hitruf

Ivan Guillaume
  • Membre depuis le 27/08/2006
  • Nombre de critiques : 112
Publié le 26 juillet 2005
L'essentiel a été dit par les deux spectateurs précédents, sauf que le film vaut d'être vu en entier, est politiquement "palpitant" et révèle comment un des pays parmi les plus riches et les plus cultivés d'Amérique du Sud (et du monde) est tombé en faillite par l'asservissement de politiciens véreux au néo-capitalisme le plus développé, le Chili ayant à cet égard joué les protagonistes, sous la botte américaine. Quant au principe de la braderie, il suffit de sous-évaluer la valeur des entreprises, de leurs capitaux et de leurs richesses pour vendre à bas prix au tout-venant impérialiste. Ce qui est exemplaire c'est que, comme dans le Cauchemar de Darwin - et malgré les élan tiers-mondistes de Chirac et consort, ce sont des entreprises principalement européennes, françaises et espagnoles , qui ont profité de cette braderie. Et depuis que Suez-Vivendi s'est approprié la distribution de l'eau (jadis publique), 20% de la population de l'Argentine ne dispose plus d'eau potable...

Publié le 2 mai 2005
je ne comprends pas que la talentueuse et intelligente Isabelle Huppert, de même que Dustin Hofman, se soit fourvoyés dans ce film dont le ridicule et l'insignifiance atteignent un niveau rarement atteint

Publié le 11 avril 2005
Le sexe est un ça profond, qui vogue entre grâce et perversité, amour et haine. Les délices de la chose peuvent être obscurcis par des mots inappropriés, anéantis par des fantasmes destructeurs, embellis par des rêves immortels. Ce film va du ravissement au désenchantement, le désir transcende la vérité et le mensonge, le sexe dirige le monde, par delà le bien et le mal. Rarement film l'aura si bien dit.

Publié le 11 avril 2005
Filmage classique, récit bien construit, excellent Don Cheadle, à propos d'un génocide qui s'est déroulé il y a dix ans, devant les yeux du monde, par petit écran interposé. IL suscite la rage du spectateur engagé devant le désangagement de l'Occident. But atteint. Saurons-nous jamais assez que nous vivons dans un monde écoeurant, où, pour beaucoup de puissants, le seul problème que pose l'Afrique est qu'elle soit encore peuplée d'habitants ?

Publié le 3 février 2005
Bien léché, bien lissé, comme un beau livre papier glacé, sans intérêt notoire, sinon le budget publicitaire, dix fois, cent fois (?) supérieur au budget total d'un petit film comme "Près du sol", déjà disparu des écrans, vu il y a trois jours à l'Aventure - j'étais seul spectateur - et qui m'a lui, autrement touché. Allez peuple hollywoodophile, courrez après les grosses carottes !

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