absinthe
absinthe
- Membre depuis le 27/07/2006
- Nombre de critiques : 35
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Publié le 5 octobre 2006
Cela aurait pu être pire (l'esthétique chic et toc des publicitaires et autres clippeurs). cela aurait pu aussi être mieux. La science des rêves est un film naïf et sincère mais aussi incroyablement peu original. Visuellement, les petits bricolages animés sont un pâle écho des chefs-d'oeuvre d'animation d'un Ladislas Starewitch. Quant au scénario, il s'étire mollement, bercé par les vagues d'un sentimentalisme un peu mièvre et l'on se prend à regretter l'intervention d'un Charlie Kaufman pour y apporter une note un peu plus "cérébrale". Peut-être me suis-je vraiment endormie au milieu du film. En tous cas, le rêve que j'ai fait alors était assez banal ...
Publié le 5 septembre 2006
Enfin un film d'animation qui change des bestioles hystériques lâchant des vannes à tour de bras ! Le film distille une belle atmosphère fantastique, revisitant de manière originale le thème rabattu de la maison hantée. On pourra peut-être reprocher qu'il vise un public assez restreint, étant trop impressionnant pour les moins de 8 ans et trop enfantin pour les ados. Reste les 8-12 ans et les grands enfants comme moi qui savourent la poésie enfantine de ce joli film d'horreur
Publié le 27 juillet 2006
Vous n'en avez pas un peu marre d'être inondés de ce type de film d'animation, avec des studios qui se font la guéguerre pour sortir l'un avant l'autre ? L'histoire tient souvent sur un confetti et n'est que prétexte à une suite de sketches et de bons mots, le tout sur un rythme endiablé. En cela, "Nos voisins les hommes" est un peu plus calme, a une histoire un peu plus élaborée que la moyenne et est censé contenir en plus une "critique" de la société de consommation (remarquons quand même que le rêve des petites bestioles, c'est, in fine, de devenir aussi de gros consommateurs). Ce sont sans doute les petits plus de ce film, impeccablement réalisé, agréable à regarder mais vite oublié
Publié le 27 juillet 2006
Le premier Pirates des Caraïbes n’était pas un film impérissable. Il avait au moins le mérite de redonner vie, avec une fidélité naïve, à un genre oublié, la prestation de Johnny Depp lui apportant un bol de fraîcheur et d’originalité. Dans ce 2e opus, une seule devise : vous avez aimé ? on vous donne la même chose mais on vous en remet une bonne grosse couche. Une mer plus bleue, plus de Jack Sparrow (qui cabotine encore plus), plus d’action, plus d’effets spéciaux et, comme on oublie un peu qu’on est dans une histoire de pirates, on ajoute même quelques duels et canonnades maladroitement plaqués … tout cela au service d’un scénario semblable au premier, inutilement compliqué par des rebondissements errant quelque par entre Indiana Jones (pour les bons) et les jeux vidéos (pour les mauvais). Certes, on est contents de retrouver la petite famille, on passe un joli (long) moment de détente mais plus aucun vent de mer ne souffle sur ce produit calibré. Jack, l’horizon que tu réclamais à la fin de l’épisode précédent est en images de synthèse …
Publié le 14 juillet 2005
Après un Big Fish un peu décevant, le grand Tim nous gâte d'une jolie sucrerie amère. Certes, 90 % des idées viennent de Dahl : l'histoire, les personnages, les décors (que le génie visuel de Burton rend admirablement), la morale neuneu mais Burton arrive avec génie à y insuffler son esprit tourmenté par l'entremise de Willy Wonka, savant mélange d'Edward Scissorhands et d'Ed Wood, personnage burtonien au carré comme sa coupe de cheveux, servi comme il se doit avec maestria par le double du maître. Mais allez-y même sans connaître Burton, même sans avoir lu le livre et laissez-vous porter. Tim est un merveilleux raconteur d'histoires.
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