VERMEIRSCH
P. VERMEIRSCH
- 64 ans
- Membre depuis le 29/04/2012
- Nombre de critiques : 14
Publié le 23 mars 2014
C'est un film réaliste et dur. Il reflète une certaine réalité de ce qu'était l'esclavage d'une part et l'affranchissement d'autre part. Etre libre dans les états du NORD ne signifiait pas pour autant être l'égal du blanc. Etre noir c'était être noir et donc différent pour ne dire ne pas dire inférieur. Libre ou esclave. Cette vue des choses est absolument horrible mais "12 Years a Slave" traite bien ce point. Je m'étais attendu à une plus grande "ambiance" sudiste comme dans AUTANT EN EMPORTE LE VENT. Peut-être que cela aurait apporté un petit quelque chose de plus au film. Mais bon dans l'ensemble c'est un très bon film, à recommander et à revoir dans quelques temps...
Publié le 23 mars 2014
Film sans grand intérêt historique. Il n'appartient même pas à la catégorie du film de grand spectacle: ce que j'attendais. Des effets naïfs presque attendus et sans aucune originalité. Il a voulu aller dans le giron de GLADIATOR, de TROYE et de 300: Rise of an Empire mais c'est loupé. Les combats dans les arènes sont trop brefs et à peine spectaculaires. Le côté romance entrecoupé par les combats est d'une platitude à ne plus vouloir tomber amoureux. Dans le genre j'en ai des biens meilleurs. Je lui donne tout au plus 6/10. Avec un sursis de 10 ans.......
Publié le 22 mars 2014
Le film de Camille Claudel réalisé par Bruno Nuytten en 1988, avec ISABELLE ADJANI et GERARD DEPARDIEU, raconte l’histoire de toute la vie de l’artiste jusqu’à son internement.
Le film au presque même nom, CAMILLE CLAUDEL 1915, de BRUNO DUMONT sorti en JANVIER 2014 sur les écrans belges, avec JULITTE BINOCHE dans le rôle principal, raconte seulement mais de manière strictement complémentaire le malheureux internement de l’artiste. Internement qui durera 33 ans.
Si CAMILLE CLAUDEL et sa vie ont été passionnantes les deux films ne dégagent pas ce sentiment. Ce sont deux films à la limite du documentaire autobiographique. Mais l’important n’est pas là.
L’essentiel est dans le sentiment de révolte que dégagent les deux films. Un sentiment de révolte à plusieurs titres.
Comment une mère peut-elle arriver à détester sa fille au point de la haïr durant la vie de son père (que CAMILLE avait déçu mais qui malgré tout l’aimait profondément et la soutenait dans le difficile choix que d’être une artiste) et de tout faire pour l’enfermer dans un asile à la mort du papa de CAMILLE (seulement une semaine plus tard) ? S’il semble vrai que CAMILLE CLAUDEL souffrait d’une certaine démence cette dernière ne représentait pas une pathologie lourde justifiant un internement. Que du contraire le médecin même de l’hôpital psychiatrique avait recommandé à la mère de CAMILLE un retour à la maison et ce même dans un but thérapeutique.
PAUL CLAUDEL et CAMILLE étaient du temps de leur jeunesse fort proches. Même très proches. Seulement le temps et la carrière de « MONSIEUR LE DIPLOMATE » vont les éloigner peu à peu. « MONSIEUR LE DIPLOMATE » aura bien d’autres chats à fouetter que de s’occuper de sa sœur : il voyagera beaucoup et deviendra l’écrivain que l’on connait. En 33 ans d’internement de CAMILLE CLAUDEL il n’aura le temps que la visiter, courtement, que 15 petites fois. Chaque visite était courte et parsemée de leçons de morale : fait pas ci, fait çà etc….PAUL CLAUDEL n’aura jamais eu la présence d’esprit de faire sortir CAMILLE de son internement après la mort de leur mère. Pendant la deuxième guerre mondiale les hôpitaux avaient des difficultés à nourrir leurs pensionnaires. Ici non plus pas le moindre geste de la part de son frère. CAMILLE terminera même par mourir non pas de vieillesse ou de maladie mais de faim. Son frère ne viendra même à ses obsèques et la laissera être enterrée dans la fosse des indigents de l’asile. Si PAUL CLAUDEL a été un grand écrivain il aura été surtout un pauvre type, un bien piètre frère et surtout pas un homme.
CAMILLE CLAUDEL 1915 a été projeté très peu de temps dans l’ensemble des salles francophones. Bien plus longtemps dans les salles flamandes. Les francophones n’auraient-ils rien à cirer de CAMILLE CLAUDEL ??
Publié le 19 janvier 2014
C'est fou comment le choix d'un mauvais compagnon (dans le film) peut vous mener au fond des abimes de toute nature.
Publié le 19 janvier 2014
C'est effectivement un film sur le capitalisme hyper sauvage et ultra libéral chinois. Il y a les quelques uns qui réussissent et tous les autres qui sont laissés de côté. En BELGIQUE on est loin de ce type de système et bien plus près de l'assistanat à l'état parfait. Il faudrait moins d'ultra libéralisme et moins d'assistanat. Il faudrait plus de place à l'initiative personnelle.