absinthe
absinthe
- Membre depuis le 27/07/2006
- Nombre de critiques : 35
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Publié le 7 décembre 2006
Le réalisateur, à la fin du film, dédie son oeuvre à ses enfants, "lumières dans un monde de ténèbres". Et c'est bien à une vision extraordinairement pessimiste qu'Inárritu nous convie. Solitude, incommunicabilité, violence (dont les plus démunis font le plus les frais), nature hostile et villes inhumaines, le tout tempéré par quelques gestes furtifs de tendresse. Le constat est accablant et sans doute révélateur de notre vision du monde en ces temps incertains. Dommage que la réalisation se fasse souvent trop démonstrative, tuant toute émotion non préméditée. Mais il est difficile d'en vouloir à une oeuvre qui marque une telle compassion pour l'espèce humaine, même si le fatalisme qui s'en dégage laisse songeur
Publié le 3 décembre 2006
Les studios Aardman, jadis auteurs de petits bijoux d'animation et d'humour british, ont vendu leur âme à l'oncle Sam. Adieu pâte à modeler, finesse et humour décalé. Bonjour frénésie, scénario confetti et personnages caricaturaux. Et voici donc un enième film d'animation-pop corn vite vu vite oublié. Ca doit être cela, les méfaits de la mondialisation ...
Publié le 1 décembre 2006
Grand architecte de son univers, Alain Resnais observe, d'un oeil mi-amusé, mi-désabusé, ses personnages - touchantes solitudes accolées - qui dressent des cloisons, les font glisser, se vident, se remplissent, cherchant, comme les souris de laboratoire de Mon oncle d'Amérique, la sortie de ce grand labyrinthe. D'abord virtuose et badin, le film se fait ensuite plus grave, nous laissant seuls et glacés face à la solitude ontologique de notre condition humaine, que seule la tentation de la Foi paraît consoler. Puissant et terriblement émouvant.
Publié le 24 novembre 2006
D’un côté, une tranche de guerre, crue, violente, au réalisme à la limite de l’insoutenable. De l’autre, un conte initiatique à la Lewis Carroll, à l’imagination visuelle fascinante. Pris séparément, les deux récits ne sont pas très neufs. La force du film est de les avoir juxtaposés. Alors oui, on regrette un peu que ce parallélisme n’ait pas été poussé très loin, pour déboucher sur une puissante allégorie dont Bunuel avait le secret. L’auteur nous prend avant tout par les sentiments et nous lâche horrifiés et charmés, presque persuadés que la seule issue aux atrocités du monde, c’est la fuite vers l’imaginaire. Un discours bien dans l’air du temps, qui ne fait guère avancer les choses mais auquel on aimerait croire, ne fût-ce qu’un instant.
Publié le 31 octobre 2006
Kirikou était déjà un enchantement. Azur et Asmar est un chef d'oeuvre. Somptueux palais marocains, décors et personnages de miniatures persanes se marient en un ravissement perpétuel pour un conte sur la tolérance au message jamais pesant mais accessible à tout un chacun. Une pure merveille.
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