Le Parfum : histoire d'un meurtrier
Titre original: Perfume: The Story of a Murderer
Réalisateur:
Synopsis :
France, le 18ème siècle. A sa naissance, Jean-Baptiste Grenouille reçoit un don incroyable: il est capable de distinguer les odeurs et les analyser jusqu’au plus petit détail et ce, à des kilomètres de distance. Il exploite ce talent inouï pour créer les parfums les plus exquis. Lui-même, par contre, n'a aucune odeur. Peu à peu, il devient obsédé par l’odeur irrésistible des jeunes femmes. Mais son obsession visant à créer un parfum sur base de leur arôme le mènera à des actes démoniaques et vampiriques qui le mèneront à tuer...
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7.5/10 Cote de du film Le Parfum : histoire d'un meurtrier
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5.0/10 Cote de du film Le Parfum : histoire d'un meurtrier
Avis des internautes du film Le Parfum : histoire d'un meurtrier
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Publié le 19 octobre 2006
Enfin un film différent qui vous scotche sur votre siège et qui ne vous laisse pas imaginer le scénario. En plus c'est tellement bien fait qu'on "sent" toutes les odeurs comme si on y était.
Publié le 9 octobre 2006
Voici donc la version cinéma d’un chef-d’œuvre de la littérature, dont l’auteur, Patrick Sünskind a méprisé des années durant tout idée d’adaptation. Sans revenir à nouveau sur le sempiternel et réchauffé débat qui remet en question chaque transposition de ce genre, il faut se limiter ici à la dimension cinématographique.
« Le parfum » recèle sur ce point d’énormes qualités au moins sur les deux tiers. La première d’entre elles est d’avoir su mettre en image avec brio tout ce qui touche aux odeurs. Chaque plan, chaque flash fait appel à notre mémoire olfactive, avec dégoût ou délectation. La mise en scène même est très volatile et aérienne comme une essence qui se disperse. Tom Tykwer s’appuie également sur une technique irréprochable. Les décors, les costumes, la photo et la bande originale contribuent à nous replonger avec réalisme dans cette France poisseuse et puante.
Son acteur, sait détourner avec habilité, tant physiquement qu’intellectuellement, le personnage initial du livre. Ben Whishaw, magistral, s’est inspiré pour sa composition du lémurien. Il a en retenu la démarche et la portée. Il est étrange, à part tout en restant très délicat et attirant. Il a donné vie à la vision qu’avait Tykwer de Jean-Baptiste Grenouille.
A l’approche de la fameuse scène de la quintessence de notre héros, le film perd un peu en crédibilité. Cela tient vraisemblablement à la difficulté presque incontournable de restituer la force du roman à cet endroit moment précis.
Il serait toutefois dommage de dénigrer cette œuvre qui a le mérite d’une part d’être captivante, d’autre part d’exister et de donner l’envie de plonger ou de replonger dans le livre de Sünskind
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ptivendeen