pekka

- Membre depuis le 18/04/2007
- Nombre de critiques : 406
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Publié le 4 juin 2008
Personnellement, je n'ai pas trop apprécié ce premier film de Lucia Puenzo, essentiellement en raison d'une très médiocre interprétation des acteurs, à l'exception - notable, il est vrai - de la jeune Inès Efron qui surnage la distribution, et d'un scénario qui ratisse trop large et dilue le sujet - d'un intérêt certain - au milieu de propos annexes traités superficiellement (l'éveil adolescent à la sexualité, l'homosexualité, le rejet de certains parents d'une sexualité autre, le viol, et même la sauvegarde de la Nature!...). En outre, les dialogues sont artificiels et les personnages débarquent dans le récit sans leur donner la possibilité de prendre de la consistance. Au crédit du film, outre l'interprétation d'Inès Efron, la qualité de l'image. Il reste donc encore à réaliser un film sur l'hermaphrodisme adulte...


Publié le 3 juin 2008
Scorcese se fait plaisir, et nous en donne aussi par la même occasion. Assister ainsi à un concert des Stones dans un superbe théâtre new-yorkais, comme si l'on était sur la scène avec eux, est un véritable luxe! La réalisation est extraordinaire de virtuosité, et les caméras (16!... sauf erreur) virevoltent pour recréer l'excitation maximum de rigueur... Et les Stones eux-mêmes? Ben, il faut bien reconnaître qu'ils ne sont plus ce qu'ils ont été, même si Mick Jagger en Zébulon nous en bouche encore un coin question forme physique (dans les deux sens...). Respect pour lui, pour l'efficace et fidèle Ron Wood, et pour le flegmatique Charlie Watts (jadis manifestement toujours dans les vapes...). Mais Keith Richards fait peine à voir, avec son sourire béat et niais, ses gri-gris et ses fort médiocres interventions comme chanteur... Il semble bien qu'il n'ait plus toutes ses frites dans le même sachet... Les inévitables invités américains (là-bas apparemment, le rock, c'est devenu de la variétoche) sont tous bien nuls (Bill Clinton plein de componction; Hillary Clinton hystérique ...et sa vieille mère; le mec - bouffi! - des White Stripes; et une bimbo blonde hurlante interchangeable...) SAUF l'immense Buddy Guy, impérial (les Stones ont toujours eu le bon goût d'aimer le Blues!) A voir, bien sûr, mais aussi un peu pour méditer sur les outrages du temps...
Publié le 26 mai 2008
Bon, on sait bien que c'est du cinéma de divertissement, mais ça ne doit pas empêcher d'être attentif et objectif, et ce même si Indy et ses aventures nous ont charmé autrefois... Ce 'Royaume du Crâne de Cristal' renforce donc le sentiment que Spielberg a perdu la 'foi' en son cinéma, qui faisait la magie et la fraîcheur des films de sa grande époque; et l'ensemble sent trop le fabriqué, le 'savamment dosé', en un mot le produit de consommation! Très peu d'inattendu et de véritable humour... Le syndrôme des mauvaises suites, à la manière de 'Pirates... 3' et de 'Superman 3', dans lesquelles la peur de décevoir les fans tatillons débouche sur des scénarios boursouflés, trop référentiels et sclérosés. Ainsi, ici, on a vraiment rien à faire du retour de l'ancienne copine, de l'irruption téléphonée d'un fils naturel et du mariage bien-pensant à la fin! Et de la soupe indigeste qui mélange tout le St-Frusquin des amateurs d'énigmes et de pseudo-révélations archéo-extraterrestres! Beurk! Heureusement que Cate Blanchett est de la partie. Quant à Harrison Ford, il a franchement l'air de s'emm... et son oeil ne pétille jamais...
Publié le 23 mai 2008
Je n'ai pas vu 'Dark Blue', donc je ne peux pas comparer... Mais 'Street Kings' n'est pas dépourvu de qualités, pour qui aime les films noirs, les personnages très ambigus et les scénarios qui n'ont que peu en commun avec un long fleuve tranquille. Bien sûr, James Ellroy le Grand est à l'écriture, ce qui donne un réalisme certain à la peinture du milieu du LAPD et des délinquants violents, avec très peu de concessions au politiquement correct. Ripoux au 'Xième' degré, personnages qui ne sont jamais ce qu'ils donnent l'impression d'être, manipulations croisées, etc. font que les sentiments du spectateur à leur égard évoluent tout au long de la progression du récit. Et comme l'action et une ultra-violence sale sont au rendez-vous, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne s'ennuie pas!... Bonne interprétation de tous les acteurs avec une mention particulière pour un Keanu Reeves macho, violent et abruti, et un Forrest Whitaker démesuré et flamboyant.
Publié le 22 mai 2008
J'ai déjà vu ce film il y a quelques semaines, et je trouve les autres commentaires un peu courts, ce qui m'incite à donner un avis plus nuancé. Ce film n'est certainement pas dénué de qualités, et donne légitimement envie de le louanger, mais... Il ne faut pas oublier que ce n'est qu'un premier film, et cela se sent aussi: le film n'avance que par à-coups, à travers des sketches sans véritables liens directs entre eux, sur un rythme fort languissant, et dans un climat qui rend un hommage un peu artificiel au cinéma de Kaurismaki, sans en avoir toute la puissance poétique. La musique n'a finalement qu'une place restreinte dans le propos, beaucoup plus centré sur les solitudes et dérélictions cousines des personnages. Si l'on retirait Ronit Elkabetz et son personnage anticonformiste du générique, le film deviendrait vite exsangue. Un chouette film sympathique, parfois vraiment amusant, mais loin d'être digne de sa place au top des utilisateurs de ce blog. Vaut 6,5 et 8 pour l'extraordinaire Ronit.
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