Eldorado
Réalisateur:
Origines:
- Belgique
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Public:
Année de production: 2008
Date de sortie:
04/06/2008
Durée: 1h25
Synopsis :
Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler. Pourtant, il ne lui casse pas la gueule. Au contraire, il se prend d’une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet. Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers un pays magnifique, mais tout aussi déjanté.
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7.5/10 Cote de du film Eldorado
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10.0/10 Cote de du film Eldorado
Avis des internautesdu film Eldorado
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Publié le 5 septembre 2008
Bouli Lanners proposent plusieurs courts métrages dont Muno(2001) sur le racisme en province. Quatre ans plus tard, il réalise son premier long métrage, Ultranova, film OVNI poétique et sensible. Il a également joué dans de nombreux films belges et français.
Eldorado est né d'un véritable cambriolage qu'a subi Bouli Lanners, l'imagination du réalisateur belge a fait le reste. Le film a également été présenté à Cannes 2008, dans la section 'La Quinzaine des Réalisateurs' où il y remporta deux prix. Ce road movie est une invitation à la redécouverte d'une Wallonie nature et décalée.
La première scène nous met tout de suite dans l'ambiance du film : drôle, surréaliste et émouvante. Au travers de personnages profondément décalés, Bouli Lanners nous parle de la difficulté de nos jours à faire confiance en l'homme. Il dépeint une série de gens aussi attachants que repoussants sur fond de Wallonie sauvage et insaisissable. Dans ce contexte pas drôle du tout, il en ressort beaucoup de beauté.
Bouli impose un style, une opposition entre la misère de la vie et l'envie d'être bon. Cette griffe prend toute son ampleur quand il va puiser dans le quotidien de nos vies. Avec deux fois rien, l'émotion ultime survient lors de la scène du potager. Eldorado est beau à s'émerveiller, drôle à en rire aux éclats, émouvant à en pleurer des larmes... et le final interpelle notre confiance dans l'homme !
Á Retenir : Alain Delon est nudiste, un chien volant, une Brabançonne parfaitement interprétée, un collectionneur flippant et une gérante pas très près de ses sous.
Publié le 12 août 2008
Un road movie belge, bien joué, on dirait un veritable film d'auteur, ne fusse que pour quelques imperfections techniques. Un trés bon moment qui fait aussi penser et qui laisse une trace -subtile- dans l'ame.
Publié le 4 août 2008
Ce film ne se laisse pas facilement mettre à la trappe de l'oubli, effectivement, car il y aura bientôt deux mois que je l'ai vu et j'y repense encore. Ce qui perdure, ce n'est pas tant le côté 'snul', mais bien la justesse d'un certain constat désespéré sur notre condition humaine (et plus particulièrement belge?...): l'irréductible solitude, l'impossibilité de faire la paix avec les morts (vis-à-vis desquels on reste toujours en dette d'une parole ou d'un geste essentiel...) comme avec les vivants (pour des raisons qu'on ne s'explique pas toujours complètement...), l'impossible équilibre de la véritable amitié fraternelle et masculine (entre une solution à la 'Alain Delon' et son compagnon, et les non-dits de la relation Yvan-Elie, ou la pseudo-camaraderie des deux 'bikers', la palette n'est pas réjouissante...), la vacuité affective d'une démocratie occidentale contemporaine (tous les personnages en sont affectés), la mort comme terme final d'une vie toujours inachevée. Quand on y repense donc, le titre du film de Lanners est bien tragiquement ironique: l'Eldorado, on y est, on y vit, on y meurt, on a beau y mettre les couleurs de l'Ouest mythique, ce n'est que notre Belgique! Je mettrai donc une cote pour rehausser la moyenne, car le film, même dérangeant et partiellement abouti, mérite plus que 73%.
Publié le 3 août 2008
Ce pourrait être rude et poignant, drôle et touchant, mais l'histoire de ces 2 clodo aussi snuls que nuls est racontée d'une manière insipide, avec des dialogues quasi inexistants, même pour des imbéciles (rappelons-nous à quel point les séquences de "Strip Tease" étaient intéressantes de par leur authenticité !) Pourquoi vouloir à tout prix donner du fond à ce qui est creux ? Personnellement, je me suis ennuyée du début à la fin et j'avais hâte de retourner dans la rue où -là- les gens (nous tous) sont drôles à regarder et me touchent bien davantage avec leur "eldorado" dans la tête !
Si je concède 2 sur 10, c'est uniquement pour la bouille du personnage principal. Dommage que ce soit lui le responsable de ce "film".
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Patrick Martiny