Demain ne meurt jamais

Titre original: Tomorrow never dies
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Espionnage
  • Action
Public: Tout public
Année de production: 1997
Date de sortie: 17/12/1997
Durée: 1h55
Synopsis : Quand un seul homme contrôle un quotidien 'Tomorrow' tiré à 100 millions d'exemplaires et une chaine de télévision diffusée à travers le monde entier. Quand le pouvoir médiatique devient une arme mortelle. Quand l'information n'est plus que mensonges et distorsions, le cours de l'Histoire peut s'en trouver bouleversé, et l'avenir de l'humanité gravement compromis...
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    7.0/10 3 votes - 2 critiques

Avis des internautesdu film Demain ne meurt jamais

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Publié le 16 janvier 2007
Deux ans après un GoldenEye regardable mais sans être un véritable bon James Bond, l'agent secret préféré du monde revient sur nos écrans dans une nouvelle aventure assez trépidante. Cette fois-ci, il a affaire à un magnat de la presse qui possède aussi sa propre chaîne de médias qui a pour but de déclencher une guerre entre Britanniques et Chinois afin de faire grimper l'audimat. Voilà ce qui confirme une fois de plus que les scénaristes cherchent des méchants de plus en plus originaux afin de ne pas tomber dans le pur classisisme (c'est vrai que le SPECTRE, Blofeld ou les méchants Russes, c'est du passé). Malgré ce rôle original, la trame du récit est on ne peut plus classique. Pré-générique dans lequel Bond fait tout exploser, informations sur le bad guy par M, infiltration de 007 à la soirée de gala de ce dernier, drague, sexe et sauvetage in extremis. En gros, tous les ingrédients d'un James Bond sont là, c'est fort prévisible mais niveau spectacle, on en a pour son argent. DEMAIN NE MEURT JAMAIS est donc un très bon film d'action divertissant (tout est basé là-dessus), mais n'est pas un vrai James Bond.

Publié le 22 juin 2006
Après Goldeneye, l' élégant et athlétique Pierce Brosnan reprend, ici pour la deuxième fois, du service dans le complet de l' agent 007. Un complet qui a dû être, inconsciemment, fait pour lui; car, parmis tous ceux qui l' ont précèdés dans le rôle, il est sans-doute celui qui allie le mieux "élégance et sportivité". Ou, pour un exemple concret, l' alliance idéale entre le flegme british de Patrick McNee dans "Chapeau melon et bottes de cuir" à au charisme des menbres de l' équipe de "Mission impossible". Brosnan est sans-doute, physiquement parlant, le meilleur James Bond (avec Roger Moore) que l' on ait eu depuis Sean Connery... Ici, 007 se retrouve au prise avec un ennemi sans-doute parmis les mégalomans qu' il ait jamais affronté: l' excentrique, calculateur et implacable magnat des médias Elliot Carver (Jonathan Pryce, magnifique de machiavélisme et de roublardise). Véritable "Deus ex machina" du monde de l' information, celui-ci a pratiquement conquis un quasi monopole sur la presse, la télévision et la radio partout dans le monde. Il ne lui reste plus qu' une seule épine au pied: la Chine, qui continue à lui refuser obstinément le droit d' émettre sur ses canaux. De plus, Carver rêve d' un nouveau (et énième) gros titre pour faire exploser, une nouvelle fois, les ventes et l' audimat. Il décide alors de faire d' une pierre deux coups et, avec des complicités au sein de l' état-major de l' armée chinoise, de déclencher un conflit armé entre la Chine et la Grande-Bretagne... Mais les services secrets britanniques se doutent que Carver se prépare à jouer à nouveau un des mauvais tours dont il a le secret... Et Bond va, bien entendu, se faufiller à l' intérieur de ce beau mécanisme et en gripper les rouages... Le résultat est très bien filmé, doté d' un rythme quasiment sans temp mort et ne laissant aucun répit au spectateur pour souffler. Mais il faut néanmoins avouer que, par rapport à Goldeneye, ou aux James Bond du temps de Roger Moore, le scénario laisse parfois à peu à désirer. Le canevas de départ était pourtrant très bon, et l' idée de prendre un mania des médias pour en faire l' ennemi à abattre également (une manière originale de dénoncer le pouvoir sans cesse grandissant des médias et de l' influence - parfois néfaste - qu' ils exercent sur beaucoup d' entres-nous). Mais l' intrigue proprement est un peu trop souvent laissée de côté au profit des scènes d' actions, avec utilisation de gadgets à profusion (le point d' orgue sur ce point étant la BMW sur-équipée en la matière), et tirs et explosions diverses en (sur)abondance. Heureusement, avec "Le monde ne suffit pas", deux ans plus-tard, la tendance sera un peu renversée et les scénaristes et les producteurs sauront trouver le juste-millieu.
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