Incendies

Origine:
  • Canada
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 12 ans
Année de production: 2011
Date de sortie: 12/01/2011
Durée: 2h10
Synopsis : Lorsque le notaire Lebel fait à Jeanne et Simon Marwan la lecture du testament de leur mère Nawal, les jumeaux sont sidérés de se voir remettre deux enveloppes, l'une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l’autre à un frère dont ils ignoraient l’existence. Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de Nawal, enfermée dans un mutisme inexpliqué lors des dernières semaines avant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen-Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien... Simon, lui, n'a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante et avare d'affection. Mais son amour pour sa soeur le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d'une Nawal bien loin de la mère qu'ils ont connue. Épaulés par le notaire Lebel, les jumeaux remonteront le fil de l'histoire de celle qui leur a donné la vie, découvrant un destin tragique marqué au fer rouge par la guerre et la haine... et le courage d’une femme exceptionnelle. Adaptation de la pièce à succès de Wajdi Mouawad, Incendies est une bouleversante quête initiatique qui conjugue l'horreur de la guerre au singulier, révélant avec force et poésie l'héritage indélébile du cycle de la violence et le pouvoir inouï de la résilience.
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    7.6/10 25 votes - 26 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Incendies

Vidéodu film Incendies

Avis des internautesdu film Incendies

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Publié le 24 février 2011
herbenplasic, je ne suis pas le seul à le dire, le denouement final est consternant. C'est un fait. La scène de la piscine est la goutte d'eau (si je puis me permettre ;-) qui fait déborder le vase sur l'énorme maladresse d'un scénario qui en devient ridicule et hyper démonstratif. Tu n'es pas le seul à ne pas t'en être aperçu, de nombreux spectateurs et critiques ont adoré le film. Voilà, et c'est pas parce qu'on est pas d'accord avec toi qu'on a pas compris le film, au contraire, on a vu certaines maladresses qui pourtant sont évidentes. Et puis, on est au moins d'accord sur une chose, Lubna Azabal joue très bien (avec beaucoup de densité sans en faire trop ce qui n'est pas évident).

Publié le 23 février 2011
bon sang de bois! ça c'est du scénario du feu de dieu. c'est du rebondissant. de très bons acteurs (merci à lubna azzabal). Certains sur cette page n'ont pas bien compris je crois, bon, chacun son truc au fond.. mais la narration suis excellemment bien et garde la grande forme. le pire dans cette histoire est que ce genre de truc arrivent, et nous le savons. désolé pour jfs mais j'ai trouvé la chute excellente, elle tombe comme un marteau de juge, juste au bon endroit et à la dernière page.. ce qui évite les fins lourdes d’après intrigue. Ici ils ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants..

Publié le 18 février 2011
Si on peut légitimement - et par moments, seulement - partager les avis dithyrambiques de certains critiques ou spectateurs, car il est vrai qu'il y a des images de guerre fratricide (la scène inaugurale avec les orphelins embrigadés, la logique de mort de la scène du minibus dans le désert, et du sniper embusqué dans la ville dévastée,...) qui n'ont que rarement été figurées de façon aussi juste humainement au cinéma, et symboliquement aussi forte, on ne peut cependant passer sous silence des défauts aussi rédhibitoires que les incohérences chronologiques et psychologiques "hénaurmes" du scénario (était-ce aussi flagrant au théâtre?), la faiblesse insigne de l'interprétation de certains personnages (le fils, le notaire de Rémy Girard!...), le caractère artificiel et outré de la bande originale (Radiohead dans ce contexte: à pleurer...), le dénouement final dont on ressort abasourdi et consterné. On est loin de l'épure de la tragédie antique, mais plutôt dans 'Dallas' sous amphétamine. Too much is too much!!! Dommage...

Publié le 7 février 2011
Je suis également moins enthousiaste que tous les premiers commentaires qui donnaient 10/10 et criaient au chef d'oeuvre. Je suis assez d'accord avec l'avis de JFS. Il y a d'excellentes scènes mais le scénario est vraiment too much. Les rebondissements abracadabrants cassent un peu l'effet d'émotion et d'empathie qu'on devrait avoir pour les personnages. Et puis moi, je ne comprends pas pourquoi la mère demande à ses enfants de rechercher et d'apprendre la vérité...c'est du véritable sadisme et ça n'a vraiment rien de réaliste ! J'ajoute encore que la réalisation est très moyenne et les acteurs aussi. Reste quelques scènes fortes et un thème intéressant mais de la sobriété aurait été la bienvenue et là on verse parfois dans l'exagération totale.

Publié le 7 février 2011
Avant de voir ce film, j'ai eu le privilège en 2007 de voir la pièce de l'auteur mis en scène à l'époque au regretté Zone Urbaine Théâtre (ZUT) par Georges Lini. Ce fut une véritable claque, une des meilleures mises en scènes à laquelle j'ai pu assister. La version cinéma, même en faisant abstraction de la pièce, fut un peu décevante. Déjà dès le début avec Radiohead au générique, ça sonne un peu faux par rapport à l'univers du film et sa situation au Moyen-Orient. L. Azabal joue bien sans plus mais n'arrive pas à étoffer son personnage autant que les autres acteurs comme, par exemple, Mélissa Désormeaux-Poulin, sa fille et qui s'en tire mieux qu'elle. Le rythme est fort lent sans réelles ruptures ou accélérations. Quant au scénario, il est fort compartimenté sans vraies transitions entre les différentes périodes. L'histoire d'amour entre Wahab et Nawal est fort raccourcie par rapport à la pièce alors que c'est justement le point de départ fondamental de la tragédie de l'héroïne. La violence est un peu trop gratuite et je n'ai pas réellement compris les tenants et les aboutissements du conflit illustré dans le film sans doute dû au réalisateur qui a pris soin de (trop) respecter la volonté de l'auteur de ne pas le situer exactement alors que le spectateur penche rapidement pour le Liban.

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