Angel

Origines:
  • France
  • Belgique
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 14/03/2007
Durée: 2h14
Synopsis : Angleterre, 1905 : Angel Deverell, jeune écrivain prodige connaît une ascension fulgurante et réalise ainsi le rêve de toute jeune fille : succès, gloire et amour. Mais n’est-ce pas trop pour une seule femme ?
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    5.7/10 10 votes - 10 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Angel

Avis des internautesdu film Angel

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Publié le 28 avril 2007
Dommage que le film soit si long, et les décors parfois un peu douteux... Les acteurs sont excellents surtout la belle Romola Garai

Publié le 28 mars 2007
François Ozon est vraiment une valeur sûre du cinéma français. On est jamais déçu et tous ces films valent la peine d'être vu. Mais pour moi, il n'a pas encore fait de très grands films non plus. "Angel" ne déroge pas à la règle. C'est un bon petit mélo, bien réalisé et qui se laisse regarder avec plaisir. Mais il y a aussi quelques longueurs et quelques scènes un peu trop gnanan pour que je puisse trouvé ce film inoubliable.

Publié le 23 mars 2007
Changement radical de style pour François Ozon qui, après le poignant et ténébreux « Le temps qui reste », s’attaque à l’adaptation du pink roman d’Elizabeth Taylor « Angel ». Structurellement orienté vers un cinéma de référence de l’âge d’or d’Hollywood, le réalisateur s’attache plus à la démonstration et à une manière de faire qu’à un quelconque discours. Ce qui n’est guère étonnant car Taylor et Cartland, même combat… Elles rivalisent en nunucherie. Un parallèle constant s’établit entre Scarlett O’Hara et Angel. Toutes deux partagent une beauté irradiant d’un tempérament fort, un côté pimbêche et hystérique. Ozon s’en amuse pour nous divertir. Si l’on doit différencier ces deux figures romanesques, c’est sur le terrain du drame que l’on doit s’attarder. Angel auréolée de sa splendeur puis de sa décadence nous est livrée à l’état brut au plus profond de sa névrotique mythomanie. Elle est toutes les héroïnes et aucune ne même temps, normal puisqu’elle n’existe pas. Si le film est une réussite esthétique dans l’intention kitsch, il se perd un peu par des longueurs et de redites d’action. Si la dernière partie est phénoménale, il faut prendre son mal en patience pour y arriver. Toutefois Ozon restera toujours Ozon, et il nous délivre quelques bons moments dont le second degré est son principal atout.

Publié le 19 mars 2007
Bof, je suis restée jusqu'à la fin mais franchement ... c'est le genre de scénario à l'eau de rose qui me rappelle les bons vieux "4 filles du DR March", "Autant en Emporte le Vent" mais façon 2007. Je ne suis pas parvenue à rentrer là dedans.

Publié le 19 mars 2007
Angel est une peste à qui on a envie de donner une paire de claques toute la 1ère heure du film. Franchement, elle est méprisante, orgeuilleuse, ignare et condescendante, on pourrait simplement la détester, mais voilà, Angel a un trait de caractère qui la rend attachante: elle sait ce qu'elle veut et tout ce qu'elle rêve, elle entend le réaliser. Qui comprend cela sait qu'inévitablement, elle court à sa perte et s'il n'y avait à côté d'elle des figures pour la retenir, pour faire barrière entre elle et la réalité, il y a longtemps qu'elle aurait été emporté. Angel ne découvre la guerre que quand celle-ci emmène son mari et encore, elle s'imagine que ce conflit est plus une attaque contre elle qu'une guerre à dimension mondiale. Car Angel n'a une vision du monde qu'à travers les rêves qu'elle en fait; la réalité n'existe qu'à travers ce les images qu'elle en a. Au début, on rit, tellement une telle attitude est ridicule, et puis, peu à peu, quand son univers part en décrépitude, on a le coeur serré de la voir se débattre comme si rien n'avait changé. Si dans cette adaptation, on retrouve les grandes lignes du cinéma d'Ozon, si on reconnaît l'ampleur de l'aventure et la volonté manifeste d'en faire une histoire claquant au vent comme la toile d'un drapeau, la chute d'Angel manque de souffle, elle tombe de haut, mais on ne sent la force du vent qui l'emporte, c'est peut-être pour ça, même si le besoin d'ancrer le film dans la lignée des grands mélo qui ont fait la valeur du cinéma est bien présent, le film de François Ozon n'est pas l'égal des grands mélodrames qui nous bercent encore.

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