tomurban

tomurban
  • Membre depuis le 18/06/2006
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Publié le 22 juin 2006
Après Goldeneye, l' élégant et athlétique Pierce Brosnan reprend, ici pour la deuxième fois, du service dans le complet de l' agent 007. Un complet qui a dû être, inconsciemment, fait pour lui; car, parmis tous ceux qui l' ont précèdés dans le rôle, il est sans-doute celui qui allie le mieux "élégance et sportivité". Ou, pour un exemple concret, l' alliance idéale entre le flegme british de Patrick McNee dans "Chapeau melon et bottes de cuir" à au charisme des menbres de l' équipe de "Mission impossible". Brosnan est sans-doute, physiquement parlant, le meilleur James Bond (avec Roger Moore) que l' on ait eu depuis Sean Connery... Ici, 007 se retrouve au prise avec un ennemi sans-doute parmis les mégalomans qu' il ait jamais affronté: l' excentrique, calculateur et implacable magnat des médias Elliot Carver (Jonathan Pryce, magnifique de machiavélisme et de roublardise). Véritable "Deus ex machina" du monde de l' information, celui-ci a pratiquement conquis un quasi monopole sur la presse, la télévision et la radio partout dans le monde. Il ne lui reste plus qu' une seule épine au pied: la Chine, qui continue à lui refuser obstinément le droit d' émettre sur ses canaux. De plus, Carver rêve d' un nouveau (et énième) gros titre pour faire exploser, une nouvelle fois, les ventes et l' audimat. Il décide alors de faire d' une pierre deux coups et, avec des complicités au sein de l' état-major de l' armée chinoise, de déclencher un conflit armé entre la Chine et la Grande-Bretagne... Mais les services secrets britanniques se doutent que Carver se prépare à jouer à nouveau un des mauvais tours dont il a le secret... Et Bond va, bien entendu, se faufiller à l' intérieur de ce beau mécanisme et en gripper les rouages... Le résultat est très bien filmé, doté d' un rythme quasiment sans temp mort et ne laissant aucun répit au spectateur pour souffler. Mais il faut néanmoins avouer que, par rapport à Goldeneye, ou aux James Bond du temps de Roger Moore, le scénario laisse parfois à peu à désirer. Le canevas de départ était pourtrant très bon, et l' idée de prendre un mania des médias pour en faire l' ennemi à abattre également (une manière originale de dénoncer le pouvoir sans cesse grandissant des médias et de l' influence - parfois néfaste - qu' ils exercent sur beaucoup d' entres-nous). Mais l' intrigue proprement est un peu trop souvent laissée de côté au profit des scènes d' actions, avec utilisation de gadgets à profusion (le point d' orgue sur ce point étant la BMW sur-équipée en la matière), et tirs et explosions diverses en (sur)abondance. Heureusement, avec "Le monde ne suffit pas", deux ans plus-tard, la tendance sera un peu renversée et les scénaristes et les producteurs sauront trouver le juste-millieu.

Publié le 20 juin 2006
L' un des classiques du film fantastique, mélangeant habilement science-fiction et comédie dramatique, le film a été un succès - mérité - dès sa sortie et devenu aujourd' hui, à juste titre, l' un des références incontournables dans ce domaine. Il a éalement consacré le talent d' un jeune acteur au talent prometteur: Michael J. Fox. Et a aussi permit à une certaine automobile d' accéder au panthéon des icônes du septième art: la DeLorean (qui a, soit dit en passant, été à l' origine, en 1982, d' un des plus grands scandales financiers dans le domaine automobile). Il faut dire que cette voiture aux portes s' ouvrant comme des ailes de papillon et à la carrosserie à lignes très futuriste (pour les années 80) faite en acier inoxydable semblait - après coup - toute désigner pour servir de machine à voyager dans le temps. Et ainsi emmener notre jeune héros dans les années 50... Mais, au delà de la simple comédie fantastique, le film pose aussi une question essentielle: si l' homme avait un jour le pouvoir de voyager dans le passé - ou le futur - aurait-il le droit de modifier, ne serait-ce que légerment, le cours de l' histoire - sachant que les conséquences pour l' humanité en général serait proprement inestimables et incalculables ?

Publié le 20 juin 2006
Treizième opus de la série et avant-dernier avec Roger Moore. Ici, l' agent 007 doit démêler un sombre complot orchestré par un général russe paranoïaque et qui vise à permettre à l' Armée Rouge le passage du rideau de fer et la conquête des pays de l' ouest. Et pour mettre cette machine de guerre en puissance hors d' état de nuire, Bond doit d' abord mettre à jour les agissements et les magouilles de l' autre protagoniste principal de cette machination, l' aristocratique prince Kemal Khan. Et c' est une femme, l' associée de Khan, repondant au nom envoûtant d' Octopussy (octopuss est le therme grec pour désigner une pieuvre) qui l' aidera à mener sa mission à bien... Pour incarner cette femme aussi riche que ravissante, le producteur Broccoli à décider - ce qui c' est révèler un choix judicieux - de faire appel à une actrice qui avait déja eu l' occasion de jouer les James Bond Girls aux côtés du même Roger Moore: la suédoise Maud Adams (c' est elle qui, dans "L' homme au pistolet d' or", en 1974, disputait la vedette féminine à une autre suédoise, Briit Ekland). Et pour incarner l' aristocrate sans scrupules, le Louis Jourdan. Un choix qui peut surprendre de prime abord, et qui, aujourd' hui encore, ne fait pas l' unanimité. Pourtant, si l' acteur français n' a pas la carrure de Donald Pleasance, de Charles Gray ou même de Curd Jurgens, son côté "gentleman du crime" et le côté "cruauté (très) raffinée" le rapproche plus des méchants incarnés par Gert Froebe, Adolfo Celi ou encore Christopher Lee, ce qui n' est pas pour déplaîre. Ici, contrairement à ce qui sera le cas avec l' arrivée de Pierce Brosnan, les gadgets sont mis un peu de côté au profit de l' histoire proprement dite et de l' intrigue, ce qui n' est pas un défaut, au contraire même. Le film fait d' ailleurs partie, avec "Rien que pour vos yeux" et "Dangereusement vôtre", des meilleurs films de la série avec Roger Moore dans le rôle de l' agent 007.

Publié le 19 juin 2006
Parmis tous les films du genre, "Daredevil" est sans-doute l' un de ceux qui a le plus déçu les plus grands afficionados des Comics américains. Ceci, sans-doute, parce que le résultat obtenu au final se situait assez en dessous de ce qu' on était en droit d' en attendre. Et si le film s' en tire, malgré tout, avec certains honneurs, ce n' est pas grâce au réalisateur, mais malgré lui. Car la mise en scène de Mark Steven Johnson n' atteint pas le degré de perfection de celles des grands spécialistes du genre tels que Sam Raimi ou Tim Burton. Le résultat souffre d' ailleurs un peu de la comparaison. Finalement, Chris Colombus (réalisateur de "Maman, j' ai raté l' avion" et des deux premiers Harry Potter), qui avait lui aussi était pressenti comme réalisateur, aurait sans-doute livrer un film au scénario un peu plus travaillé. Car le personnage de Daredevil (le jeune avocat aveugle mais dont les quatre autres sens sont plus dévellopés que chez n' importe quel être humain et qui se transforme la nuit en justicier masqué) figurait sans-doute parmis les plus originals des supers-héros et aurait pu constituer une excellente base de départ pour la construction de l' intrigue. Mais, Ben Affleck, qui donne pourtant une très grande dimensions à ce héros à double facette - avocat le jour, héros la nuit - doit, hélas, s' accomoder d' un scénario insuffisamment travaillé. En effet, celui-ci ne se montre guère innovant et se contente assez souvent d' accumuler les poncifs ou stéréotypes du genre. Et si tous les films du genre partent de la même base de départ (un jeune homme qui se retrouvent, par accident, doté d' un pouvoir surnaturel et se voit contraint de s' en accomoder dans sa vie de tous les jours et doit l' utiliser à bon escient), l' intrigue élaborée par Johnson ne se montre, sauf à de rares moments, guère consistante et est surtout un beau prétexte pour un déluge d' action et d' effets spéciaux - tous deux assez réussis, encore heureux ! Et si Ben Affleck, tout comme sa belle partenaire, Jennifer Garner, parviennent à tirer assez habilemment leur épingle du jeu et s' en tirent avec tous les honneurs, tout comme le "super-vilain", campé par le génial Michael Clarke Duncan, véritable version black de Lex Luthor, et Colin Farrell en homme qui dégaine et tire plus vite que son ombre; on peut quand même regretter que ce castig de premier choix ne se soit pas vu offrir une histoire plus élaboré et que l' on soit rester sur un simple "synopsis"" ou canevas qui ressemble un peu - beaucoup - et ce qui a déja été fait de nombreuses fois en la matière. Si les producteurs décide de lui donner une suite (et cela arrivera sans-doute assez tôt, vu que ceux-ci aime exploiter un filon au maximum), il est à espérer vivement que celle-ci bénificiera d' un scénario plus poussé et d' un réalisateur à la "patte" plus originale.

Publié le 19 juin 2006
L' une des références incontournables et des chefs d' oeuvre de la comédie française. "L' emmerdeur" est le premier film comique - en France, en tout cas - à porter un titre aussi provocant et vulgaire (même Michel Audiard, qui était pourtant un spécialiste en la matière, n' avait pas encore fait aussi fort en la matière). Il faut dire qu' à l' époque, les titres de ce genre étaient le plus souvent réservés aux films pour adultes (!) (un titre avec le mot "merde" dedans, ça faisait sans-doutre trop mauvais genre aux yeux de nombre de producteurs). En tout cas, le film, lui, est entré dans les annales, et cela dès sa sortie. Il est l' une des meilleurs illustration du talent de deux grands hommes spécialiste de la comédie: Edouard Molinaro (réalisateur, entres autres, de "La cage aux folles") et son scénariste, Francis Veber (qui, plus-tard, passera lui aussi, avec succès, à la réalisation). Le duo formé par Lino Ventura (qui avait déja officié dans d' excellentes comédies telles que "Les tontons flingueurs", "Les barbouzes" et "Ne nous fâchons pas") et Jacques Brel (aussi bon acteur que chanteur) y est tout simplement génial de drôlerie. On ne peut en effet s' empêcher de pouffer de rire à la vue d' un Lino Ventura tueur à gages qui, littéralement, se ronge les ongles et s' arrache les cheveux parce qu' un dépressif plaqué par sa femme a choisi la chambre d' hôtel voisine de la sienne pour tenter - sans succès - de suicider... Francis Veber réutilisera d' ailleurs fréquemment le nom de François Pignon, que porte Jacques Brel dans le film, pour des personnages de looser, de paumés ou d' imbéciles (vrais ou faux) - comme Pierre Richard dans "Les fugitifs", Jacques Villeret dans "Le dîner de cons", ou encore Daniel Auteuil dans "Le placard". Et il réutilisera aussi, dans des histoires différentes, le thème de la rencontre entre la brute épaisse et le dépressif avec Gérard Depardieu et Pierre Richard dix ans après dans "Les compères".

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