crissou

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Publié le 2 janvier 2008
Réalisateur de publicités, Cristian Mungiu signe son premier film Occident en 2002. Il participe en 2005 à Lost And Found, film à sketches. En 2007, il revient avec 4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours et remporte la Palme d'Or à Cannes, une 1ère pour le cinéma roumain.
Sous les apparences d'un thriller où la tension ne fait qu'augmenter de minute en minute et où le spectateur se demande à tout moment quand est-ce que le film va basculer dans l'horreur, Cristian Mungiu
balance un film dramatique de haute volée. Dès la première scène, 4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours nous happe pour nous scotcher à ses deux jeunes femmes pour nous relâcher qu'à la dernière image.
Grâce à une direction d'actrices parfaite et une mise en scène minutieuse qui impose son point de vue, le spectateur ne peut que ressentir cette tension et cette peur qui collent à la peau de ces deux personnages. Ce sentiment est si fort que l'on est persuadé que le film va basculer dans une spirale négative insoutenable et violente, mais sans jamais savoir à quel moment cela va se produire.
Cristian Mungiu nous offre un des plus beaux films de 2007 malgré la noirceur de son sujet. 4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours est une parfaite leçon de cinéma où un bref fait divers est transformé en une véritable petite bombe de tension et de nervosité. Le film, porté par un magnifique duo d'actrices, ne laissera certainement pas les spectateurs indemnes à la sortie des salles !
Á Retenir : les réceptionnistes roumaines ne sont pas sympas, un repas de famille stressant, des chatons tout mignons, un hôtel pas très rassurant et une tension permanente.


Publié le 13 décembre 2007
Actrice française bien implantée aux Etats-Unis, Julie Delpy s'attaque à sa deuxième réalisation avec 2 Days In Paris, après Looking for Jimmy en 2002. Pour ne pas devoir trancher dans le vif, son nouveau film se partage entre l'anglais et le français.
Le ton du film Julie Delpy est clairement à la comédie dans sa première moitié, avec le repas en famille en guise de sommet comique. Ensuite, le film plonge peu à peu dans un plus de noirceur
et de tristesse. Cependant, le sentiment dominant reste la caricature, que ce soit sur les rapports entre hommes et femmes ou sur les Français et les Américains.
Le duo d'acteurs Julie Delpy - Adam Goldberg mène bien sa barque entre français et anglais au travers de cette comédie dramatique pleine de fraîcheur, bien loin des comédies françaises lourdingues. La spontanéité de la réalisation ajoute un cachet dynamique à l'ensemble tout en laissant le temps aux personnages de prendre corps à l'écran.
2 Days In Paris est une réussite sympathique. La première partie du film aurait pu laisser craindre une comédie alignant les gags mais c'est sans compter sur le côté fleur bleue de Julie Delpy. Elle mêle judicieusement les sentiments pour une vraie vie à ses personnages. Une comédie dramatique française aux accents américains qui a du chien, à consommer sans prise de tête !
Á Retenir : un repas familial hors norme, une oeuvre plastique... très plastique, un Fast Food club de rencontre, un piéton aux griffes assérées et une des ex de Jim Morrisson.
Publié le 12 décembre 2007
Francis Ford Coppola, le réalisateur aux blockbusters américains (Le Parrain, Apocalypse Now ou encore Bram Stoker's Dracula) revient après 10 ans d'absence (The Rainmaker en 1997) avec son film le plus personnel et le plus éloigné des standards hollywoodiens.
Youth Without Youth (ou L'Homme Sans Âge en français) est une surprise de taille dans la filmographie de Francis Ford Coppola. Alors que tout le monde pensait qu'il avait tourner le dos au cinéma, il
déboule sur nos grands écrans avec un film d'auteur presque, autobiographique. Il est bien loin le temps où Francis pondait des petits bijous commerciaux et formatés pour la planète Hollywood.
Alors oui, ça fait un bien fou que notre bon vieux Francis Ford Coppola se lâche enfin et partage avec son public ses ressentis et ses émotions. Cependant, il faut admettre que ce nouveau film, entre fantastique, thriller et drame, se perd dans sa générosité et accouche d'une oeuvre trop brouillonne et sans réel fil conducteur. Un film entier, tout simplement !
Francis Ford Coppola nous sert une ode sur le bonheur de l'instant qui laisse une impression mitigée. D'un côté, le bonheur de découvrir un réalisateur qui ouvre enfin son coeur et de l'autre, un film qui se perd dans ses ambitions et laisse le spectateur se perdre dans un labyrinthe de bonnes intentions. Il faut espérer que ce Youth Without Youth fera des petits mieux canalisés dans la tête de Coppola !
Á Retenir : un magnifique Tim Roth, des expériences nazis très bandes dessinées, des langages bien mystérieux, un double diabolique et un Francis Ford Coppola décomplexé.
Publié le 10 décembre 2007
Paul Greengrass a été révélé par le magnifique drame Sunday Bloody Sunday, retraçant ce fameux 30 janvier 72 en Irlande. Depuis, il a réalisé un film sur les attentats du 11 septembre, Vol 93 et a accepté de reprendre les aventures de Jason Bourne à partir du 2ème volet.
Ce troisième volet des aventures de Jason Bourne au grand écran est sans aucun doute le plus abouti des trois films. Matt Damon maîtrise parfaitement son personnage et Paul Greengrass crée une ambiance
tendue de bout en bout, souvent avec deux fois rien. Le film nous emporte de ville en ville et de pays en pays sans jamais laisser un quelconque répit aux spectateurs.
La réalisation privilégie la nervosité soit de la caméra à l'épaule soit de la caméra embarquée. Ce choix nous place au coeur de l'action, parfaitement soutenue et ainsi, Paul Greengrass réussit à garder son film haletant de la première à la dernière minute. Comme tout bon film d'action américain, le scénario se laisse aller à quelques incohérences et autres situations complètement loufoques, mais pour rappel, il ne s'agit que d'une fiction !
La Vengeance Dans La Peau prend avec succès une voie parallèle à celle généralement prise par les gros films d'action US. Pas de grands effets pyrotechniques, pas de héros intouchables et c'est là que réside la force de ce troisième volet car à aucun moment, le spectateur n'est certain de la suite des événements à l'écran. Ce qui est plutôt rare et gage de qualité pour un film d'action !
Á Retenir : pourquoi ne pas laiser planer le mystère en fin de film, on rentre facilement dans les bureaux de la CIA, des briefings de surveillance très show télévisé, pauvre taxi et suis-je espionné sur ce que je viens d'écrire ?
Publié le 4 décembre 2007
Séance de rattrapage TV : documentaire tout aussi importante que le film Indigènes avec une approche plus pédagogique complétée par de nombreux témoignages poignants.
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