Bien entendu, on pense à Goodbye Dragon Inn de Tsai Ming-lian, mais c'est tellement différent. Un patchwork dans le cadre d'un cinéma porno, des choses de la vie d'une famille vraiment pas comme les autres, ou peut-être finalement, assez bien comme les autres. C'est crû, des croupes et du sexe, mais aussi attendrissant. De la fiction, du documentaire. C'est bien, intéressant et agréable, quelques touches d'humour.

Sans prétention, mais tellement bon. Professionnel. Tendre. De très belles images. Sympa . J'ai aimé, vraiment.

Techniquement très bon, professionnel. Belles images, bon jeu d'acteurs, de l'humour agréable. Mais pas du grand chose dans l'histoire, cela se raconte en deux minutes. Dans l'ensemble, assez décevant. C'est du cinéma facile pour grand public. Un bon produit commercial, sans plus.

C'est un documentaire. De très belles images qui parfois dépassent nos possibilités de perception en temps réel (celles de la tempête, extraordinaires et "tripantes"), ou bien qui sont le fruit d'une patiente observation qui permet de fixer des moments exceptionnels. Par contre, les fonds marins, c'est tout de même beaucoup, beaucoup mieux quand on a la chance de pouvoir plonger, en vrai (les couleurs, le relief, les sensations, ...). Des commentaires un peu ringards, un narrateur un peu hypnotisant. Mais surtout, fallait-il mêler aux images, tout au long du film, le discours politique environnement. J'aurais préféré un film "rien que du beau" avec, ou en introduction, ou en épilogue, une solide mise en garde pour qu'il soit mis fin au désastre.

Je me suis ennuyé, et j’ai aussi été irrité. OK, on pourrait faire un autre montage avec ces vraiment très belles images des Andes et de leurs populations, et obtenir un vraiment très beau documentaire pour « explorations du monde », bien qu’on se lasse progressivement de la répétition abusive de certaines techniques de prises de vues. Mais où cela ne va pas, et vraiment pas, c’est ce pseudo combat politique récupéré pour démontrer des capacités de faire du « beau » cinéma, en y ajoutant avec des gros sabots, une bonne louche de mauvais lyrisme. Je pense que le cinéma est capable de rendre l’actualité plus vraie qu’aux actualités télévisées, en introduisant l’émotion, mais ici, non, ce n’est pas le cas. C’est du faux de faux, du carton plâtre, du cinéma dans le mauvais sens du terme. Et l’interprétation, à l’exception de celle de certains Indiens, est vraiment banale.