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Publié le 26 mars 2014
Christophe Gans revisite avec virtuosité le texte original de Madame de Villeneuve, datant de 1740 : alliant le conte à la mythologie, le réalisateur explore ses différentes facettes en abordant la déchéance sociale de la famille suite à la faillite du père, l’origine de la métamorphose du prince en bête, une certaine violence faite de bestialité dans les rapports hommes-femmes et la transformation de Belle en une jeune femme qui, en assumant ses choix, découvre l’amour rédempteur et révélateur de sa féminité. Les décors époustouflants et les effets spéciaux n’étouffent jamais le côté magique et intemporel de ce conte de fée romantique où l’amour triomphe en offrant une deuxième chance à celui qui avait péché par excès de vanité.

Publié le 26 mars 2014
Un film transgenre, entre documentaire et fiction, au cœur de la ville de Kinshasa et plus particulièrement le grand marché de la ville. Violence, pollution, pauvreté, désordre et corruption. Et des milliers d’enfants livrés à eux-mêmes, ces enfants-sorciers rejetés par leur famille et se retrouvant à la rue. Le réalisateur n’a pas voulu jouer la carte du misérabilisme mais au contraire montrer à quel point une certaine fureur de vivre faites de rires, de musiques, d’énergies et de débrouillardises en tous genres persistent envers et contre tout. Un film plein de bruits (au point où cela peut en devenir lassant), de couleurs, de mouvements. Des scènes cocasses et de l’humour à revendre. Mais j’en suis ressortie déprimée malgré toutes les bonnes intentions du réalisateur, ayant bien du mal à me détacher de toute cette souffrance sous-jacente. Ce n’est pas de la vie mais de la survie. Kinshasa Kids est le deuxième long-métrage du réalisateur belge Marc-Henri Wajnberg.

Publié le 26 mars 2014
Alexander Payne est un véritable équilibriste : entre rire et mélancolie, ce film doux-amer conjugue l'art du portrait de famille de l'Amérique profonde du Midwest aux paysages isolés du Nebraska. Nostalgie, non-dits, silences évocateurs et touches humoristiques qui frôlent parfois le burlesque, Nebraska d'Alexander Payne arrive à nous toucher petit à petit, en prenant son temps. Du bon cinéma.

Publié le 26 mars 2014
Une mise en scène millimétrée, une direction d’acteur impeccable, des dialogues ciselés, une critique de la société bien pensante et un regard acerbe sur le fonctionnement de la justice. Une vérité bien difficile à cerner dans tous les cas, tant la réalité se teinte de toutes les nuances possibles. Un film très maîtrisé dans lequel rien n’est laissé au hasard, et qui à défaut de nous faire vibrer, retient notre attention tout le long. Et une réplique parfaite à la fin de Dominique (Brigitte Bardot), résumant parfaitement ce que fut ce couple passionnel. Un des meilleurs rôles de BB.

Publié le 26 mars 2014
Ce film est un régal : drôle et mélancolique à la fois, inventif, nostalgique, baroque, absurde et nostalgique. J’ai trouvé les personnages très proches de la bande dessinée, assez caricaturaux donc mais le réalisateur leur donne une réelle épaisseur et les acteurs une telle incarnation que tout passe, même les scènes les plus burlesques. On en prend plein les yeux, on ne s’ennuie pas une seconde et on déguste chaque instant. J'avoue être une grande fan du cinéma de Wes Anderson et j'ai totalement succombé, une fois de plus.

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