Aniki Bóbó

Origine:
  • Portugal
Genre:
  • Drame
Année de production: 1942
Durée: 1h11
Tout public
Synopsis : Dans un quartier populaire de Porto, une poignée d'enfants pauvres, avec leurs jeux, leurs rêves, leurs audaces puériles et leurs jalousies de gosses. Un document proche du courant néo-réaliste.
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Avis des internautes du film Aniki Bóbó

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  • 1
Publié le 10 avril 2004
Je n'ai pas toujours aimé les films de Oliveira, même s'il est particulièrement apprécié par les cinéphiles. Je trouve que beaucoup de ses films sont peu accessibles, un peu obtus. En revanche, j'ai vu il y a longtemps Aniki Bobo, et je vais aller le revoir. En son temps, il fut interdit par le régime dictatorial de Salazar, parce qu'il donnait une image peu radieuse de son pays : la pauvreté. Ceci nous interpelle: aujourd'hui, certains pays sont démocratiques, d'autres à la frontière, d'autres tyraniques. Et la pauvreté a-t-elle jamais été aussi importante ? Ou aussi montrée? Et pourquoi interdirait-on encore un film pareil, puisque, dans nos réseaux multiples de commmunication (radio, télé, net...), nous sommes emportés d'un objet à l'autre, spectateurs du génocyde rwandais il y dix ans, de morts en direct en Colombie, de guerres et d'attentats quasi en temps réel. Et tout se dissout dans le tout. C'est déjà ce questionnement qui peut donner envie d'aller voir ce film. Mais aussi et surtout, son humanité, son espoir et son désespoir, le dit de la 'question sociale', ce qui embête tant les pouvoirs tyraniques et pas seulement eux. Mais ce n'est pas un film embêtant, il irradie de générosité, c'est le vécu des enfants pauvres de Porto d'il y a soixante ans. Et c'est aussi le regard d'un humaniste, opposé à l'aveuglement d'un tyran. Allez-y voir...

Publié le 10 avril 2004
Je n'ai pas toujours aimé les films de Oliveira, même s'il est particulièrement apprécié par les cinéphiles. Je trouve que beaucoup de ses films sont peu accessibles, un peu obtus. En revanche, j'ai vu il y a longtemps Aniki Bobo, et je vais aller le revoir. En son temps, il fut interdit par le régime dictatorial de Salazar, parce qu'il donnait une image peu radieuse de son pays : la pauvreté. Ceci nous interpelle: aujourd'hui, certains pays sont démocratiques, d'autres à la frontière, d'autres tyraniques. Et la pauvreté a-t-elle jamais été aussi importante ? Ou aussi montrée? Et pourquoi interdirait-on encore un film pareil, puisque, dans nos réseaux multiples de commmunication (radio, télé, net...), nous sommes emportés d'un objet à l'autre, spectateurs du génocyde rwandais il y dix ans, de morts en direct en Colombie, de guerres et d'attentats quasi en temps réel. Et tout se dissout dans le tout. C'est déjà ce questionnement qui peut donner envie d'aller voir ce film. Mais aussi et surtout, son humanité, son espoir et son désespoir, le dit de la 'question sociale', ce qui embête tant les pouvoirs tyraniques et pas seulement eux. Mais ce n'est pas un film embêtant, il irradie de générosité, c'est le vécu des enfants pauvres de Porto d'il y a soixante ans. Et c'est aussi le regard d'un humaniste, opposé à l'aveuglement d'un tyran. Allez-y voir...
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