Conversation(s) avec une femme
Titre original: Conversations with Other Women
Réalisateur:
Origines:
- Royaume-Uni
- États-Unis
Genres:
- Comédie
- Romance
Année de production: 2005
Date de sortie:
16/05/2007
Durée: 1h25
Synopsis :
Une homme, une femme. Leurs retrouvailles un soir de mariage. Quelques coupes de champagne et le passé refait surface...
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5.0/10 Cote de du film Conversation(s) avec une femme
Avis des internautes du film Conversation(s) avec une femme
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Publié le 11 juillet 2007
De cet admirable film intimiste il faut s’attacher beaucoup plus au fond qu’à la forme… En effet, son principal défaut tient, pour beaucoup, à l’utilisation permanente du « Split-sreen », procédé inventé par Richard Fleisher consistant à diviser l’action à l’écran en plusieurs fenêtres. Récemment, Muncih de Spielberg ou Keane de Kerrigan faisaient des incursions de ce type pour intensifier certaines scènes. Ici, il est vrai que trop d’effets, semble tuer l’effet… Au moins au départ, car cette forme de découpage, dilue l’attention du spectateur et l’empêche de se concentrer.
Mais très vitre notre côté voyeur prend le dessus, pas de façon malsaine, mais tout simplement parce que les personnalités de ce couple nous interpelle. On veut très vite en savoir plus sur eux, et détecter le vrai du faux.
Découle alors, une magnifique partition aux sonorités douces et amères d’un passé qui dévoile peu à peu que le présent n’est en fait qu’une illusion de bonheur déséquilibré par un manque de tristesse esquivant toute passion possible.
D’une cruauté infinie, l’admirable conversation qui s’instaure entre ces « vieux amants » de toujours nous envoûte. Le scénario de Gabrielle Zevin, très acéré dans ses dialogues brillants n’est pas sans nous évoquer Harold Pinter, maître en la matière.
Le choix et le jeu des acteurs viennent étayer avec force cette histoire. Aaron Eckhart, dont la filmographie jusqu’à présent n’a laissé que peu de trace, est très juste en quadra vieux beau un peu largué. Quant à Helena Bonham Carter, on l’a rarement vue aussi investie et si belle. Elle couvre le film d’une aura unique, lui conférant une dimension nostalgique, vénéneuse et bouleversante.
Publié le 4 juin 2007
Alors là, quelque chose a du m'échapper... je ne me suis plus ennuyée au cinéma depuis aussi longtemps.
J'ai failli sortir tellement ce film était nul. Une façon de filmer à donner la nausée et désolée charles mais je n'ai pas trouvé du tout que les acteurs étaient bons.
A déconseiller, histoire sans intérêt, dialogues creux. Le peu de cote que je donne je le donne à la scène de l'ascenseur
Publié le 29 mai 2007
Voilà un film ambitieux qui ne tient qu'à moitié ses ambitions. Une rencontre entre un homme et une femme mûrs lors d'un mariage. Un huis clos pratiquement dépourvu de mouvement et de décors sinon ceux d'un hôtel anonyme. Un réalisme carré (psychologie, pas visuel). Un écran partagé pour couronner le tout. Tout repose sur l'intrigue, et les deux personnages. Heureusement, les deux acteurs principaux sont fort bons (Bonham Carter est même franchement merveilleuse). Malheureusement, l'intrigue, elle, a des hoquets, elle hésite. De plus, les dialogues ne sont pas à la hauteur d'un projet pareil. On reste partagé, mais à voir pour le spectacle inhabituel.
Publié le 22 mai 2007
C'est une histoire juste, sans faux semblant ou tentative lourde pour nous faire tomber dans la guimauve. Ils se sont aimés, ils se sont perdus de vue, puis ils se retrouvent, sans que l'on sache tout à fait si c'est un hasard ou un coup inconsciemment arrangé. Il n'y a pas de concession ou de convention polie. "Tu es devenu gras" lui dit-elle; "ta peau est plus graineuse" lui répond-t-il plus loin en écho. Ils ont une nuit pour se reconnaître, se réapprendre et peut-être, se reconquérir.
- 1
Marylyn