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Dernières critiques Rss

Publié le 11 avril 1999 à propos de Belle Maman

Un nouvel exemple du talent français pour la comédie. On y retrouve une Catherine Deneuve splendide dans un type de rôle qui diffère quelque peu de ceux qu'elle a joués précédemment. Les répliques sont particulièrement bien placées, et on retrouve dans ce film un genre de 'descriptif' des relations affectives de cette fin de siècle. Ajoutons à cela quelques furtives vues de Paris faisant un clin d'oeil aux amoureux de cette ville, ainsi que de splendides paysages d'îles paradisiaques.

Vincent Hermanns

Publié le 11 avril 1999 à propos de Vénus Beauté (Institut)

Le grand bonheur du retour de Nathalie Baye dans un film à la fois délicat (dans la trame des sentiments) et drôle (la 'faune' fréquentant les instituts de beauté, Bulle Ogier dans un rôle hilarant et tellement en contrepied de son passé d'actrice engagée). Ne vous fiez ni à la bande annonce (misérabiliste) ni au cachet, peu engageant pour certains, de 'jeune réalisatrice française', de l'auteure de ce film. Vous passerez en tout cas un bon moment avec, en prime pour quelques uns, une petite larme à l'oeil de temps en temps

Isabelle Corbisier

Publié le 11 avril 1999 à propos de Patch Adams

Film très émouvant, à voir absolument!

patrick heyer

Publié le 11 avril 1999 à propos de Patch Adams

OK, gentil film, bon message (le rire peut contribuer à la guérison; il permet en tout cas d'humaniser le milieu hospitalier). Mais comment fait Robin Williams pour rendre invraisemblable un personnage qui existe réellement ? Sans le rappel (omniprésent dans le message publicitaire relatif à ce film) de que ce le scénario se base sur le personnage du véritable Hunter Adams (en d'autres endroits, on précise cependant qu'il s'agit là d'une adaptation 'romancée' de son parcours),on n'y croirait pas une seconde tant le propos en est à la fois forcé et édulcoré (un tour de force !) et la peinture des personnages dénuée de tout nuance.Un bon divertissement, sans plus et ce 'sans plus' dessert malheureusement tout le propos généreusement humaniste du vrai Dr Adams.

Isabelle Corbisier

Publié le 11 avril 1999 à propos de La Ligne rouge

Chère Isabel Saavedra, Tu as déjà tout dit... J'ajouterai simplement : - qu'il s'agit du film que Jane Campion aurait pu faire sur le sujet; - que lorsque l'on meurt à 18 ans sur un champ de bataille, cela n'empêche pas de sentir les chauds rayons du soleil filtrer à travers les arbres et de se sentir léger, en partance vers l'Ailleurs (?), tout en serrant la main d'un copain. Cette scène vaut à elle seule la vision de ce film. Elle résume à la fois l'absurdité de la guerre et l'insensé espoir qu'il est nécessaire d'entretenir à propos de la nature humaine. Il y a longtemps déjà que j'ai vu ce film et pourtant je conserve à l'esprit le souffle de tendresse à l'égard de la Nature (dont l'homme fait partie) que cette oeuvre comporte.

Isabelle Corbisier