hitruf

Ivan Guillaume
  • Membre depuis le 27/08/2006
  • Nombre de critiques : 112
Publié le 25 décembre 2004
Aux fans de "Place Royale", "Gala" et autres "Voici..".. Pas ma tasse de thé. L'une des plus belles conneries aujoud'hui sur les écrans (j'ai été obligé de la voir)

Publié le 15 décembre 2004
Banal, bavard, cousu de fils cassés: Poelvoorde a eu la chance et le talent - à l'époque - de jouer dans un ovni, "C'est arrivé près de chez vous". Depuis, il joue de plus en plus à ressembler à Poelvoorde, cabotinage garanti. Mais qui lui en voudrait, ça rapporte, et en ces temps difficiles, comme disait Léo (Ferre), c'est déjà ça de pris. Alors, mettons ce navet au compte du premier responsable, le réalisateur (comment i s'appelle encore? ).

Publié le 12 décembre 2004
Gianni Amelio excelle dans l'exploration des sentiments et de l'affection, familiale au sens strict("Mon frère" et "Les Clefs de la Maison") ou large ("le Voleur d'Enfants"). Ce film est l'oeuvre d'un cinéaste aujourd'hui confirmé. Ici, la rencontre d'un adolescent handicapé, affectueux et coquin, dont le monde bien à lui bouleverse un père longtemps absent. Le cinéma italien respire, et commence à sortir de sa léthargie sociale-chrétienne puis berlusconienne. Ouf! A noter l'excellente chanson finale "Tu palabra".

Publié le 12 décembre 2004
Un des chefs d'oeuvre de ces dernières années, et qui marquera sans doute l'histoire du cinéma, comme "Jeux interdits", auquel il me fait penser. Les trois thèmes fondamentaux de la vie - l'amour/le désamour, l'argent/le manque et la mort - y sont traités selon des harmoniques orientales que l'on connaît bien: finesse, sobriété, délicatesse. Hirokazu Kore-Eda, déjà réalisateur du remarquable conte philosophique "After Life", a été touché par la grâce. L'obstination des enfants abandonnés, soumis à la règle mais créatifs en situation extrême, nécessitait sans doute cette longueur inhabituelle, afin de signifier davantage la longueur de la "captivité". A revoir, déjà, je m'y apprête.

Publié le 12 décembre 2004
Bien ficelé, noir (comme polar), du mauvais goût, une vitrine de vedettes (excellents Dussolier et Auteuil) et surtout un bon matraquage médiatique! La preuve ? Le nombre de spectateurs et de critiques Cinébel, alors que Nobody Knows, cent fois supérieur (et différent), ou, sur le même thème, Infernal Affairs, sont à peine vus: spectateurs matraqués, le travail vous réclame puis la réclame vous travaille, non ? Ah, oui, 36 Quai des Orfèvre, j'oubliais déjà: Cet imbroglio blafard se prend les pieds dans ce qu'il voudrait (peut-être) dénoncer. Au final un certain écoeurement comme dans l'autre superproduction française du moment "Un long dimanche ».

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