de Fincher car ils me forcent à réfléchir, je sors de là peut-être perplexe et confus, mais jamais déçu.
Publié le 5 juin 2007
Bien sûr, je savais avant d'entrer dans la salle qu'il ne s'agissait nullement d'un biopic de Goya; bien sûr, je garde à l'esprit que les attentes que l'on a sur un film ne sont jamais totalement remplis et qu'il suffit d'un rien pour qu'elles virent à la déception, mais il n'empêche que j'ai éprouvé la plus grande difficulté à m'orienter dans la tapisserie entremêlés de fils laissée par le réalisateur. Les scènes d'humiliation et de torture, soit toutes celles qui sont liées à la fameuse "question", sont certes touchantes, néanmoins l'émotion ne vient pas du jeu des acteurs, mais bien de la cruauté des situations. Je passerai sur le motif rabattu de l'intolérance religieuse, pour ne retenir - in fine - qu'un élégant désordre qui peine à susciter empathie et intérêt. Et puis, bon, on espérait autre chose de celui qui a réalisé AMADEUS ! Cette histoire de fantômes de Goya, on comprend ce que Milos Forman veut dire (culpabilité du peintre de n'avoir pas agi pour sauver Ines, culpabilité de trop fermer les yeux sur ce qui l'entoure), pourtant, on aurait voulu plus de passion fougeuse, d'énervement et non la sensation de dériver en barque sur un placide lac de montagne en tournant la tête de droite à gauche pour admirer les changements de paysage.
Publié le 5 juin 2007
Si je vous dis qu'on en a pour son argent, ce n'est pas pour souligner la finesse du scénario ou le talent évident des interprétations en présence. Il a fallu justifier - auprès des familles notamment - le prix du ticket donc on a un film de presque 3h avec des effets spéciaux à tout va, des décors qui renvoient à un parc d'attractions et des costumes de choix. Le reste, n'est qu'une bouilli indigeste qui procure une nausée tenace. Je me demande comment vont les enfants pour s'y retrouver dans les dédales invraisemblables de cette histoire, après une heure j'ai arrêté d'essayer de comprendre et je me suis juste enfoncé dans mon siège en soupirant au temps qui passe.
Publié le 22 mai 2007
C'est une histoire juste, sans faux semblant ou tentative lourde pour nous faire tomber dans la guimauve. Ils se sont aimés, ils se sont perdus de vue, puis ils se retrouvent, sans que l'on sache tout à fait si c'est un hasard ou un coup inconsciemment arrangé. Il n'y a pas de concession ou de convention polie. "Tu es devenu gras" lui dit-elle; "ta peau est plus graineuse" lui répond-t-il plus loin en écho. Ils ont une nuit pour se reconnaître, se réapprendre et peut-être, se reconquérir.
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