pekka

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Publié le 11 août 2011
J'ai beaucoup d'affection pour Woody Allen, au point d'apprécier même ses films mineurs. Mais ici, j'ai vraiment souffert, tout en souriant de temps en temps. Le récit est divisé sur 3 époques (même 4, pour une brève - et stupide - incursion au "Grand Siècle"). A l'époque contemporaine, on est confronté à un (pas très jeune) couple de futurs mariés fort mal assortis, accompagné des riches et très peu enthousiastes parents tendance "Tea Party" de la future, faisant la rencontre inopinée d'un couple d'amis de celle-ci, dont le mari horripilant de pédanterie a été le prof' d'université pour lequel elle a eu le béguin. Un dessin? Pas la peine... Pendant ce temps, le futur (improbable Owen Wilson en écrivain de scénarii hollywoodiens, pétri d'ambitions littéraires) se réfugie - au son des 12 coups de minuit... - dans le Paris des années 20, qu'il vénère et où il rencontre le gotha de l'avant-garde artistique, tout en s'éprenant d'une jolie muse (M. Cotillard, moyennement fatale), laquelle aurait, quant à elle, voulu vivre à "La Belle Epoque". Ils sont donc tout à fait assortis mais condamnés à ne se croiser que de manière temporaire. Un dessin? Le problème essentiel provient ainsi du fait qu'Allen convoque tout ce beau monde pour n'en faire qu'une historiette rabâchée devant une galerie de silhouettes sans épaisseur ni vie digne du musée Grévin, tant le propos est maigre et les ingrédients fades. La photographie est effectivement jaunâtre, niaise et mielleuse, collante et pâteuse (sauf l'image du détective - Gad Elmaleh, crois-je? - guettant dans une encoignure de porte, et qui bénéficie d'un bel éclairage expressionniste hyper référentiel). Alors, quant à la présence de C. Bruni-Sarkozy, en fait elle ne mérite même pas qu'on la mentionne... Un ratage dans les grandes largeurs, qui prend le spectateur pour un gogo !!!

Publié le 9 août 2011
Vu en 3D, dispensable à mon sens (c'est quoi, cette idiotie de ne plus permettre de lire les commentaires "en nombre insuffisant" de la version 3D, m'sieurs-dames du Cinébel nouveau? il y a matière à de nombreuses améliorations/rectifications, en tout cas !). Ceci, dit, la saga ciné de Harry Potter, très nettement inférieure à la littéraire, se clôt honnêtement, avec 2-3 bonnes scènes, ni plus ni moins.

Publié le 9 août 2011
Oups, j'avais mal lu, ce n'est pas 28 mais 23 ans seulement à son compteur... Encore plus soufflant.

Publié le 9 août 2011
Magnifique analyse de VictorB ! J'adhère à 100%, car cela correspond vraiment à celle que j'aurais aimé écrire, si j'avais le tiers du quart de son éducation cinématographique, ou de sa formation: mais qui se cache donc derrière son "alias"? Brillant, en tout cas, pour un gars qui vient juste de dépasser l'âge fatidique de 27 ans (...).

Publié le 8 août 2011
Oui, Indiana, la précision semblait s'imposer... Le film est réalisé par J. J. Abrams, qui est à l'origine de la série TV 'Lost', d'excellente mémoire, et Spielberg n'est que producteur exécutif. Ceci dit, ce film est clairement une forme d'hommage au cinéma populaire des 80s (Spielberg, bien entendu en 1er lieu, donc rien de surprenant d'y trouver des références/variations sur 'E.T.', 'Jaws' ou 'Encounters...'), mais aussi à la littérature de Stephen King ('Ca', entre autres). Dans ce genre, le film est assez réussi, grâce au casting de la bande d'ados, à la mise en abyme du film amateur de genre, à quelques scènes ou détails excellents (la scène d'ouverture, l'amour de la vieille école des techniciens du cinéma, la scène finale du médaillon, etc.). Un divertissement intelligent, amusant, qui fait joyeusement sursauter, qui trancha agréablement sur la production hollywoodienne moyenne récente ('Pirates', 'Thor', enzovoort...).

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