dessin

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- Nombre de critiques : 60
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Publié le 9 octobre 2009
Je n’ai absolument pas accroché…. Une amie m’avait dit avoir été sous tension du début à la fin… Personnellement, je me suis ennuyée du début à la fin… Essentiellement, le scénario qui ne tient absolument pas la route, mal ficelé(bonne chance pour vraiment vous y retrouver dans les multiples intrigues entre bandes), avec des événements improbables(attaque en plein Paris sans aucun mouvement de panique de la part des passants, par ex…)… Mais aussi … Cette touche de romantisme(frère atteint d’un cancer…) si chère aux français, qui , en finale détourne du propos tenu et le décrédibilise quelque part… Des images, qui sans être mauvaises, sont tout à fait quelconques … Ensuite, comme si cela ne suffisait pas dans le genre « j’arrive avec mes gros sabots bien lourds », une musique d’Alexandre Desplat qui en rajoute encore une couche… Les quelques beaux morceaux(talk talk) arrivant comme un cheveu dans la soupe…. Les symboles, à la noix, dans le style « carême de 40 jours » de notre héro au cachot, n’ont pas été dans le sens d’une remise en phase… Trop, c’est un peu trop… Dommage d ’ainsi desservir , par des artifices superflus(mais peut-être nécessaires pour attirer un certain public?), un propos qui , lui est correct, le milieu carcéral étant somme toute, assez bien dépeint, et les acteurs, sont, il est vrai, tout à fait étonnants… Raison pour laquelle, je ne peux décemment et objectivement pas mettre en dessous de 6, mais si je devais laisser parler ma subjectivité, j’irais bien plus bas…


Publié le 8 octobre 2009
Mais non, un film ne doit pas être nécessairement divertissant… Et peut parfois être une réelle œuvre d’art comme c’est le cas ici… Une œuvre d’art qui n’est pas le fait d’un malade, d’un pervers, d’un tordu, mais bien plutôt le travail d’un réel « créateur »… Jamais un réalisateur, à ma connaissance, n’a su porté à l’écran, avec autant de talent et émotion, notre condition humaine dans ce qu’elle peut avoir de souffrances, de désirs, d’ambiguïté… Jeu subtil entre cauchemars analysés (porteurs de sens) et tranches de vie, conscient et inconscient… Jamais, il ne tombe dans le « film d’horreur » parce qu’il y a toujours une lecture profondément humaine et jamais « gratuite »… La forme est extrêmement étudiée, la bande son pertinente et Charlotte Gainsbourg a très bien perçu le propos de Lars Van Trier, qui a réussi ici, une très grande œuvre avec toutes les prises de risque que cela comporte … C’était évident qu’une œuvre forte comme celle-ci n’allait pas ramassé que des applaudissements…
Publié le 11 juin 2009
Nullissime, à mourir d’ennui… Tant l’autosatisfaction et la complaisance facile sont les vecteurs de cette réalisation… Tout en surface et anecdotique, ce film peut rejoindre Paris Match et Jours de France dans leurs meilleures heures de non intérêt total… S’il n’était question de personnalités connues du grand public, je pense que personne ne prêterait attention à ce délire verbal , souvent « gaga », et toujours assommant… Dommage, parce que ça ne donne vraiment pas envie de revoir les œuvres passées, qui elles, avaient peut-être un souffle différent… Et le talent de certaines personnes évoquées s’en trouvent quelque peu galvaudé…
Publié le 4 mars 2009
Tout à fait d’accord avec Pekka pour sa critique., non dénuée d’humour, ce qui n’est pas déplaisant en soi, même si cela n’a pas l’air d’accorder tout le monde… N’est-ce pas Pondy 13 ?… Son jugement me semble pourtant tout à fait pertinent…Acteurs grimaçants( oh que oui !) et surtout cette accumulation indigeste de «symboles», dignes des plus mauvaises représentations reçues dans notre adolescence, suintant d’un reliquat d’éducation, où les bons sentiments et les bonnes intentions devaient être transmises avant toute réflexion objective, réaliste, nuancée, et surtout individuelle… Ce genre de symbolisme bien lourd ne laisse pratiquement aucune réflexion personnelle et est d’une poésie « éléphantesque »… Pour pousser mon analyse, ce genre de film(souvent l’apanage du cinéma belge et français malheureusement), se déploie dans le dit et redit, dans des dialogues interminables et poncifs pour donner l'impression qu'on a fait le tour de la question… De là toute la différence entre ce "symbolisme" écrasant et appuyé par le verbe et la "suggestion"…Dieu sait pourtant si les arts de l' «image » permettent une approche tout en nuances, tout en non-dits, loin du « mauvais théâtre »auquel on est ici confronté… Les meilleurs réalisateurs étant plutôt dans cette suggestion et dans une espèce d’approche beaucoup plus analytique et rigoureuse de leur propos, dans une réflexion ouverte aussi,… Ce qui n’empêche pas, un « avis », une forme de lecture visible de la part du créateur, qui bien sûr nous livre son concept, nous partage un langage à la fois tout personnel, rigoureux, et établit en quelque sorte un dialogue avec son public… Mais oui, cela requiert probablement une part plus créative, et certainement plus intelligente, de la part du spectateur auquel ce type de réalisateur demande bien plus que d’avaler purement et simplement un plat trop gras, comme ce « doute » qui n’en laisse aucun quant à la qualité du film !….
Publié le 11 février 2009
Si le propos du film, à savoir un accomplissement personnel (social, professionnel, conjugal, parental,…) est-il possible dans les structures de notre société(pas seulement américaine d’ailleurs)avec ses impératifs et ses lois, si ce propos est toujours bien d’actualité donc, la manière dont il est ici traité me semble un peu surannée et en tout cas très superficielle… D’accord, on se situe dans les années 50, mais à moins de vouloir faire une fresque historique, il me semble que le contexte, trop cerné, a vraiment vieilli et le réalisateur n’arrive pas à nous faire passer le pas vers une approche plus actuelle, plus subtile et plus psychologique , plus sociologique du propos… Les conditions données, dans lesquelles se débattent les personnages, trop spécifiques et extrêmes (« hasards» multipliés : promotion professionnelle, grossesse, avortement, etc …) en font des clichés assez lourds , et cachent plus qu'ils ne suggèrent, la difficulté qu’ont les personnages(et partant nous-mêmes) à laisser parler leur part de rêve, à laisser se réaliser leur propre personnalité, à prendre en mains leur destinée, tout simplement… Au lieu d’aller au cœur du sujet, ces conditions nous placent dans l’anecdote d’ un couple donné, point... et il en découle un film, certes très accessible, mais malheureusement très « américain » dans sa forme, plaisant, mais sans plus…Quelques bons dialogues incisifs malgré tout, et une superbe scène de bar où quelque chose de plus subtil semblait là vouloir percer… Ce qui me fait dire que ce réalisateur est certainement capable de mieux mais je n‘ai pas vu American Beauty… Je dois aussi avouer que le doublage de la version française, très mal foutu, n’a rien pour mettre le jeu des acteurs en valeur, alors que ceux-ci sont assez pertinents…La bande musicale quant à elle, comporte quelques répétitions un peu lassantes, de même quelques images, qui bien que très belles, gagneraient à ne pas se voir répétées…
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