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ron_arad
  • Membre depuis le 11/03/2007
  • Nombre de critiques : 70
Publié le 6 février 2010
Huis clos anxiogène époustouflant. Un film tourné dans un tank ou un jeune soldat découvre la guerre en vrai. Après Beaufort et Valse avec Bachir, il fallait innover sur cette guerre. Ce film retrace plutôt l'expérience individuelle des combattants. L'atmosphère étouffante du tank est omniprésente et tout est filmé tel qu'il en est vu. Ça étouffe, ça oppresse, on sent la chaleur, les chaos, la transpiration, la pisse, l'ennemi invisible et la peur au ventre. Le son est infernal aussi. Samuel Maoz signe une réussite (lion d'or) pour ce premier film même si certaines facilités (discours politique, gros plans) sont trop présentes.

Publié le 26 janvier 2010
Si le sujet du film est de grand intérêt (la répression d'un état totalitaire contre l'expression musicale) et s'il début bien, il tourne vite en rond et devient un simple road-movie sur les performances de musiciens, sans ne soient approfondis les messages que le film aurait pu transmettre.

Publié le 21 janvier 2010
Réaliser un film sur Gainsbourg est une gageure, tant sa personalité est unique, et, pourtant, c'est réussi. Éric Elmosino nous en met plein la vue et nous bluffe par sa ressemblance et son jeu. Les actrices s'en sortent très bien aussi que ce soit le personnage de Bardot ou celui de Gréco. C'est un "conte", donc ce n'est pas la réalité exacte et c'est bien ainsi. La période Gainsbarre, le troisième tiers de l'histoire est plus pesant et altère l'impression globale. Joann Sfar, réalisateur et scénariste nous a réglé cela de main de maître, un bon présage pour le futur.

Publié le 8 décembre 2009
L'histoire de l'enlèvement du baron Empain ou comment un homme au top professionnel et privé bascule dans l'horreur. La violence du rapt, sa vie privée livrée à la voie publique, le conseil d'administration et sa femme qui le lâchent. Il survivra au cauchemar et affirmera sa volonté d'encore vivre fier et indépendant. La prestation d'Yvan Attal est monumentale (un César ?). La mise en scène de Lucas Belvaux est méticuleuse, le scénario est digne d'un polar et rien ne bascule dans le sordide

Publié le 6 novembre 2009
Après "va, vis et deviens" le risque de déception était grand. Eh bien, non ! C'est un tout autre registre, ce n'est pas hyper original, c'est drôle, tragique, moqueur, émouvant, sur les russes, la musique classique et le communisme. La musique galvanise le tout et le film nous colle jusqu'à la dernière image. Un casting brillant aussi. C'est certainement LE film de cette fin d'année.

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